Publié le 31 Décembre 2018

La verità in cimento (Antonio Vivaldi)
Représentation du 27 décembre 2018
Rokokotheater Schwetzingen

Melindo David DQ Lee
Zelim Philipp Mathmann
Sultan Mamud Francisco Fernández-Rueda
Rosane Francesca Lombardi Mazzulli
Damira Franziska Gottwald
Rustena Shahar Lavi

Direction musicale Davide Perniceni
Mise en scène Yona Kim

Statisterie des Theaters und Orchesters Heidelberg
Philharmonisches Orchester Heidelberg           Philipp Mathmann (Zelim)

La verità in cimento est connu pour être le treizième opéra d'Antonio Vivaldi, et fut l'ouvrage avec lequel le compositeur vénitien revint par la petite porte du Teatro San't Angelo en octobre 1720, afin de reconquérir les cœurs de Venise après trois ans d'absence. Et c'est à Jean-Christophe Spinosi et à son ensemble Mattheus que l'on doit sa résurrection à travers une tournée française qui partit de Brest pour aller jusqu'à Nantes de janvier à avril 2002, en passant par Massy et la salle Gaveau, avant que la scène du Festival de Bologne ne l'accueille avec une très grande fierté.

Le Rokokotheater de Schwetzingen

Le Rokokotheater de Schwetzingen

Et c'est à présent le Festival Baroque 'Winter in Schwetzingen', abrité par le Rokokotheater – cet élégant théâtre de cour de 450 places, en réalité de style néoclassique, vit se succéder depuis 1752 nombre de créations mondiales dont "Olympie" de Voltaire, "Melusine" d'Aribert Reimann, "Pollicino" de Hans Werner Henze, "Der Wald" de Rolf Liebermann ou "Da Gelo a Gelo" de Salvatore Sciarrino -, qui lui rend hommage dans une version, certes, écourtée d'une demi-heure, mais enchâssée par un cadre intimiste qui distille un sentiment de proximité inhabituel avec les solistes, les musiciens et l'action scénique excellemment dirigée à la plus grande stupéfaction de tous.

Détail du Rokokotheater le long du cadre de scène

Détail du Rokokotheater le long du cadre de scène

Car on assiste en effet à un véritable règlement de compte familial, d'où aucun membre ne sort blanchi ou simplement neutre, et d'une modernité ahurissante au regard d'une musique qui à aucun moment ne semble dépassée.

Yona Kim, jeune metteur en scène coréenne reconnue en Allemagne, a non seulement conçu un décor d’appartement luxueux agencé avec goût, dans des tonalités vert et marron épurées, et une impression de volume qui est une gageure dans ce théâtre si modeste, mais surtout réalisé avec les six solistes un travail d’expression et d’interaction extrêmement fouillé qui fait ressentir avec acuité les émotions en jeu.

La justesse et l’apparent naturel des gestes, qu’ils soient tendres, agacés, voir violents, de chacun, et les réactions corporelles aux propos chantés par chaque protagoniste accentuent la sensation d’unité qui relie les chanteurs.

Et surtout, chaque personnalité, mères et enfants en particulier, évolue au fil des révélations et des vérités qui sont dites, révélant ainsi des comportements extrêmes inattendus.

Les instruments du Philharmonisches Orchester Heidelberg

Les instruments du Philharmonisches Orchester Heidelberg

Ainsi, Zelim apparaît dans la première partie comme un adolescent attardé un peu sauvage mais d’une dévotion attendrissante pour son frère, malgré le fait que ce dernier désire celle qu’il aime. Et le contre-ténor allemand Philipp Mathmann, dès son premier air empli d’affection sincère, chante avec un timbre qui draine plus qu’un angélisme pur et séduisant, le pathétisme prononcé de sa déclamation éplorée rendant absolument poignant ses sentiments fraternels.

Philipp Mathmann (Zelim) et Shahar Lavi (Rustena)

Philipp Mathmann (Zelim) et Shahar Lavi (Rustena)

Et ce d’autant plus que le second contre-ténor, David DQ Lee, brosse un portrait vocal de Melindo plus agressif, démontrant son aisance à aller chercher loin en soi la noirceur de graves dont il s’élève par la suite en les éclaircissant, pour finalement basculer vaillamment en voix de tête. Ce fils, qui se sent quelque part mal aimé, se transforme fatalement en un être menaçant pour son père, un tempérament déterminé et dur, franchement crédible par sa tension vitale.

Francisco Fernández-Rueda (Sultan Mamud) et David DQ Lee (Melindo)

Francisco Fernández-Rueda (Sultan Mamud) et David DQ Lee (Melindo)

Les deux mères sont également intelligemment incarnées, d’abord par Franziska Gottwald, qui est amenée à défendre une femme ambitieuse, Damira, mais sauvée par son humanité, avec beaucoup d’expressivité fauve dans la voix, alors que Shahar Lavi, nettement vieillie par les maquillages, tient un rôle plus aristocratique que l’on retrouve dans la droiture qui caractérise son émission vocale. Mais cette Rustena qui parait si sûre d’elle-même, et qui a droit à un magnifique air accompagné d’ironiques traits de flûte, découvrira un visage froid et impitoyable à la toute fin.

Franziska Gottwald (Damira)

Franziska Gottwald (Damira)

Fort sympathique avec son accent bien chantant, clair et franc, Francisco Fernández-Rueda dépeint un Mamud un peu dépassé par les évènements mais direct, sans le moindre sur- jeu inutile, un excellent rôle d’équilibriste mené avec un total sang-froid.
Quant à Francesca Lombardi Mazzulli, sa jeune Rosane ne peut que s’apitoyer sur le dilemme que lui impose une inextricable situation familiale, et elle joue cela avec les inévitables déplorations presque trop matures pour sa jeunesse. 

Philipp Mathmann et Davide Perniceni

Philipp Mathmann et Davide Perniceni

Et à ce spectacle d’un haut niveau théâtral, s’ajoutent les couleurs précieuses du petit orchestre, à peine séparé des spectateurs du parterre, composé de musiciens du Philharmonisches Orchester Heidelberg, orchestre que Davide Perniceni dirige merveilleusement en harmonie avec la scène, tirant des cordes des vibrations chaleureuses, détaillant les sonorités des solistes en préservant le charme de textures légèrement vieillies, tout en veillant à la subtilité et à la tonicité sans la moindre rudesse d’un enchantement musical permanent. C'était inattendu, et pourtant c'est bien une oeuvre d'art total qui s'est jouée sous nos yeux.

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Publié le 19 Décembre 2018

Otello (Giuseppe Verdi)
Représentation du 15 décembre 2018
Bayerische Staatsoper - Munich

Otello Jonas Kaufmann 
Desdemona Anja Harteros
Jago Gerald Finley 
Cassio Evan Leroy Johnson 
Emilia Rachael Wilson
Roderigo Galeano Salas 
Direction musicale Kirill Petrenko 
Mise en scène Amélie Niermeyer (2018)

Nouvelle production

                                 Anja Harteros (Desdémone)

A l’instar d’Ariane à Naxos en 2015 et Tosca en 2016, les noms de Kirill Petrenko, Jonas Kaufmann et Anja Harteros ont suffi à rendre toutes les représentations de ce nouvel Otello sold-out en très peu de temps, suscitant une attente teintée d’appréhension quant à l’assurance avec laquelle les interprètes principaux allaient investir des personnages dont nombre d’incarnations légendaires de Milan à New-York ont marqué le public du XXe siècle.

Pour complexifier cette entreprise artistique inédite, Amélie Niermeyer a choisi de brosser chaque caractère selon un archétype qui s’éloigne des principales lignes imaginées par Shakespeare, tout en redonnant une cohérence qui converge au final vers un drame identique.

Anja Harteros (Desdémone) et Jonas Kaufmann (Otello) - Photo Bayerische Staatsoper

Anja Harteros (Desdémone) et Jonas Kaufmann (Otello) - Photo Bayerische Staatsoper

L’ouverture est impressionnante, Desdémone attend seule et paniquée dans sa chambre sous laquelle le chœur, dans l’ombre, chante son hymne exalté comme un présage lugubre, jusqu’à ce qu’Otello ne survienne et que Jonas Kaufmann lance un ’Exultate’ non pas exagérément éclatant, mais d’une perfection de style et d’une noire densité où l’air semble comme expirer sur une langue de velours sans la moindre dispersion d’intonation.

Le ténor est en forme, et il pose d’emblée une présence inévitable, mais qu’Amélie Niermeyer a transformé en un être peu vaillant et plutôt dépressif, au bord de la folie, endimanché dans un costume tristement terne.

On se rend compte par la suite que nombre de tableaux, scène du feu de joie, scène du chœur rendant hommage à Desdémone, prennent une allure macabre, et que ce chœur agit un peu comme les sorcières de Macbeth pour prévenir de l’avenir - ce que l’on comprend mieux dans la seconde partie.

Anja Harteros (Desdémone) et Jonas Kaufmann (Otello) - Photo Bayerische Staatsoper

Anja Harteros (Desdémone) et Jonas Kaufmann (Otello) - Photo Bayerische Staatsoper

Le Iago de Gerald Finley est épatant d’aisance scénique, d’autant plus qu’il est représenté comme un amuseur assez éloigné de l’être profondément redoutable et odieux que nous connaissons, et son chant d’une grande clarté expressive s’adapte parfaitement à ce rôle-ci. Et le Cassio d’ Evan Leroy Johnson, tout comme le Roderigo de Galeano Salas, rayonnent sur leur visage d’une joie avivée par un mordant vocal agréablement saillant.

Néanmoins, toute cette première partie, qui se déroule dans un grand appartement où l’on voit en arrière-plan Desdémone se morfondre dans une pièce aux couleurs blafardes, est engagée dans un sens théâtral sans réelle force ni noirceur, et son aspect maladif, appuyé par des lumières verdâtres, rappelle par certains aspects La Dame de Pique mise en scène par Lev Dodin il y a vingt ans à Amsterdam et Paris.

Gerald Finley (Iago) - Photo Bayerische Staatsoper

Gerald Finley (Iago) - Photo Bayerische Staatsoper

La seconde partie est en revanche bien plus réussie car Amélie Niermeyer décrit clairement comment une femme sûre d'elle-même, qu’on pourrait prendre pour une femme d’affaire, va perdre totalement confiance en elle, contaminée par la folie de son époux. La prison mentale de celui-ci devient ainsi la sienne, et la scénographie montre cela en représentant la chambre de Desdémone comme une réduction homothétique de la pièce principale dans laquelle vit Otello.

Cette mise en scène fort cérébrale a cependant le défaut de ne plus montrer une gradation des ressentiments du Maure, car il est malade dès le départ. D'où ce sentiment d'une longue mise en place sans évolution dramatique sensible dans les deux premiers actes.

Gerald Finley, Jonas Kaufmann et Anja Harteros

Gerald Finley, Jonas Kaufmann et Anja Harteros

Desdémone est donc le personnage central, puisqu'elle est présente du début à la fin sur scène, souvent réduite à une présence muette dans la première partie. Son jeu va aussi à rebours de l’image que l’on peut en avoir, car loin de passer pour une femme victime, et poussée à bout par ses insinuations, on la voit s’en prendre à Otello par énervement. 

Et mis à part quelques essoufflements vocaux perceptibles chez Jonas Kaufmann, l’incarnation de ce général d’avance déchu est menée avec une finesse interprétative qui ne force jamais le trait, à jeu égal avec le Iago habile de Gerald Finley - mais que l’on pourrait préférer dans une autre mise en scène qui réduirait moins sa stature -, et Anja Harteros alterne intonations de petite fille et véhémences vocales hors de proportion avant de trouver une unité dramatique captivante dans la seconde partie.

Toutes les voix des seconds rôles sont elles aussi richement colorées.

Kirill Petrenko

Kirill Petrenko

Kirill Petrenko apparaît sous son visage le plus le subtil, accélérant joliment les effets de contrepoint, dramatisant de façon très sporadique, mais faisant également entendre des respirations et des touches sonores inédites, par exemple dans le monologue d'Otello qui suit la scène d’explication avec Desdémone. Cette façon de pousser le discours avec une fluidité, qui sous-tend les artistes sans que l’allant dramatique ne les submerge, agit ainsi comme une langue d’or chaleureuse qui imprègne petit à petit l’auditeur sans qu’il ne soupçonne quasiment plus la présence de l’orchestre, et finit par l’enfermer lui aussi avec la névrose qui s’empare des protagonistes shakespeariens.

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Publié le 12 Décembre 2018

Turandot (Giacomo Puccini)
Représentations du 08 et 09 décembre 2018
Teatro Real de Madrid

La princesa Turandot Oksana Dyka (le 08), Irene Theorin (le 09)
El emperador Altoum Raúl Giménez            
Timur Giorgi Kirof (le 08), Andrea Mastroni (le 09)
Calaf Roberto Aronica (le 08), Gregory Kunde (le 09)       
Liù Miren Urbieta-Vega (le 08), Yolanda Auyanet (le 09)
Ping Joan Martín-Royo         
Pang Vicenç Esteve  
Pong Juan Antonio Sanabria 
Un mandarín Gerardo Bullón

Direction Musicale Nicola Luisotti                                       Gregory Kunde (Calaf)
Mise en scène Robert Wilson (2018)
Coproduction Opera Company de Toronto, Théâtre National de Lituanie et Houston Grand Opera

Si Turandot est l’ultime opéra de Giacomo Puccini, inachevé et complété par Franco Alfano après la mort du compositeur, il constitue également une transition vers la musique du XXe siècle. Et la direction musicale qu’insuffle Nicola Luisotti à la nouvelle production du Teatro Real de Madrid tend à renforcer ses aspects les plus violents. Lyrisme contenu, mais coloration cuivrée aux accents primitifs, on se surprend à entendre des éclats à vifs qui percutent les compositions abruptes et froides d’un Michael Tippett.

Gregory Kunde (Calaf) et Irene Theorin (Turandot)

Gregory Kunde (Calaf) et Irene Theorin (Turandot)

Pourtant, le chef italien, né dans la même province toscane que Puccini, est surtout connu pour ses affinités quasi-exclusives avec le répertoire italien verdien et post-verdien, si bien qu’à l’écoute d’une telle lecture, qui donne tant d’importance à l’impact d’une multitude de traits saillants plutôt qu’à la finition ornementale, son sens dramatique tranchant en devient stupéfiant.

Par ailleurs, l’alchimie avec la mise en scène stylisée de Robert Wilson fonctionne à merveille, notamment à travers le trio de ministres Ping, Pang et Pong où l’on retrouve avec un plaisir enfantin jubilatoire les personnages de clowns, qui sont animés ici par plein de petits détails gestuels induits par les motifs fantaisistes et délicats de la musique.

Joan Martín-Royo  (Ping) et Juan Antonio Sanabria (Pong)

Joan Martín-Royo (Ping) et Juan Antonio Sanabria (Pong)

Avec une prépondérance pour le bleu luminescent et un panachage de costumes aux teintes violettes, rouge-sang pour Turandot, noires pour ses gardes tortionnaires aux bras arqués, surmontés d’un fin liseré symbolisant leur arme de tir, ou bien blanc-gris pour le peuple, la scénographie a pourtant simplement recours à quelques panneaux coulissants pour donner du relief, un enchevêtrement de ronces et l’ombre d’un disque noir sur fond rouge au dernier acte, et de très beaux maquillages et costumes effilés figurant l’esthétique chinoise impériale.

Le spectateur a ainsi tout le temps de scruter du regard les moindres détails des figures qui le marquent, et de s’imprégner des effets d’ombres et de lumières, d’un sens du théâtre oriental wilsonien idéal dans cette œuvre, bien que les personnages principaux se figent un peu trop. Mais nul pathos ni sentimentalisme ne sont discernables, même avec l'esclave Liù qui meurt poétiquement, tétanisée sous une lumière bleue-glacée venue du ciel.

Oksana Dyka (Turandot)

Oksana Dyka (Turandot)

Pour cette longue série de représentations jouées à la veille de Noël, deux distributions principales alternent quasiment chaque soir, devant une salle comble.

Les deux Turandot sont assez différentes. La première, Oksana Dyka, est une très belle femme mais également une excellente actrice, ce que nous avions découvert à Paris en 2013 à travers son interprétation d’Aida. Sous son maquillage opulent et sous une direction d’acteur statique, cela n’est malheureusement pas suffisamment mis en valeur.

Et si son chant est peu coloré dans le médium et le grave, il s’épanouit dans les aigus avec une technique fuselée profondément projetée qui a la pureté d’une pointe de cristal. A contrario, dans les tonalités basses, la justesse fluctue, mais cela s’accompagne d’une expressivité qui la rend touchante comme si sa personnalité vacillait.

Miren Urbieta-Vega (Liù)

Miren Urbieta-Vega (Liù)

La seconde, Irène Theorin, remplaçant Nina Stemme souffrante, possède un spectre vocal plus large et plus riche en couleurs, une très grande solidité qui maintient cependant son incarnation dans une posture monolithique invariante.

Et des deux Calaf entendus, Roberto Aronica et Gregory Kunde, tous deux semblables en puissance, ce dernier a l’avantage de disposer d’une belle homogénéité de timbre et de vibrations matures, du médium jusqu’aux aigus, avec la petite touche charismatique qui consiste à dé-timbrer ses fins de phrases. Mais aucun ne force non plus son souffle, et tous deux restent raisonnables lorsqu’il s’agit de tenir vaillamment des sonorités effilées.

Les gardes de Turandot tenant la tête du prince Perse.

Les gardes de Turandot tenant la tête du prince Perse.

Quant à la jeune fille Liù, les deux mezzo-sopranos du pays, Miren Urbieta-Vega et Yolanda Auyanet, lui offrent une identique sensibilité, la seconde paraissant un peu plus corsée de timbre. Physiquement, elles sont indiscernables sous leur masque et leur parure.
Néanmoins, le Timur d’Andrea Mastroni prend le dessus sur Giorgi Kirof, avec une meilleure projection.

Enfin, des trois ministres, le Ping de Joan Martín-Royo se détache vocalement pas une noble émission de timbre, jeune et bien affirmée, mais il n’est pas l’acteur le plus souple et le plus mobile, car ses deux partenaires, Vicenç Esteve et Juan Antonio Sanabria, montrent une plus grande aisance de jeu pour suivre les accords ludiques que leur dédie Puccini. Les grimaces du large visage de Vicenç Esteve sont elles-mêmes un spectacle en soi.

Yolanda Auyanet (Liù)

Yolanda Auyanet (Liù)

Le chœur est devenu une valeur très sûre du Teatro Real de Madrid, et nous en avons la démonstration aussi bien chez les voix d’hommes, avec ce bel orgueil que l’on ressent dans leur chant, que chez les femmes et les voix d’enfants d’une grâce véritablement adoucissante.

Le Teatro Real vu depuis la plaza de Oriente

Le Teatro Real vu depuis la plaza de Oriente

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Publié le 1 Décembre 2018

TV-Web Décembre 2018 - Lyrique et Musique

Chaînes publiques

Dimanche 02 décembre 2018 sur Arte à 13h10
Le grand Opéra de Pékin

Dimanche 02 décembre 2018 sur Arte à 18h30
Cto pour orchestre (Dvorak) - Batiashvili (violon)

Lundi 03 décembre 2018 sur Arte à 01h20
La Flûte Enchantée (Mozart) - La Monnaie - ms Castellucci - dm Manacorda

Bretz, Lyon, Henschel, Devieilhe, Karthaüser, Noldus

Vendredi 07 décembre 2018 sur Arte à 22h20
Attila (Verdi) - Scala de Milan - ms Davide Livermore - dm Chailly

Abdrazakov, Hernandez, Petean

Dimanche 09 décembre 2018 sur France 3 à 00h30
Iolanta / Casse-Noisette (Tchaikovski) - Opéra de Paris - ms Tcherniakov - dm Altinoglu

Tsymbalyul, Yoncheva, Shukalov, Zaremba, Rutkowski

Dimanche 09 décembre 2018 sur Arte à 18h30
Cto pour violon n°5 (Mozart) - Menuhin (violon)

Lundi 10 décembre 2018 sur Arte à 01h30
Messe du couronnement (Mozart) - Accentus, Insula Orchestra - dm Equilbey

Vendredi 14 décembre 2018 sur France 3 à 21h00
Le concert des étoiles Mozart

Sempey, Fusch, Peretyatko, Spyres, Devieilhe, Nafornita, Poulitsi, Nahoun, Crebassa, Remigio, Behr, Luciano.

Dimanche 16 décembre 2018 sur France 3 à 00h30
La Traviata (Verdi) - ms Cairns - dm Elder

Gimadieva, Fabiano, Christoyannis

Dimanche 16 décembre 2018 sur Arte à 18h20
Sur les traces de Douce nuit

Dimanche 16 décembre 2018 sur Arte à 23h35
The Devil's Horn, l'éclat noir du saxophone

Lundi 17 décembre 2018 sur Arte à 01h05
Sur la route de Jérusalem - dm Jordy Savall

Samedi 22 décembre 2018 sur Arte à 22h20
Pavarotti, chanteur populaire

Dimanche 23 décembre 2018 sur Arte à 00h10
Le chœur d'enfants Sotto Voce chante Noël

Dimanche 23 décembre 2018 sur France 3 à 00h15
Requiem (Verdi) - dm Sokhiev

Grimaldi, Gubanova, Calleja, Kowaljow

Dimanche 23 décembre 2018 sur Arte à 17h55
Tchaikovski, Rachmaninov, Kreisler, Prokofiev, Mahler - dm Jansons

Dimanche 23 décembre 2018 sur Arte à 22h30
Raymonda - ballet du Théâtre Mariinsky

Lundi 24 décembre 2018 sur Arte à 00h40
Oleg et les arts bizarres

Lundi 24 décembre 2018 sur Arte à 01h50
Marius Petipa, le maître français du ballet russe

Lundi 24 décembre 2018 sur Arte à 19h00
Palestrina, Desprez - Choeur de la Chapelle Sixtine

Mardi 25 décembre 2018 sur Arte à 17h50
Christmas in Vienna

Mercredi 26 décembre 2018 sur France 3 à 21h00
Maria Callas - une vie d'opéra

Deshayes, Duprels, Gimadieva, Kurzak, Rebeka, Santoni, Semenchuk, Alagna, Pirgu, Sekgapane, Borras, Sempey, Christoyannis - Ensemble vocal Fiat Cantus, Orchestre Lamoureux, Direction musicale Yvan Cassar.

Dimanche 30 décembre 2018 sur France 3 à 00h15
La Chauve-Souris (J.Strauss) - ms Grinda - dm Lacombe

Gillet, Michel, Gaustrot, Danière, Grand, Duhamel

Dimanche 30 décembre 2018 sur Arte à 17h50
Carmina Burana (Orff) - dm Yu

Lundi 31 décembre 2018 sur Arte à 18h10
Concerto n°2- (Mozart) - Bolero (Ravel) - dm Barenboim

Lundi 31 décembre 2018 sur Arte à 22h15
Gala des 350 ans de l'Opéra de Paris (en léger différé du Palais Garnier)

Mezzo et Mezzo HD

Samedi 01 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Macbeth de Giuseppe Verdi au Gran Teatre del Liceu de Barcelone

Dimanche 02 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Le Comte Ory de Rossini à l'Opéra-Comique

Mercredi 05 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Benvenuto Cellini de Berlioz à Amsterdam

Vendredi 07 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach à l'Opéra de Monte-Carlo

Samedi 08 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Cavalleria Rusticana et Pagliacci au Met de New York

Dimanche 09 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Noces de Figaro de Mozart au Grand Théâtre de Genève

Mercredi 12 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Jonas Kaufmann et Bryn Terfel chantent La Damnation de Faust de Berlioz à l'Opéra de Paris

Vendredi 14 décembre 2018 sur Mezzo HD à 22h20
La Fiancée du Tsar de Rimski-Korsakov au Bolchoï de Moscou

Samedi 15 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Alcina de Haendel au Festival d'Aix en Provence

Dimanche 16 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach à l'Opéra de Monte-Carlo

Vendredi 21 décembre 2018 sur Mezzo & Mezzo HD à 20h00 (en Direct)
Don Pasquale de Donizetti à la Monnaie de Bruxelles

Samedi 22 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
La Veuve Joyeuse de Lehár avec Renée Fleming au Metropolitan Opera

Dimanche 23 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Le barbier de Séville de Rossini au Grand Théâtre de Genève

Lundi 24 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Le Comte Ory de Rossini à l'Opéra-Comique

Mercredi 26 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Il Corsaro de Giuseppe Verdi au Palau de les Arts de Valencia

Vendredi 28 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Noces de Figaro de Mozart au Grand Théâtre de Genève

Samedi 29 décembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Alcione de Marin Marais à l'Opéra-Comique

Dimanche 30 décembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach à l'Opéra de Monte-Carlo

Web : Opéras en accès libre (cliquez sur les titres pour les liens directs avec les vidéos)

Sur Operavision, Culturebox, ConcertArte etc...

 

Salomé (Opéra d'Amsterdam) jusqu'au 06 décembre 2018

Boris Godounov (Opéra National de Paris) jusqu'au 07 décembre 2018

Norma (Teatro de la Fenice) jusqu'au 07 décembre 2018 (Opéra vision)

La Nonne sanglante (Opéra Comique) jusqu'au 18 décembre 2018

Don Pasquale (Opéra National de Paris) jusqu'au 19 décembre 2018

Madame Butterfly (Festival de Glyndebourne) jusqu'au 21 décembre 2018

L'Italienne à Alger (Festival de Salzbourg) jusqu'au 24 décembre 2018

Rinaldo (Théâtre Le Bateau Feu à Dunkerque) jusqu'au 25 décembre 2018

Le Devin du village (Opéra de Versailles) jusqu'au 29 décembre 2018

Le Prophète (Capitole de Toulouse) jusqu'au 29 décembre 2018

Orphée et Eurydice (Armel Opera Festival) jusqu'au 31 décembre 2018

Aida (Chorégies d'Orange 2017) jusqu'au 31 décembre 2018

Madame Butterfly (Chorégies d'Orange 2016) jusqu'au 31 décembre 2018

 

Friar Cira et Friar Spira (Armel Opera Festival) jusqu'au 01 janvier 2019

 The Giant Baby (Armel Opera Festival) jusqu'au 02 janvier 2019

Lady Sarashina (Armel Opera Festival) jusqu'au 03 janvier 2019

Les Huguenots (Opéra National de Paris) jusqu'au 04 janvier 2019

Calamity / Billy (Armel Opera Festival) jusqu'au 04 janvier 2019

Orfeo et Majnun (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 07 janvier 2019

Didon et Enée (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 08 janvier 2019

Seven Stones (Armel Opera Festival) jusqu'au 09 janvier 2019

Don Giovanni (Opéra de Lyon) jusqu'au 10 janvier 2019

L'Ange de Feu (Festival d'Aix en Provence) jusqu'au 14 janvier 2019

Le Concert de Paris du 14 juillet 2018 jusqu'au 17 janvier 2019

Nabucco (Arènes de Vérone) jusqu'au 18 janvier 2019

Le Concert des Etoiles - Hommage à Verdi jusqu'au 19 janvier 2019

Le Barbier de Séville (Chorégies d'Orange) jusqu'au 01 février 2019

Carmen (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 03 février 2019

Vanessa (Festival de Glyndebourne) jusqu'au 14 février 2019

Bank Ban (Hungarian State Opera) jusqu'au 06 mars 2019

Butterfly (Opéra de Limoges) jusqu'au 11 mars 2019

Le Couronnement du Roi à Versailles (Chapelle du Château de Versailles) jusqu'au 12 mars 2019

The Magic Flute (Garsington Opera) jusqu'au 13 mars 2019

Orphée et Eurydice (Opéra Comique) jusqu'au 17 mars 2019

Albert Herring (Royal College of Music) jusqu'au 20 mars 2019

La Flûte enchantée (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 26 mars 2019

The Flying Dutchman (Latvian Opera & Ballet) jusqu'au 27 mars 2019

Die Tote Stadt (Komische Oper Berlin) jusqu'au 29 mars 2019

La Passion selon Saint-Jean (Philharmonie) jusqu'au 31 mars 2019

 

Sanatorio Express (Finnish Opera & Ballet) jusqu'au 01 avril 2019

Les Huguenots (Opéra National de Paris) jusqu'au 05 avril 2019

Tosca (Opéra National de Finlande) jusqu'au 05 avril 2019

Medea (Moscow Stanivslavsky Theater) jusqu'au 11 avril 2019

Les Noces de Figaro (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 11 avril 2019

Orlando Furioso (Teatro de la Fenice) jusqu'au 12 avril 2019

La Traviata (Capitole de Toulouse) jusqu'au 17 avril 2019

Musique for a while (Opéra de Linz) jusqu'au 19 avril 2019

Le radeau de la méduse (Opéra d'Amsterdam) jusqu'au 25 avril 2019

Libuse (Opéra National de Prague) jusqu'au 26 avril 2019

Obéron (Bayerische Staatsoper) jusqu'au 29 avril 2019

Ero the Joker (Croatian National Theatre in Zagreb) jusqu'au 05 mai 2019

Cunning Little Vixen (National Theatre Brno) jusqu'au 17 mai 2019

Norma (Teatro de la Fenice) jusqu'au 19 mai 2019 (Culturebox)

Macbeth (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 14 juin 2019

Musique en fête aux Chorégies d'Orange jusqu'au 21 juin 2019

Debussy / Saint-Saëns / Franck (Festival de Grenade) jusqu'au 25 juin 2019

Le Roi Arthur (Vox Luminis) jusqu'au 04 juillet 2019

Il Trionfo del Tempo (Festival d'Ambronay) jusqu'au 19 septembre 2019

Il Trovatore (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 22 septembre 2019

Nuit Erik Satie (Philharmonie de Paris) jusqu'au 07 octobre 2019

Rodelinda (Opéra de Lille) jusqu'au 12 octobre 2019

Madrigaux de Dowland, Wert, Monteverdi (Ambronay 2018) jusqu'au 23 octobre 2019

Sémiramide (Opéra La Fenice) jusqu'au 30 octobre 2019

 

Karine Deshayes et l'ONF interprètent Ravel et Debussy jusqu'au 26 mars 2020

The Rake's Progress (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 10 juillet 2020

Ariane à Naxos (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 10 juillet 2020

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique