Publié le 29 Décembre 2007

Mardi 01 janvier 2008 sur France 2 à 01H15 (durée 2H20)
Le Chanteur de Mexico

Enregistré au Châtelet en 2006
Direction Samuel Jean, avec Ismaël Jordi et Rossy de Palma.

Mardi 01 janvier 2008 sur Arte à 19H00 (durée 1H25)
Concert à la carte au Konzerthaus de Berlin

Direction Lothar Zagrosek

Jeudi 03 janvier 2008 sur France 2 à 00H25 (durée 2H45)
Candide (Bernstein)

Enregistré au Châtelet en 2006
Mise en scène Robert Carsen

Vendredi 04 janvier 2008 sur France 2 à 22H45
Musique au coeur (Eve Ruggieri)
Avec Cécilia Bartoli, Roberto Alagna, Natalie Dessay, Patricia Petibon

Samedi 05 janvier 2008 sur Arte à 23H55 (durée 2H20)
La vie parisienne (Offenbach)

Par l’Orchestre National de Lyon
Mise en scène Laurent Pelly

Dimanche 06 janvier 2008 sur Arte à 01H45 (durée 50mn)
Rufus Wainwright

Enregistré le 29 novembre 2007 à Hambourg.
Cet artiste pop canadien laisse libre cours à des arrangements orchestraux sophistiqués.
Il est le premier chanteur 'out' gay du courant musical traditionnel à avoir démarré sa carrière ainsi.
Grand connaisseur d'Opéra, il a en projet de composer un opéra pour le MET d'ici 2011.

Lundi 07 janvier 2008 sur TF1 à 02H05 (durée 2H45)
Angels in America

Enregistré au Châtelet en 2004
Composé et dirigé par Peter Eötvös
Avec D.Beltcher, B.Hendricks, J.Migenes, T.Lehtipuu

Lundi 07 janvier 2008 sur Arte à 22H50 (durée 1H)
Mozart: Bastien et Bastienne

Opéra enregistré  à l'Opéra de Rouen. Réalisation: Anaïs et Olivier Spiro

Dimanche 13 janvier 2008 sur Arte à 19H00 (durée 45mn)
Victoria de Los Angeles
Disparue le 15 janvier 2005, la soprano espagnole est le sujet de ce documentaire-portrait qui retrace sa carrière, en particulier entre 1957 et 1971...
Au programme : lieder de Schubert et Brahms (avec Gerald Moore, piano. Archives de la BBC, 1962), héroïnes lyriques des opéras de Rossini, Wagner, Puccini, surtout oeuvre de Mompou, accompagnant la cantatrice dans l'une de ses oeuvres, pour la télévision française en 1971.

Lundi 14 janvier
2008 sur Arte à 22H30 (durée 1H)
Danse et extase; VSPRS d'Alain Platel
Créé au Théâtre de la Ville en 2006, Vsprs d'après Les Vêpres de Claudio Monteverdi

Dimanche 20 janvier 2008 sur Arte à 19H00 (durée 45mn)
Juan Diego Florez
Concert enregistré en 2004 à Paris au Théâtre des Champs Elysées. Réalisation: Roberto-Maria Grassi.

Lundi 21 j
anvier 2008 sur Arte à 22H30 (durée 2H30)
Giaochino Rossini: Le Barbier de Séville

Opéra filmé au Teatro Real de Madrid en 2005. Réalisation: Angel Luis Ramirez
Avec Maria Bayo, Ruggero Raimondi, Juan Diego Florez, Pietro Spagnoli
Direction Emilio Sagi

Mardi 22 janvier 2008 sur France 2 à 00H45
Tchaïkovski : La Dame de Pique
Enregistré à l'Opéra Bastille en 2005 dans la mise en scène de Lev Dodin
Avec Hasmik Papian, Ludovic Tezier, Vladimir Galouzine, Christianne Stotijn, Irina Bogatcheva, Nikolaï Putilin.
Direction Gennadi Roshdestvensky

En légère superposition avec le Barbier de Séville : chaleureux remerciement au service public!

Lundi 2
8 janvier 2008 sur Arte à 22H30 (durée 2H30)

Maurice Ravel: La Passion Boléro
 

Mardi 29 janvier 2008 sur France 2 à 01H25
L'Heure Espagnole (Ravel)
Avec Sophie Koch, Franck Ferrari, Alain Verhnes, Yann Beuron

Direction Seiji Osawa
Enregistré à l'Opéra Garnier en 2004


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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique

Publié le 26 Décembre 2007

Christmas in Paris

 

Théâtre du Châtelet le 25 décembre 2007
Clarinettiste Woody Allen
Direction Musicale Eddy Davis

New Orleans Jazz Band

 

Et oui c’est bien lui! Woody Allen en personne avec sa bande de copains qui vient nous apporter en Europe un peu de cette chaleur jusque là réservée au café Carlyle tous les lundis soirs.
Et il faut voir avec quel esprit cela est interprété : concentré, nonchalant et battant la mesure du pied gauche, Woody Allen s’efface pour jouer le meilleur de sa clarinette et rendre ainsi ce style Nouvelle-Orléans entraînant et ironique.
Et tout ceci avec une humilité qui ravit les amateurs de jazz, cinéphiles et nostalgiques de New York.
Au piano, la grâce vocale de Conal Fowkes communique plein de tendresse.

Woody Allen et le New Orleans Jazz Band

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Publié le 24 Décembre 2007

Calle Santa Fe (Rue Santa Fe)
Documentaire de Carmen Castillo

Durée 2H45

Après le coup d’état du 11 septembre 1973, Pinochet engage une répression sanglante contre les opposants politiques. Le M.I.R (mouvement d’extrême gauche chilien) est la cible privilégiée.
Le 5 octobre 1974, l’un des dirigeants de la résistance, Miguel Enriquez, est abattu rue Santa Fé.
Son épouse, Carmen Castillo, survit et s’enfuit en France.

Ce film retrace ses souffrances dans l’exil et ses retrouvailles avec Santiago. Ses amies évoquent la torture et comment elle pousse aux limites de la vie.
Aujourd’hui, aucun militaire, aucun civil ayant agi pour le compte du gouvernement n’a été jugé et arrêté.

Cependant l’engagement des opposants à la dictature est ici analysé, décortiqué sans aucune complaisance.
La disparition de leurs proches ne les a pas abattu, leur force s’en est même accrue.
Nous constatons même que la dualité entre leur lutte pour un idéal d’une part, et leur amour des autres d’autre part, a conduit à des fractures inouïes. La famille politique se substitue à la famille traditionnelle, et des militants seront exclus lorsqu’ils réclameront leur part d’humanité.
C’est tout un questionnement sur ce besoin d’un projet qui nous dépasse qui est posé avec ses conséquences dangereuses. Il y a un moment où le dogme l’emporte sur la vie des autres, et même notre propre vie.
Explication d’un des responsables : le M.I.R n’avait que 8 ans lorsqu’il s’est trouvé confronté à la dictature.
Maintenant un courant « social » est relié à cet engagement « politique » nous dit-il.
Mais présenté ainsi, le mot « politique » semble encore trop synonyme de « prise de pouvoir » pour cet homme, alors qu’il devrait représenter une «œuvre pour le bonheur de la population » qui doit s'exprimer d'abord dans sa relation avec l'entourage.

Après tant de folie, le film de Carmen Castillo renoue avec un retour à la vie, dont le spectateur sort tout de même assez éprouvé.

 

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Rédigé par David

Publié dans #Théâtre-Cinéma

Publié le 16 Décembre 2007

Tannhäuser (Richard Wagner)

Représentation du 15 décembre 2007 (Opéra Bastille)
 
Tannhäuser Stephen Gould              Elisabeth Eva-Maria Westbroek
Venus Béatrice Uria-Monzon           Wolfram  Matthias Goerne
Hermann Franz Joseph Selig           Walther   Michael König
Biterolf Ralf Lukas
 
Direction musicale Seiji Osawa
Mise en scène       Robert Carsen
 
La distribution superlative ayant été commentée lors d’une représentation en concert,  cet article sera l’occasion de dire quelques mots de la mise en scène de Robert Carsen pour la première fois présentée au public.
 
A nouveau, le réalisateur canadien s’intéresse à la condition de l’artiste en nous propulsant dans le monde des peintres de la fin du XIXème siècle.
Tannhäuser et Wolfram ne sont plus chanteurs mais peintres, les chevaliers de Rome s’identifient à une certaine bourgeoisie de grandes villes avide d’expositions artistiques, et Elisabeth devient le sujet d'inspiration de Wolfram.
Il faut reconnaître ce sens de la continuité qui s’exprime avec beaucoup d’intelligence, comme de faire des pèlerins allant vers Rome les Ménades de la Bacchanale. Ou bien d‘effacer les limites entre la scène et la salle en faisant entrer les chevaliers à partir du parterre. Elisabeth et Tannhäuser interviendront eux-mêmes parmi les spectateurs.
 
Cette bourgeoisie prend quelques petits coups de griffes. Il faut voir ces rapaces se jeter sur les consommations présentées lors de la scène du vernissage (Acte II). Cela ne vous évoque rien ? Même pas certains cocktails de l’AROP ?
C’est aussi cette attitude d’esprit très bourgeoise qui consiste à s’ériger en juge de tout, et donc de l’artiste, alors que l’artiste a surtout besoin d’être compris. Mais la compréhension demande une certaine finesse bien entendu.
Lorsque Tannhäuser présente sa propre représentation de l’Amour (le tableau est habilement montré dos au public), ce public est tellement choqué qu’il lui dénie son statut. Le peintre n’a plus qu’à quitter la scène et retrouver la salle.
Elisabeth (symbolique de l'Amour)

Elisabeth (symbolique de l'Amour)

Comment Robert Carsen résout-il alors la rédemption du troisième acte ? Alors que Tannhäuser s’apprête à rejoindre Vénus, Elisabeth (allégorie de l'Amour Christique) survient pour se fondre avec Vénus au point de devenir toutes deux indissociables. Cette scène ne nous laisse cependant pas très longtemps dans l’interrogation lorsque le mur d’exposition découvre un ensemble de nus féminins de maîtres comme Courbet, Rousseau, Manet …. que rejoint l'oeuvre de Tannhäuser. 

La force de cette représentation repose sur la cohérence du travail et la mise en rapport de l’œuvre de Wagner avec un monde artistique qu’affectionne Carsen. Les tableaux offrent, il est vrai, relativement peu d’images percutantes. La scène d’Orgie n’est pas totalement débarrassée d’une gestuelle saugrenue.
Elle vaut cependant quelques images fortes comme le mouvement gracieux de Vénus rejoignant son lit de modèle.  
Plus loin, au moment où la musique s’engouffre dans les mouvements les plus noirs et dramatiques, Vénus s’éloigne lentement, suivie par des hommes rampants dans une lueur de feu saisissante.
Scène du Venusberg

Scène du Venusberg

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Publié le 13 Décembre 2007

Krum (Hanokh Levin)
Représentation du 12 décembre 2007 (Théâtre de l’Europe)

Kroum Jacek Poniedzialek           La Mère Malgorzata Rozniatowska
Trouda Magdalena Cielecka        Doupa Malgorzata Hajewska-Krzystofik
Tougati Redbad Klijnstra            Félicia Anna Radwan-Gancarczyk
Dulcé Zygmunt Malanowicz

Mise en scène  Krzysztof Warlikowski
 

Krzysztof Warlikowski est un homme qui s’intéresse à la vie en ce qu'elle a de plus direct et de tragique. Partant de la pièce d’Hanokh Levin, il reconstitue un petit univers glauque, quelque part à Tel-Aviv, vers lequel revient Krum.

Krum a tout raté de sa vie. Le constat est clair face à sa mère. Comment ne peut-il la tenir responsable d’une condition dont il ne peut s’échapper et qu’il doit accepter ?

D’ailleurs, c’est le cas de toute cette famille qui, chacun à sa manière, trouve moyen de se divertir d’une destinée écrasante. Que ce soit Tougati avec ses problèmes de diaphragme, ou bien ce couple qui se croit sorti de sa condition. Dans ce dernier cas, cela nous vaut une scène hilarante par sa caricature du couple bourgeois qui veut faire croire à son évasion du vide.

Alors l’on rit beaucoup. Car ces personnages sont portés par des acteurs affranchis des regards et de leur propre corps de manière stupéfiante. Ce sentiment de liberté extraordinaire est renvoyé au spectateur qui doit faire avec. Il peut prendre cette énergie pour lui, ou bien se demander si l’on ne souhaite pas se jouer de lui.

Mais sur le fond nous rions moins. Pas sûr que les cendres de la mère jetées sur la table n’aient levé quelque angoisse. Par sûr que certains ne se soient demandés s’ils sont bien aussi vivants qu’ils ne le pensent.

Ce soir, Krzysztof Warlikowski est dans la salle. Spectateur de son propre spectacle, il suit ses comédiens, s’amuse lui-même de ses gags interactifs avec le public conçus uniquement pour lui faire plaisir.

Les jeux de lumières et l’atmosphère musicale évoquent parfois les lueurs obscures de « Blade Runner », l’absurdité de ces protagonistes déjantés rejoint celle d’un Alain Platel, et le dernier tableau semble tiré de « Talons Aiguilles » de Pedro Almodovar.

Et enfin, avec cette mise en scène, nous avons une explication de l’origine de l’ Iphigénie en Tauride terriblement dramatique avec laquelle Warlikowski s’en est allé à la rencontre du public de Garnier en 2006. Le même écran vidéo, les mêmes ventilateurs et la même chaise roulante sont présents.

N’a-t-il pas voulu transposer un peu de cet univers (la pièce fût créée à Avignon en juillet 2005) dans le monde de l’Opéra ? 

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Publié le 5 Décembre 2007

Tannhäuser (Richard Wagner)

Répétition générale du 03 décembre 2007
Opéra Bastille
 
Tannhauser Stephen Gould                
Elisabeth Eva-Maria Westbroek
Venus Béatrice Uria-Monzon           
Wolfram Matthias Goerne
Hermann Franz Joseph Selig           
Walther Michael König
Biterolf Ralf Lukas
 
Direction musicale Seiji Osawa
Mise en scène Robert Carsen
 
 
 
« Ce soir la mise en scène s’inspire de l’Espace Vide en référence à Peter Brooks », en ces termes tout autant humoristiques qu’élégiaques Gerard Mortier annonce à la salle qu’aucun élément de la mise en scène de Robert Carsen ne sera utilisé. Seule trouvaille, la harpe de Tannhäuser plantée au centre du plateau indique une soirée de pure musique.
 
Mais ce dont personne ne se doute à cet instant là, c’est que la gêne posée par le mouvement de grève (qui atteint un point critique) va être soufflée par l’élan d’une soirée exceptionnelle !
 
Debout, l’orchestre accueille Seiji Osawa avec un enthousiasme que se réapproprie le public, puis se lance dans une ouverture illuminée.
 
Le point culminant de la bacchanale reflète parfaitement l’art du chef à théâtraliser sans marques exagérées. Le courant garde ainsi sa fluidité.
 
Dans la scène qui suit, Béatrice Uria Monzon est une Vénus d’une véhémence franchement impressionnante. Ce n’est pas forcément très nuancé, mais une belle femme avec un tel tempérament s’apprécie sans modération.
 
Mais ce que le public découvre relève de l’exception. Stephen Gould vient tout simplement exposer ce qu’est un ténor wagnérien : une puissance contrôlée, un chant lié et plein de clarté aux accents mélancoliques. Pourtant, c’est l’impression d’avoir compris un personnage bien mieux que n’importe quel spectateur averti qui prédomine.
Béatrice Uria-Monzon (Vénus)

Béatrice Uria-Monzon (Vénus)

Une telle caractérisation pousse au questionnement et à l’envie d’être revue.
 
La puissance est aussi une des grandes qualités vocales d’Eva-Maria Westbroek. Seulement, moi-même sans doute victime d’une image trop idéalisée d’Elisabeth, cette force seule fait barrage à l’émotion que devrait soulever cette femme hautement morale et aimante.
 
Beaucoup plus dans son élément que dans Verdi, Franz Joseph Selig économise ses gestes, et se suffit de son autorité naturelle pour incarner les valeurs traditionnelles.
 
Matthias Goerne devient donc l’autre protagoniste le plus émouvant. Timbre chaud et lignes magnifiquement enveloppées, j’ajouterais qu’il est le véritable cœur palpitant du drame.
 
L’utilisation de l’espace sonore par les chœurs est aussi une des grandes réussites de la soirée, surtout lorsqu’ils chantent hors de scène.
Au final c’est plutôt fortissimi à volonté !
Eva-Maria Westbroek (Elisabeth)

Eva-Maria Westbroek (Elisabeth)

Evidemment, cette dernière répétition s’achève dans un délire qui fait écho à l’arrivée d’Osawa, avec des musiciens et musiciennes sautillants dans la fosse et des spectateurs survoltés comme pour aider encore plus les artistes, et surtout le chef, à conjurer le sort de fort belle manière. 

 

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Publié le 4 Décembre 2007

Vendredi 7 décembre sur Arte à 19H00

Tristan et Isolde (direct de la Scala)
Waltraud Meier, Ian Storey, Michelle de Young
Direction Daniel Barenboïm- Mise en scène Patrice Chéreau
 
Dimanche 9 décembre sur Arte à 19H00 (durée 45mn)
Anna Netrebko et Rolando Villazon
Récital Théâtre des Champs Elysées enregistré le 28 mars 2007
 
Mardi 11 décembre sur France 2 à 01H25
Musique au Cœur (Eve Ruggieri)
Inva Mula et Rolando Villazon
Récital enregistré à Antibes
 
Dimanche 16 décembre sur Arte à 19H00 (durée 45mn)
Cécilia Bartoli chante Mozart
Festival de Lucerne 2006
 
Vendredi 21 décembre sur Arte à 22H00
La Veuve Joyeuse (Franz Lehar)
En différé du SemperOper de Dresde
Gunther Emmerlich, Petra Maria Schnitzer, Peter Scheiffer, Lydia Teuscher
Direction Manfed Honeck - Mise en scène Jérôme Savary
 
Samedi 22 décembre sur Arte à 22H00
La Bohème
Enregistré à San Franscisco en 1988
Avec Luciano Pavarotti, Mirella Freni et Nicolaï Ghiaurov
Mise en scène : Francesca Zambello
 
Mardi 25 décembre sur France 3 à 14H40 (durée 55mn)
Les danses de Casse-Noisette
Chorégraphie de Rudolf Noureev

Mardi 25 décembre sur Arte à 19H00
Chrismas in Vienna
Avec Elina Garanca, José Cura, Eteri Lamoris et Paul Armin Edelmann
 
Mercredi 26 décembre sur Arte à 19H00
Gala Jacques Offenbach à Zürich (enregistré le 7 octobre 2007)
Direction Marc Minkowski
 
Jeudi 27 décembre sur Arte à 19H00
Magdalena Kozena chante Haendel
Enregistré au Bozar de Bruxelles le 10 novembre 2007
 
Vendredi 28 décembre sur Arte à 19H00
Placido Domingo et Ana Maria Martinez
Gala Zarzuela

Vendredi 28 décembre sur Arte à 23H50
Rufus Wainwright
Enregistré le 29 novembre 2007 à Hambourg.
Cet artiste pop canadien laisse libre cours à des arrangements orchestraux sophistiqués.
Il est le premier chanteur 'out' gay du courant musical traditionnel à avoir démarré sa carrière ainsi.
Grand connaisseur d'Opéra, il a en projet de composer un opéra pour le MET d'ici 2011.
 
Samedi 29 décembre sur Arte à 19H00
Mariss Jansons dirige Malher

 

Samedi 29 décembre sur Arte à 23H25
Bodytalk
L'Erotisme du ballet. L'Erotisme du hip-hop. L'Erotisme de la danse dénudée. L'Erotisme de la danse Latino.

 

Dimanche 30 décembre sur France 5 à 05H55
Roberto Alagna : De la banlieue à l'Opéra

Dimanche 30 décembre sur Arte à 19H00
Requiem à Venise
Enregistré le 17 novembre 2007
Direction Lorin Maazel
 
Lunsi 31 décembre sur Arte à 19H00
Gala Tchaikovski
Direct de La Scala de Milan
 

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique

Publié le 2 Décembre 2007

Alcina (Georg Friedrich Haendel)

Représentation du 01 décembre 2007 (Palais Garnier)
 
Alcina Emma Bell                              Oronte Xavier Mas
Ruggiero Vesselina Kasarova             Melisso François Lis
Morgana Olga Pasichnyk                    Oberto Judith Gauthier
Bradamante Sonia Prina 
 
Direction musicale Jean-Christophe Spinosi
Mise en scène Robert Carsen 
Alcina au Palais Garnier
Il est rare de voir une œuvre à l’affiche, pour sa troisième saison en huit ans, assurer toujours une si belle interprétation musicale.
Majestueuse, mais sans pompe, sa forme harmonieuse prend une tonalité sensuelle et vive finalement pas si étonnante lorsque la direction de Spinosi l’anime avec joie.
 
Dans ce climat, l’apparition d’Alcina n’est pas sans surprise. Emma Bell porte quelque chose de tragique et très charnel dans la voix. Cette puissance pourrait paraître le principal ressort dramatique de la magicienne si « Ah ! mio cor » ne réservait pas des nuances bouleversantes magnifiquement traduites. Un désespoir mêlé de rage qui ne la quitte plus, et vaut à la chanteuse une forte ovation finale.
Psychologiquement, Ruggiero n’a rien a voir avec l’enchanteresse. Solide et sûr de lui, Vesselina Kasarova accentue cette dimension.
 Noble dans son attitude, la chanteuse développe de plus en plus généreusement un timbre tantôt évoquant une contralto, tantôt un contre ténor , subtil « Moi bel tesoro » mais « Sta nell’Ircana » avec une retenue quelque fois excessive. 
De même, avec beaucoup de finesse, Olga Pasichnyk nous rend Morgana très attachante sans exagérer ses aspects survoltés. La sensualité de « Credete al moi dolore », à tourner la tête, ne trouve pas encore tout à fait le répondant de Xavier Mas au IIIième acte, un peu trop confidentiel sans doute. Cependant cet ancien élève de l’atelier lyrique possède une suavité dans la voix qui continue à s’enrichir.
                                                                                                             Vesselina Kasarova (Ruggiero)

Ce jeune chanteur très élégant, et remarqué lors des masterclasses avec Teresa Berganza en novembre 2003, se voit confier chaque année des rôles de plus en plus complexes. Une valeur montante de l’Opéra de Paris.

Emma Bell (Alcina)

Emma Bell (Alcina)

J’avoue, ce fût une petite déception avec Sonia Prina. Bradamante n’est pas le rôle qui la met le plus en valeur. Il comprend trop peu de passages largo si propices à laisser les nuances noires de son timbre s’exprimer. 

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