Histoire de l'Opéra, vie culturelle parisienne et ailleurs, et évènements astronomiques. Comptes rendus de spectacles de l'Opéra National de Paris, de théâtres parisiens (Châtelet, Champs Élysées, Odéon ...), des opéras en province (Rouen, Strasbourg, Lyon ...) et à l'étranger (Belgique, Hollande, Allemagne, Espagne, Angleterre...).
Philippe Jordan et Waltraud Meier Concert du 23 mai 2012 Opéra Bastille
Claude Debussy Prélude à l'après-midi d'un faune Hector Berlioz Les Nuits d’été Igor Stravinsky Le Sacre du printemps
Bis Maurice Ravel Bolero
Mezzo soprano Waltraud Meier Direction musicale Philippe Jordan Orchestre de l’Opéra National de Paris
Waltraud Meier
Peut-être en hommage à Claude Debussy, le Prélude à l’après-midi d’un faune s'est substitué à Im Sommerwind, idylle pour grand orchestre d'Anton Webern, qui était prévu dans le programme d'origine.
Pourtant, ce poème contemplatif aurait idéalement évoqué l'osmose évidente qui lie dorénavant les musiciens de l'Opéra National de Paris et leur directeur musical, Philippe Jordan.
En effet, depuis les mouvements profondément voluptueux du Prélude, ondins, surlignés par la souplesse tout autant ondoyante et bien connue du chef, jusqu' aux éclats superbement colorés du Sacre du printemps, ce concert apparaît comme la démonstration d'une dynamique mature et prometteuse pour l'avenir, et l'on songe déjà à la prochaine reprise du Ring.
Quant à l'interprétation des Nuits d'été par Waltraud Meier, très éloignée de le finesse toute fraîche que des musiciennes comme Anne-Catherine Gillet ont récemment gravée, elle est le chant nocturne de la représentante la plus expressive de l'art théâtral wagnérien d'aujourd'hui, et c'est donc cette capacité à maîtriser de tels moyens pour en extraire le plus de délicatesse qui s'apprécie autant que les fragilités de son timbre.
Waltraud Meier
L'écriture de Berlioz en devient crépusculaire, et il s'agit ainsi d'admirer et de communier avec une immense artiste qui, d'un point de vue personnel, est en train de laisser une empreinte affective forte pour tout ce qu'elle apporte à l'art lyrique et à sa mise en scène.
Mené à la fois avec humour, poigne et un véritable déchainement sauvage dans les dernières minutes, le Bolero de Ravel vient avec surprise conclure cette soirée, où l’on aura finalement entendu trois musiques de ballets ancrées dans la mémoire parisienne.
Dmitri Hvorostovsky Récital du 21 mai 2012 Théâtre du Châtelet Piano Ivari Ilja
Serge Rachmaninov Près des portes du saint monastère. Elle est belle comme le jour. Le Lilas. La Résurrection de Lazare
Serge Taneïev Tout dort. Menuet. Non, ce n'est pas le vent. La route en hiver. Stalactites. Le coeur bat en repos.
Franz Liszt Oh! Quand je dors. Je ne trouve point la paix. Il m'a été donné de voir sur terre un ange
Piotr Ilitch Tchäikovski Nous étions assis tous les deux. Nuit. Par cette nuit de lune. Le soleil s'est couché. Dans les jours sombres. A nouveau seul, comme avantDmitri Hvorostovsky
Bis DuparcExtase. VerdiCredo de Iago
Régulièrement invité à l'Opéra de Paris entre 2003 et 2008 pour incarner de grands personnages issus de la noblesse - le Comte Almaviva, le Comte di Luna, Simon Boccanegra et le Marquis de Posa -, le baryton sibérien à la blanche chevelure léonine se distingue sur scène par sa (trop?) fière allure, et par un art du chant au charme froid et au timbre voilé.
Il en résulte ainsi d'instables variations entre expressions dissoutes et intonations cinglantes.
Dans l'exercice du récital, Dmitri Hvorostovsky devient inévitablement plus présent, et les mélodies principalement russes de ce soir prennent, sous les couleurs sombres et amères de sa voix, l'expression d'un cœur noir et dur sans affectation.
L'écriture étonnamment âpre des quatre romances de Rachmaninov l'amène à des inflexions justes et significatives, et l'on retrouve dans la seconde partie, plus latine même chez Tchaïkovski, son sens du legato doux mais incolore, frappé d'une émission qui peut être très puissante.
Dmitri Hvorostovsky
Toute la soirée est vouée à la poésie qui exprime autant l'indicible du sentiment amoureux que son souffle violent, sans que cela n'empêche cependant l'artiste de sortir de son intériorité pour saluer le public entre chaque air d'un sourire franc. Le geste est sympathique, mais invite aussi à la distance.
Et si le premier bis, l'Extase (Henri Duparc), prolonge l'atmosphère méditative du récital, le second, le Credo de Iago (Giuseppe Verdi), sacrifie un air d'opéra au goût d'une partie du public pour les numéros démonstratifs, le distrayant sans doute de son ennui, même si l'incarnation est au final bien fade.
Au piano, Ivari Ilja aura joué un rôle essentiel dans le dessin d’un relief musical tendu et poignant.
Einstein on the Beach (Philip Glass) Représentation du 06 mai 2012 Barbican Theater (Londres)
Rôles principaux Helga Davis Kate Moran Antoine Silverman Einstein/Violoniste Jasper Newell Le garçon Charles William Mr Johnson
Mise en scène Robert Wilson Chorégraphie Lucinda Childs
Textes de Christopher Knowles, Samuel M Johnson, Lucinda Childs
Direction musicale Michael RiesmanAntoine Silverman (Einstein) The Philip Glass Ensemble
La résurrection d'un des tout premiers succès de Robert Wilson (Avignon 1976) est un événement qui permet à celles et ceux qui suivent son travail créatif sur les scènes lyriques et théâtrales de revenir aux origines esthétiques du metteur en scène américain.
Il faut reconnaître qu' Einstein on the Beach est un ouvrage assez déroutant, les tableaux qui se succèdent, qu’il s’agisse du train, du tribunal ou des danses, n’évoquent pas directement l’univers du physicien tel qu‘on se l‘imagine à priori.
A vrai dire, la manière dont les rôles clés - juges, témoins, dactylos - sont également répartis entre acteurs blancs et noirs rappelle l'engagement contre les discriminations raciales tel que Bob Wilson l'a vécu dans sa vie personnelle – il a lui même sauvé un adolescent noir sourd-muet des coups des policiers, et l'a par la suite adopté.
Building
Or, fait peu connu, Einstein s'était lui même engagé pour cette cause antiraciste peu après son arrivée aux Etats-Unis, à l'identique de son engagement contre l'antisémitisme tel qu'il le vivait en Allemagne dans les années 20.
Cette empathie avec la sensibilité du scientifique, Wilson la décline aussi lorsque qu'il le représente un peu à l'écart de la scène, en surplomb de l'orchestre, jouant du violon (Antoine Silverman), un instrument de musique qui l'accompagnera toute sa vie.
On voit un être recueilli, se sentant à part des autres, ou du moins différent.
Indissociable de la musique, ne serait-ce par la récurrence des motifs vocaux ou visuels, la scénographie anime les personnages comme des mannequins mécaniques, sans pour autant leur ôter la légèreté de leur humanité.
Spaceship : Caitlin Scranton (Woman with a Telescope)
Mimiques humoristiques et glamour des sonorités de la langue anglaise – à l'instar des inlassables reprises de Kate Moran (Le témoin) "I wasn't tempted to buy one but i was reminded of the fact that i had been avoiding the beach" dans la scène de la prison - se superposent aux élocutions répétitives du chœur et aux rythmes changeant de l’électronique musicale, si bien que - et c’est bien le plus surprenant - l’on reste accroché par un flux permanent qui, s’il n’empêche pas les pensées de voguer vers d’autres sujets, crée une spirale addictive à laquelle on se laisse aller sans lassitude pendant les quatre heures et trente minutes que dure le spectacle sans entracte.
Ce n’est pourtant pas forcément la musique - entièrement sonorisée au point de desservir quelques instruments comme le saxophone - qui produit les émotions les plus profondes mais, par exemple, les simples interludes chantés à capella par le chœur dans la fosse d’orchestre, chacun des artistes accompagnant les paroles de gestes qui en miment la musicalité.
Two Lovers : Kate Moran et Helga Davis
Enfin, les deux derniers tableaux sont comme une apothéose qui explose pour glisser vers un petit moment de simplicité. Evocateur des grands panneaux de contrôle de la ville de Metropolis, le vaisseau spatial renvoie d’intenses vagues lumineuses et sonores, au point d’atteindre le seuil de saturation visuel et auditif. Puis, il y a un basculement soudain vers la scène poétique des deux amoureux silencieux, admirés par un chauffeur de taxi, et enveloppés par les ondes violines de la musique de Philip Glass, un thème que l’on retrouvera dans nombre de ses créations plus tardives.
Roméo & Juliette (Hector Berlioz) Répétition générale du 05 mai 2012 Opéra Bastille
Roméo Hervé Moreau Juliette Aurélie Dupont Père Laurence Nicolas Paul
Chant Stéphanie d'Oustrac, Yann Beuron, Nicolas Cavallier
Chorégraphie Sasha Waltz Direction musicale Vello Pähn
Stéphanie d'Oustrac
Il serait bien dommage de considérer que la version du Roméo et Juliette de Berlioz représentée à l'Opéra Bastille soit destinée exclusivement aux amateurs de ballets. Car si ce spectacle a été créé en octobre 2007 sous l'impulsion de Gerard Mortier, c'est qu'il allie toutes les forces de l'Opéra de Paris, danseurs, musiciens, chœurs, chanteurs solistes, sur une des plus belles musiques d'Hector Berlioz.
Et, afin de mesurer la modernité d'écriture du compositeur français, on peut rappeler que Verdi venait tout juste de composer son premier opéra, Oberto, une semaine avant la création de ce poème symphonique au Conservatoire de Paris (24 novembre 1839).
Aurélie Dupont (Juliette) et Hervé Moreau (Roméo)
Il faut donc aller à ce spectacle en premier lieu pour entendre cette musique vive et subtile, qui recouvre en son cœur le duo d'amour de Roméo et Juliette, un mouvement sublime animé par un ensemble de cordes très important pour l'époque.
Vello Pähn en donne, par ailleurs, une interprétation bien rythmée, lumineuse et lisse, mais l’on prend aussi beaucoup de plaisir à l’écoute des motifs plaintifs puis poétiques du hautbois, et surtout du chant rayonnant et noble de Stéphanie d’Oustrac, une beauté de ligne que l’on retrouve dans toute son allure véritablement divine.
La poésie, on la trouve également dans la chorégraphie de Sasha Waltz qui s’appuie sur un décor simple composé d’un plan refermé, et qui s’ouvre progressivement pour devenir le balcon de Juliette, puis les remparts de la ville, seul univers éclairé sur un fond totalement noir. Elle atteint un moment de grâce fabuleux pendant la scène de la nuit, Aurélie Dupont et Hervé Moreau se livrant à un duo plein de spontanéité et de légèreté, où tous les sentiments, portés par la sensualité de la musique, s‘expriment avec naturel et évidence.
Aurélie Dupont (Juliette), Sasha Waltz et Hervé Moreau (Roméo)
L’ivresse de cette adolescence se retrouve aussi dans les danses heureuses et facétieuses du bal des Capulets.
La dernière partie s’ouvre sur le désespoir de Roméo, banni et solitaire, rendu ici par de vaines tentatives à se hisser sur les murs de Vérone, sans musique, et toute la scène du convoi funèbre, puis du tombeau, s’achève dans une sérénité qui en apaise le poids tragique.
Tout est conçu dans ce spectacle pour renvoyer une énergie traversée de plénitude et de douceur, jusque dans la chaleur des voix du choeur, mais aussi de Yann Beuron et Nicolas Cavallier.
Hamlet (Ambroise Thomas) Représentation du 30 avril 2012 Theater an der Wien Das neue Opernhaus
Hamlet Stéphane Degout Ophélie Christine Schäfer Claudius Phillip Ens Gertrude Stella Grigorian Laërte Frédéric Antoun Le Spectre Jérôme Varnier Polonius Pavel Kudinov Horatio Martijn Cornet Marcellus Julien Behr
Coproduction Théâtre de la Monnaie
Mise en scène Olivier Py Direction musicale Marc Minkowski Wiener Symphoniker Arnold Schoenberg Chor Saxophone Michaela ReingruberStéphane Degout (Hamlet) et Stella Grigorian (Gertrude)
Lorsque l’on s’intéresse de près au travail d’un metteur un scène, il devient passionnant de suivre la logique qui le guide dans le choix des œuvres, les techniques théâtrales et les sentiments personnels développés au fil de ses créations.
Pour l’ouverture de sa dernière saison à la direction du Théâtre de l’Odéon, Olivier Py a porté sur la scène - avec un immense succès - le Roméo et Juliette de Shakespeare, et s’est attaché à décrire la dérive romantique mortelle des jeunes amants.
Puis, au cours de l’hiver, son adaptation française de sa propre pièce créée à Berlin peu avant, Die Sonne [Le Soleil], est apparue comme un manifeste des thèmes qui lui sont chers, signification et sublimation de la souffrance, sens du théâtre, goût pour la beauté classique, prégnance de la culpabilité et du désespoir, identité de genre.
Et même si le Hamlet d’Ambroise Thomas est une adaptation lyrique remaniée de la pièce de Shakespeare, la substance philosophique est suffisamment préservée pour y trouver des ressorts psychologiques à éclairer.
La scénographie repose sur un imposant décor de briques modulable en forme de grand escalier, en dessous duquel se révèle un large plateau pivotant pouvant supporter les cloisons et les estrades des différents appartements du palais.
L'architecture souterraine devient un complexe enchevêtrement d'arceaux, et ses éléments que l'on retrouve fréquemment dans les pièces d'Olivier Py engendrent inévitablement la question du lieu original qui en est l'inspiration.
Stéphane Degout (Hamlet)
Pas de sites champêtres, de jardins en fleurs, de ciel ensoleillé, tout se passe dans cet espace fermé sur lequel pèse l'ombre du meurtre, et Hamlet hante les lieux d'une pénombre à une autre.
Dans ce rôle, Stéphane Degout dessine un Prince saisissant de présence et de mélancolie, mais aussi de froideur. Son timbre est toujours aussi homogène, soutenu par un souffle et un superbe legato qui en font le charme unique. Néanmoins, ce sentiment d'émotions retenues et de détachement provient aussi du manque de contraste des inflexions vocales.
Christine Schäfer (Ophélie)
Acteur simple et convaincant, aucun geste n'est inutile et faux, il est confondant de réalisme au troisième acte, le plus théâtral de l’œuvre. Car, si depuis le prélude les propres scarifications d‘Hamlet - image habituelle chez Olivier Py - répondent au paroles « Je suis le roi de mes propres douleurs » de Richard II, un autre personnage de Shakespeare en proie au doute existentiel, l’impossibilité d’aimer Ophélie du fait de la culpabilité de son père, Polonius, fait perdre toute son âme à Hamlet.
Ce passage symbolique est figuré par la baignoire dans laquelle le Prince se lave de ses blessures, totalement nu, avant d’affronter sa mère. Cette scène ambigüe, on pourrait croire à une scène de purification alors qu'elle en est le contraire, est d’une force étonnante par sa violence et sa dimension œdipienne, la marque d’une damnation irréversible.
Le Meurtre de Gonzague. Au saxo solo, Michaela Reingruber
Stella Grigorian n’a peut être pas une fluidité musicale parfaite, mais elle compense cela par une intense expressivité, quoique un peu surjouée. Elle a de la personnalité, cela se ressent, et son portrait de Gertrude en femme aimante - de tous ses proches - et déchirée est d’une profonde authenticité.
Par de subtils jeux d’ombres, la lutte verbale et physique avec la baryton français préserve autant que possible la pudeur du chanteur, mais le plaisir de la contemplation esthétique pour les admiratrices et admirateurs n’est pas oublié pour autant, une autre valeur incontournable du metteur en scène.
Christine Schäfer (Ophélie) et Stéphane Degout (Hamlet)
De cet enchaînement de tableaux sans temps morts, la scène reconstituant « Le meurtre de Gonzague » est une saisissante démonstration de la force de vie du théâtre - la pièce se joue sur un théâtre miniature évocateur de la Grèce classique - avec, encore et toujours, les codes d’Olivier Py.
On y retrouve la spiritualité du féminin – c'est une très belle femme, Michaela Reingruber, qui interprète le solo de saxophone, instrument nouveau et moderne à l'époque d'Ambroise Thomas – et ce bâtiment est surplombé d'un Dôme sur lequel un personnage travesti joue le rôle de la reine.
Autre très belle scène, celle du suicide d'Ophélie dans le lac simplement représenté par le plateau pivotant qui emporte Christine Schäfer et son air de folie dans la grisaille, un adieu d'une tristesse irrésistible.
Stella Grigorian (Gertrude)
C'est à ce moment précis que la soprano allemande est la plus émouvante, même si la légèreté des coloratures lui échappe, car elle a la sincérité de l'expression et le pathétique d'un timbre singulier avec elle.
Plus avant, son esprit semble un peu ailleurs, moins impliqué, alors qu'on l'avait connue si bouleversante dans La Traviata à l'Opéra Garnier.
Parmi les interventions marquantes, l'humaine douleur de Claudius effondré au pied du mur doit autant à la force de l'image qu'au sens tragique de Phillip Ens, et Jérôme Varnier, dont le diadème est devenu un masque scintillant, révèle la diction la plus claire et incisive de la scène, mais elle est presque trop présente pour suggérer idéalement l'âme surnaturelle du revenant.
On peut imaginer plusieurs raisons au peu de reconnaissance de l'Hamlet d'Ambroise Thomas.
Le drame de Shakespeare y est simplifié et modifié, la musique comprend des platitudes, et les coloratures d'Ophélie sont antithéâtrales. Et en même temps, sa poésie mélancolique, la force théâtrale du 3ème acte et les réminiscences de motifs raffinés le rendent attachant.
Stéphane Degout (Hamlet)
Ainsi, Marc Minkowski oriente son interprétation musicale vers une théâtralité prenante et peu modérée. Elle se conjugue relativement bien avec la mise en scène d'Olivier Py en mettant en valeur la dimension dramatique de l'opéra. C'est un travail sur les couleurs et l'énergie musicale plus que sur la finesse du tissu orchestral, qu'il sera possible de réentendre au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles à partir de l'automne 2013.
Web : Free Opera streaming Thanks to my Eyes (Opéra de la Monnaie de Bruxelles) jusqu’au 04 mai 2012
Ariane à Naxos (Festspielhaus Baden Baden) jusqu’au 10 mai 2012
Orlando (Opéra de la Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 06 juin 2012 Pelléas et Mélisande (Opéra Bastille) jusqu'au 16 juin 2012
Nixon in China (Théâtre du Châtelet) jusqu'au 18 juillet 2012
Don Pasquale (Théâtre des Champs Elysées) jusqu’au 17 août 2012 Parsifal (Théâtre des Champs Elysées) jusqu'au 9 septembre 2012 Le Couronnement de Poppée (Opéra de Lille) jusqu'au 26 septembre 2012
TV : Lyrique et Musique
Mercredi 02 mai 2012 sur Arte à 22H30 Un virtuose sans égal, le violoniste Jascha Heifetz
Dimanche 06 mai 2012 sur France 3 à 00H25 Cosi fan tutte (Mozart)
Avec Lhote, Behle, Piante, Bengtsson, Dalberg, Galitzkaya.
Opéra de Lyon, dir. Montanari, msc Noble.
Dimanche 06 mai 2012 sur Arte à 19H00 Tugan Sokhiev dirige Prokoviev
Roméo et Juliette, suite pour Orchestre
Dimanche 13 mai 2012 sur France 3 à 00H20 Master Classes de Ruggero Raimondi
Dimanche 13 mai 2012 sur Arte à 15H30 Modest Moussorgski, Tableaux d’une exposition
Dimanche 13 mai 2012 sur Arte à 19H00 Symphonie « du nouveau monde ». Andris Nelsons
Mardi 15 mai 2012 sur France 2 à 00H30 Jules César (Haendel)
Avec Natalie Dessay, Lawrence Zazzo, Christophe Dumaux
Mise en scène : Laurent Pelly. Direction : Emmanuelle Haïm
Dimanche 20 mai 2012 sur France 3 à 00H20 Adrienne Lecouvreur (Cilea)
Avec Angela Gheorghiu, Jona Kaufmann.
Mise en scène McVicar. Direction Elder.
Enregistré à Covent Garden
Dimanche 20 mai 2012 sur Arte à 15H30 Antonio Vivaldi: Le phénomène 4 saisons
Dimanche 20 mai 2012 sur Arte à 19H00 Garrick Ohlsson interprète le Concerto pour piano n°1 de Chopin
Lundi 21 mai 2012 sur Arte à 22H10 Stravinsky: Le Rossignol et autres fables
Mise en scène Robert Lepage
Dimanche 27 mai 2012 sur Arte à 19H00 Cécilia Bartoli à Barcelone: Hommage à Maria Malibran
Dimanche 27 mai 2012 sur Arte à 20H40 Jules César (Haendel)
Avec Cecilia Bartoli, Andreas Scholl, Anne Sofie von Otter, Philippe Jaroussky, Christophe Dumaux
Mise en scène : Caurier et Leiser. Direction : Giovanni Antonini
En direct du Festival de la Pentecôte de Salzbourg
Mardi 29 mai 2012 sur France 2 à 00H30 Machinations d'Aperghis.
Levesque, Michel-Dansac, Sacoun, Strosser...