Publié le 28 Janvier 2024

Dans les coulisses de l’Opéra national de Paris
Un reportage de Laetitia Cénac dessiné par Laure Fissore
Editions de La Martinière – Sortie le 22 septembre 2023
ISBN : 978-2-7324-9039-7
Nombre de pages 223

Dans les coulisses de l’Opéra national de Paris – Présentation et Impressions

Depuis son arrivée anticipée à la direction de l’Opéra national de Paris, le 01 septembre 2020, en pleine crise pandémique, Alexandre Neef a eu à cœur de mettre en avant le potentiel humain de l’institution avec la même importance que sa programmation artistique.

Cela s’est d’abord concrétisé, à la demande d’une partie du personnel, par la remise du rapport sur la diversité confié à Pap Ndiaye et Constance Rivière, par le maintien de l’activité de production pendant la période de fermeture des salles au public – on se souvient d’un technicien intermittent remercier pour cela le directeur en direct sur France Musique -, la nomination de Paul Marque en tant qu’Étoile en streaming et en direct dans ce même temps, l’édition d’un DVD ‘Opéra de Paris : une saison (très) particulière’, plus généralement la mise en avant de l’activité chorégraphique et des danseurs au même niveau que l’activité lyrique, l’illustration du programme de la saison 2021/2022 avec les visages des personnels de l’Opéra, et des actions de coopérations avec l’Opéra de Santiago du Chili, le conservatoire de musique, de danse et de théâtre de Guyane, ou bien avec la villa Hegra en Arabie Saoudite.

L'Opéra de Paris à la Villa Hegra, le 17 janvier 2024 (makkahnewspaper.com)

L'Opéra de Paris à la Villa Hegra, le 17 janvier 2024 (makkahnewspaper.com)

La sortie du magnifique livre de Laetitia Cénac, grand reporter à Madame Figaro, et Laure Fissore, artiste voyageuse, intitulé ‘Dans les coulisses de l’Opéra national de Paris’, s’inscrit dans la même logique et permet de comprendre comment le travail de tous les acteurs de l’Opéra, qui emploie 1500 salariés et 250 à 300 employés surnuméraires, s’articule. 

Sur la forme, ce livre se décompose en deux rencontres, l’une avec Alexander Neef, en prologue, et l’autre avec José Martinez, en épilogue. Elles encadrent 9 chapitres qui présentent en premier lieu le déroulement de plusieurs soirées d’opéras en 2022 et 2023 (‘Cendrillon’, ‘La Bayadère’, ‘Faust’, ‘Platée’), puis tout le travail de répétition en amont sur plusieurs spectacles (‘Parsifal’, ‘La Cenerentola’, ‘Ariodante’, ‘Fin de Partie’).

Alexander Neef et José Martinez

Alexander Neef et José Martinez

Puis s’en suit une entrée en profondeur dans le travail et l’organisation des musiciens et des choristes – ils doivent assurer près de 600 services et plus de 300 spectacles par an -, qui se prolonge par une même analyse pour les 154 danseurs du Corps de Ballet, avec lesquels il faut être capable de prévoir 5 distributions pour un spectacle donné sur 20 à 25 représentations.

Vient le temps de la formation avec, d’abord, un focus sur l’Ecole de Danse installée à Nanterre depuis 1987 à la demande de Claude Bessy et sous l’impulsion de Jack Lang – en 2022, 73 garçons et 85 filles y développent leur apprentissage -, et un second focus se porte sur l’Académie créée en 2015 par Myriam Mazouzi pour parfaire la technique des futurs chanteurs professionnels – une interview de Marine Chagnon, Ramon Teobald et Victoria Sitja montre notamment l’importance de la rencontre avec les metteurs en scène -.

La Khovanchtchina

La Khovanchtchina

Nous entrons ensuite dans les métiers de l’illusion pour découvrir une foule d’ateliers et de métiers (flou, modistes, tailleurs et décorateurs de costumes, perruques, maquilleurs, cordonniers et nettoyeurs) proches des artistes puisqu’ils sont chargés de les habiller. Les équipes de Bastille puis de Garnier sont présentées en détail avec leurs particularités. Le Central costume, dirigé par Xavier Ronze, se situe à Garnier et conserve une partie des costumes du répertoire de ballet, le reste étant stocké à Berthier.

Pour tout savoir sur la construction des décors depuis leur conception jusqu’à leur mise en œuvre au cours des spectacles, un grand chapitre est dédié au plateau Bastille où l’on découvre les bureaux d’études, animés par des dessinateurs et des ingénieurs très pointus en modélisation 3D, des ateliers de peinture, des ateliers de matériaux composites - on apprend que les toiles de la dernière reprise de ‘Casse-Noisette’ ont été repeintes et que des paravents ont été refaits en composite pour gagner 30kg de charge -, les ateliers de sculpture, de menuiserie, de serrurerie (pour réaliser l’ossature des grands éléments), les tapissières, les accessoiristes – qui font la même chose que les ateliers mais en plus petit -, et les importantes équipes de machinistes (89 personnes à Bastille et 62 à Garnier) organisées pour gérer jusqu’à 3 spectacles en exploitation et 1 en répétition par semaine dans chaque établissement. Les locaux sont si gigantesques qu’un Airbus A380 pourrait se garer dans les coulisses de Bastille.

La même organisation à Garnier, où se jouent les 3/4 des ballets, est étudiée et notamment la machinerie de scène. On apprend que c’est seulement depuis 1996 que les cintres sont électrifiés (il y en a 10 et 83 porteuses de 26m de haut pour manipuler les décors).

Le central costumes - Palais Garnier (Mars 2016)

Le central costumes - Palais Garnier (Mars 2016)

Un autre passionnant chapitre décrit le fonctionnement des ateliers Berthier où sont stockés les décors de Garnier. Ces locaux ont été construits par Charles Garnier avec l’appui de Gustav Eiffel suite à l’incendie en janvier 1894 des magasins de la rue Richer. 80 % du trafic des 17 remorques spécifiquement conçues circule à destination de Garnier, car cet édifice datant du Second Empire ne permet pas de laisser passer par ses grilles les conteneurs de décors standardisés. Berthier opère donc un rôle de sas de conversion.

Plus de 6000 toiles et 60000 vêtements y sont également entreposés.
Et pour stocker son patrimoine historique composé de 16000 partitions, la Bibliothèque-Musée dirigée par Mathias Auclair joue un véritable rôle d’Institution de Conservation auprès de l’Opéra.

Charles-Edouard et Nicolas - Protocole

Charles-Edouard et Nicolas - Protocole

Enfin, un dernier chapitre est laissé à l’organisation managériale en abordant le rôle de ‘Tour de contrôle’ de Martin Ajdari, chargé de coordonner les actions découlant des décisions prises par le directeur général, celui de Jean-Yves Kaced qui a la double casquette de directeur du développement et du mécénat de l’Opéra et de directeur de l’AROP (association constituée le 8 juillet 1980 et qui aligne 23 Millions d’euros de mécénat fin 2023, soit près de 10% du budget de l’institution), ou celui de la direction administrative et financière chargée de suivre le budget de fonctionnement de 240 millions d’euros, dont 100 millions d’euros proviennent de subventions de l’État français.

Le rôle des Cercles Berlioz, Noverre, et Lully qui aident les activités lyriques et chorégraphiques est aussi essentiel.

Façade de l'Opéra Bastille

Façade de l'Opéra Bastille

Le spectateur n’est pas oublié puisqu’il est le sujet privilégié de la direction de l’Expérience spectateur et marketing (140 personnes), qui cherche à fidéliser ces 40 à 45% de spectateurs qui, chaque soir, dans la salle, viennent pour la première fois à l’opéra – on ne peut s’empêcher de sourire à ceux qui prétendent, dans le milieu artistique, journalistique ou bien des passionnés, connaître ce que veulent les spectateurs -.

Pour valoriser la programmation artistique, l’Opéra de Paris réalise par ailleurs ses propres captations et dispose de sa propre plateforme de diffusion, Paris Opera Play.

Impossible de ne pas évoquer les préparatifs de la célébration des 150 ans de l’ouverture du Palais Garnier – qui eut lieu au début de la 3e République le 05 janvier 1875 -. Un documentaire est envisagé à cette occasion, ainsi qu’un gala d’anniversaire fin janvier 2025.

Un glossaire conclusif permet de mieux comprendre le jargon du théâtre et notamment les 4 points cardinaux, cour, jardin, face, lointain, pour les quatre endroits situés respectivement à droite, à gauche, en avant et en arrière de la scène lorsque l'on est face à elle.

La Bayadère

La Bayadère

Toutes ces activités sont ainsi approfondies en faisant intervenir des interviews d’artistes invités tels Benjamin Bernheim, qui rappelle l’importance d’avoir des artistes et des metteurs en scènes en phase avec leur temps, Guillaume Gallienne, qui précise sa méthode d’écoute des œuvres, ou bien Robert Carsen pour qui l’opéra est le meilleur moyen de casser le rapport au temps.

La voix est cependant surtout laissée au personnel de l’Opéra, les inspecteurs principaux, Charles-Edouard et Nicolas, qui racontent des histoires drôles et surprenantes sur le public, les danseurs étoiles et le sens qu’ils veulent donner à leur présence, les chefs des différents services et leur multiples contraintes de planning, d’espace ou de ressources, les artistes des chœurs et leur rapport aux autres personnels – très touchante anecdote sur Mariame Clément qui avait appris par cœur les prénoms des 60 choristes de la production de ‘Cendrillon’ -, et l’on apprend mille nuances entre les différentes fonctions, entre une maîtresse de ballet et un professeur de danse, que l’on peut jouer un Mozart et un Wagner chaque soir dans les deux théâtres ou bien deux Puccini, qu’il peut y avoir chaque soir sur le plateau 300 personnes, ce qui fait le coût réel d’une production, bien plus que les décors qui, eux, sont amortis avec le temps.

Mariame Clément - Cendrillon (26 mars 2022)

Mariame Clément - Cendrillon (26 mars 2022)

Ainsi, le fait de découvrir les noms et prénoms de tous ces intervenants ainsi que leurs visages dessinés à la main en noir et blanc, de voir des scènes de vie de plateau, de travail en atelier, de réunions, ou de pauses café aux Associés, peintes en couleurs pastel, renforce l’attache affective à cette organisation humaine que chaque personne prise individuellement ne soupçonne pas forcément. Un musicien peut alors découvrir à la lecture de ce livre ce que fait un machiniste, tout comme un régisseur va découvrir les états d’âmes des danseurs, ou bien un personnel de l’accueil va prendre fait de la taille de l’activité des accessoiristes et de leurs multiples compétences.

La nécessité de sortir de l’entre-soi, de s’ouvrir le plus possible à la société, d’inclure toutes ses composantes – le programme ‘Dix mois d’École et d’Opéra’ créé en 1991 participe à ce rôle inclusif -, est véritablement saillante tout au long des échanges, une urgence depuis les crises sociale et sanitaire de 2020 et 2021.

Atelier de couture - Palais Garnier (Mars 2016)

Atelier de couture - Palais Garnier (Mars 2016)

La vision qui en ressort, riche et complexe, est celle d’une organisation aux multiples ramifications qui sont interdépendantes, et l’on se rend compte de la responsabilité écrasante de la direction du planning et de la production qui doit tout prévoir 3 ans à l’avance et avoir le meilleur état de synthèse possible de tous les projets en cours et à développer.

Et en même temps, il ne s’agit que d’extraits de deux années de vie lyrique et chorégraphique rapportés en scènes imaginées sous une forme artistique qui replace l’humain dans son rapport à la technique professionnelle. 

Absolument indispensable pour aborder la vision d’ensemble du métier de l'Opéra et en tirer une meilleure conscience.

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Publié le 25 Janvier 2024

Die Walküre (Richard Wagner – Munich, 26 juin 1870)
Représentation du 21 janvier 2024
Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles

Siegmund Peter Wedd
Sieglinde Nadja Stefanoff
Wotan Gábor Bretz
Brünnhilde Ingela Brimberg
Fricka Marie-Nicole Lemieux
Hunding Ante Jerkunica
Gerhilde Karen Vermeiren
Ortlinde Tineke Van Ingelgem
Waltraude Polly Leech
Schwertleite Lotte Verstaen
Helmwige Katue Lowe
Siegrune Marie-Andrée Bouchard-Lesieur
Grimgerde Iris van Wijnen
Rossweisse Christel Loetzsch

Direction musicale Alain Altinoglu
Mise en scène Romeo Castellucci (2024)
Dramaturgie Christian Longchamp
Orchestre symphonique de la Monnaie

Coproduction Gran Teatro Del Liceu (Barcelone)

Alors qu’une série de ‘Ring’ commence à émerger dans nombre de maisons d’opéras pour célébrer en 2026 les 150 ans de la création de ce cycle qui représente l’aboutissement dramaturgique de l’art lyrique, l’approche qu’a initié Romeo Castellucci en novembre dernier avec le prologue, ‘L’Or du Rhin’, épurée et symbolique tout en préservant la lisibilité des différents caractères, se renforce au cours de la première journée, ‘Die Walküre’, dans une noirceur qui réserve des images de toutes beautés.

Gábor Bretz (Wotan)

Gábor Bretz (Wotan)

Le premier acte présente Siegmund et Sieglinde comme deux êtres humains de conditions modestes et fragiles. Au cours de la tempête d’ouverture, une réminiscence du passé de l’étranger suggère ce qu’il a violemment enduré sur un champ de bataille pour sauver une enfant. Et son costume, avec seulement le bras gauche armuré, montre l’attention du metteur en scène à rester fidèle au récit que le protagoniste principal fait de son état physique, un homme brisé.

Peter Wedd (Siegmund) et Nadja Stefanoff (Sieglinde)

Peter Wedd (Siegmund) et Nadja Stefanoff (Sieglinde)

Lorsque le couple entre dans la demeure de Hunding, un gigantesque œil, probablement extrait d’une œuvre religieuse dont aime souvent s’inspirer le plasticien italien, à l’instar de ce qu’il fit dans sa version de ‘Tannhäuser’ à Munich, signe en apparence la présence de Wotan qui surveille la scène du seul œil qui lui reste. Mais à y regarder de plus près, il s’agit du regard d’un agneau, la pureté de l’amour.

Au milieu de quelques meubles mouvants, un vrai chien loup noir se faufile autour de son maître représenté en inquiétant oiseau noir, lui qui participa à la traque contre Siegmund, et qu’il va bientôt reconnaître.

Nadja Stefanoff (Sieglinde) et Peter Wedd (Siegmund)

Nadja Stefanoff (Sieglinde) et Peter Wedd (Siegmund)

La scène de reconnaissance entre le frère et la sœur se dégage momentanément de l’obscurité avant qu’ils ne s’enlacent pour former un tableau où des fleurs apparaissent, comme par magie, dans les bras de Sieglinde, leur amour incestueux se réalisant sous une coulée euphorique de sang. ‘Sœur, que fleurisse à nouveau le sang des Wälsungs !’, Romeo Castellucci prend le texte au mot pour en faire des images d’une troublante poésie.

Nadja Stefanoff (Sieglinde) et Peter Wedd (Siegmund)

Nadja Stefanoff (Sieglinde) et Peter Wedd (Siegmund)

Retour ensuite au Walhalla, plongé dans les ténèbres depuis que la malédiction d‘Alberich y a précipité tous les Dieux, l’existence de Wotan étant dorénavant totalement manipulée par le destin.

L’arrivée de Fricka convie un autre symbole biblique, la colombe. A travers une scène absolument fascinante, une douzaine de ces oiseaux porteurs de paix, contrôlés par des intervenants recouverts de blanc, sont lâchés en toute liberté, et il vrai qu’il est étonnant d’admirer la facilité avec laquelle ils se laissent manipuler, au risque que le spectateur, hypnotisé, perde le fil du discours.

La déesse en saisit deux qu’elle tue en assumant son désir d’éliminer les deux Wälsung – il s’agit à ce moment là d’un jeu d’illusion car elle se saisit en fait de deux jouets animés – . On repense à l'impressionnante scène de Kundry tenant un serpent blanc autour du poignet dans la version de ‘Parsifal’ conçue par Castellucci sur cette même scène 13 ans auparavant.

Marie-Nicole Lemieux (Fricka)

Marie-Nicole Lemieux (Fricka)

Wotan, complètement dépassé par la situation, s’accroche à sa tête de Buddha peinte en noir. Son esprit ne sera plus jamais tranquille. Le sort sanglant de Siegmund est scellé, et malgré la vaillance de Brünnhilde, il sera tué sur une lande surmontée de l’épée Notung, autre image chrétienne de l’agneau qui attend d’être transpercé.

Cette même puissance de l’image réelle s’exprime au dernier acte, lorsque de somptueux chevaux noirs s’installent en fond de scène alors que les Walkyries, venues ramasser les corps des soldats morts au combat, en forment des tableaux vivants qui figurent Marie tenant le corps de son fils sur ses genoux, l’entaille à l’abdomen étant noire. Les corps nus des figurants rappellent aussi la grâce de la vie qui disparaît dans ces massacres.

Et l’effet de surprise est total à la dernière scène d’adieux sereine et touchante de Wotan à Brünnhilde, de par la manière avec laquelle un simple écran lumineusement blanc est amené à pivoter mystérieusement pour finalement s’affaisser doucement sur le corps de la Walkyrie, tel un livre se refermant sur une histoire.

Ingela Brimberg (Brünnhilde) et Gábor Bretz (Wotan)

Ingela Brimberg (Brünnhilde) et Gábor Bretz (Wotan)

Il faut dire que l’alchimie entre la scène et la fosse d’orchestre est totale, ce que l’on espère toujours dans un opéra de Wagner, et particulièrement pour ceux issus de sa maturité créative. Alain Altinoglu porte à nouveau l’Orchestre symphonique de la Monnaie à son meilleur en veillant à l’équilibre et à l’étendue des textures, insufflant volume et souplesse avec une attention à la transparence qui permettent d’apprécier tous les détails de l’orchestration. Les cors sont somptueusement élégiaques, les autres cuivres beaucoup plus gainés, et malgré la taille modeste de la salle, les ensembles de cordes créent énormément d’espace, le tout respirant une humanité à l’image de ce qui se joue sur scène.

Peter Wedd (Siegmund)

Peter Wedd (Siegmund)

Peter Wedd et Nadja Stefanoff incarnent le couple de jumeaux. Leur vérité dramatique, lui en anti-héros intérieurement torturé et elle douée d’un lyrisme aux accents pénétrants, équilibre leur intensité plus modérée, mais crée aussi une attache naturelle, ce qui accentue le rendu de la fragilité de ces deux êtres abandonnés dans un monde animal et monstrueux.

Ante Jerkunica (Hunding)

Ante Jerkunica (Hunding)

En Hunding, Ante Jerkunica impose une présence vocale bien marquée avec du mordant et du métal dans la voix, toujours très fort à dessiner des caractères au sang froid qui semblent imperméables à toute sensibilité, et Marie-Nicole Lemieux fait entendre chez Fricka un déchaînement de fureur formidable, dans un portrait qui se veut totalement inflexible.

Gábor Bretz est lui aussi très convaincant à jouer ce Wotan expressif au timbre saillant mais qui sait émouvoir, en particulier au dernier acte, tout en le situant, grâce également à la mise en scène, à mi chemin entre les humains et les Dieux dominants.

Ingela Brimberg (Brünnhilde) et Gábor Bretz (Wotan)

Ingela Brimberg (Brünnhilde) et Gábor Bretz (Wotan)

C’est donc véritablement Ingela Brimberg qui inscrit Brünnhilde dans la lignée des héroïnes avec lesquelles tout semble possible. Son impulsivité ne se fait pas au détriment de l’homogénéité de la voix qu’elle maîtrise fièrement dans les moments les plus tendus, et elle figure une détermination qui s’exprime dans cette capacité à porter une superbe et puissante longueur de souffle sans aucune faille, avec une pointe de sévérité.

Enfin, les ensembles de Walkyries du dernier acte sont d’une très grande force en opposition complète avec les corps nus inanimés qu’elles tirent sur scène, et de cette vigueur se distingue Marie-Andrée Bouchard-Lesieur (Siegrune) éclatante d’enthousiasme.

Marie-Nicole Lemieux (Fricka) et Marie-Andrée Bouchard-Lesieur (Siegrune)

Marie-Nicole Lemieux (Fricka) et Marie-Andrée Bouchard-Lesieur (Siegrune)

L’accroche que construit ce spectacle en engendrant progressivement des images qui interrogent, tout en maintenant une cohérence entre toutes ses composantes musicales, théâtrales et dramaturgiques, donne beaucoup de joie à l’attente des deux épisodes suivants prévus au cours de la prochaine saison. De quoi compenser la déception du dernier ‘Ring’ de Bayreuth.

Ante Jerkunica, Peter Wedd, Nadja Stefanoff, Alain Altinoglu, Ingela Brimberg, Romeo Castellucci et son équipe de production, Gábor Bretz, Marie-Nicole Lemieux, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur et Christian Longchamp

Ante Jerkunica, Peter Wedd, Nadja Stefanoff, Alain Altinoglu, Ingela Brimberg, Romeo Castellucci et son équipe de production, Gábor Bretz, Marie-Nicole Lemieux, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur et Christian Longchamp

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Publié le 23 Janvier 2024

Jules César (Georg Friedrich Haendel - King's Theatre Haymarket de Londres, le 20 février 1724)
Représentations du 20 et 30 janvier 2024
Palais Garnier

Giulio Cesare Gaëlle Arquez
Tolomeo Iestyn Davies
Cornelia Wiebke Lehmkuhl
Sesto Emily d'Angelo
Cleopatra Lisette Oropesa
Achilla Luca Pisaroni
Nireno Rémy Bres
Curio Adrien Mathonat

Direction Musicale Harry Bicket
Mise en scène Laurent Pelly (2011)

A l’occasion des 300 ans de la création de l’ouvrage le 20 février 1724 au King’s Theatre de Londres, l’Opéra national de Paris reprend la production de ‘Giulio Cesare’ montée par Laurent Pelly en 2011, et en confie l’interprétation à son propre orchestre, une première depuis 1997 (‘Giulio Cesare’ sous la direction d’Ivor Bolton), les œuvres baroques étant habituellement confiées à des spécialistes tels 'Les Arts Florissants', 'Les Musiciens du Louvre' ou bien 'Le Concert d’Astrée'.

Gaëlle Arquez (Giulio Cesare)

Gaëlle Arquez (Giulio Cesare)

Cette ouverture du répertoire s’inscrit ainsi dans la même logique observée avec Gluck dont les deux dernières reprises d’’Iphigénie en Tauride’ (2016 et 2021) ont aussi été assurées par l’Orchestre de l’Opéra de Paris.

Harry Bicket a donc accepté de délaisser pour un temps ‘The English Concert’, et il entraîne les musiciens de la maison dans une lecture juvénile qui soigne la rondeur et la douceur du son. La pâte sonore est constamment fluide et brillamment polie, et le chef d’orchestre britannique s’assure de l’excellente continuité entre la vivacité instrumentale et l’expressivité vocale des chanteurs.

Lisette Oropesa (Cleopatra)

Lisette Oropesa (Cleopatra)

Dans cette mise en scène, la cohérence dramatique est délaissée au profit d’une vision qui consiste à faire revivre, dans l’entrepôt d’un musée qui pourrait être celui du Caire, les personnages de l’antiquité, tout en y mêlant la vie du personnel agissant sans les voir.

Cela permet d’introduire des scènes humoristiques, mais aussi de maintenir un regard distancié avec le passé colonialiste. La profusion de bustes et de statues, de la lionne mycénienne à l’Auguste Caesar, a aussi le pouvoir d’inspirer chez le spectateur un imaginaire qui lui permette de développer sa propre théâtralité intérieure.

Lisette Oropesa (Cleopatra)

Lisette Oropesa (Cleopatra)

A l’occasion de cette reprise, il se dégage de la part des solistes une unité d’ensemble fort plaisante à écouter, d’autant plus que la plupart des chanteurs ne sont pas des spécialistes du répertoire baroque.

Lisette Oropesa est par tempérament naturellement sensationnelle dans le rôle de Cléopâtre, très à l’aise à défier les aspects virtuoses de son personnage, mais elle fait aussi entendre une richesse de teintes vocales qui lui donne de la densité. Dans les fameux lamenti ‘Se pietà di me non senti, giusto ciel’ et ‘Piangerò la sorte mia’, elle n’hésite d’ailleurs pas à laisser filer des affects qui ajoutent subtilement de la vérité à la souffrance qu’elle exprime.

Rémy Bres (Nireno) et Lisette Oropesa (Cleopatra)

Rémy Bres (Nireno) et Lisette Oropesa (Cleopatra)

Nireno, le confident de la Reine égyptienne, est interprété par Rémy Bres, 26 ans, jeune contre-ténor avignonnais qui fait ses début à l’Opéra de Paris, et qui a déjà fréquenté l’année dernière, à Rome et à Leipzig, un autre rôle de cet ouvrage, Tolomeo.

Le timbre est chaleureux, rond et mélancolique, ce qui donne le sentiment d’une touchante candeur nimbée de séduction dans son air ‘Chi perde un momento di un dolce contento’, vif et scintillant, un air ajouté par Haendel peu après la création et réintroduit à l’occasion de cette production.

Wiebke Lehmkuhl (Cornelia)

Wiebke Lehmkuhl (Cornelia)

Profondément languide, Wiebke Lehmkhul rapproche l’auditeur de la noirceur retenue de Cornelia avec une tessiture d’une très belle noblesse, et Emily d'Angelo, dont la ligne androgyne fascine toujours autant, fait entendre la fureur de Sesto avec des traits violemment fauves et boisés dans la voix qui contribuent à lui donner un caractère fabuleusement perçant.

C’est d’autant plus saisissant qu’une fois revenue pour les saluts, la mezzo-soprano canadienne offre au public un sourire d’un charme absolument fou.

Emily d'Angelo (Sesto)

Emily d'Angelo (Sesto)

Et dans le rôle titre qu’elle a incarné au Théâtre des Champs-Élysées au printemps 2022, Gaëlle Arquez investit la carrure de cet Empereur vieillissant avec une conviction assez confondante, en faisant bien ressentir sa nature dépressive. Les lignes vocales sont souples, joliment moirées, avec de très fins effets filés, mais aussi un mordant sensible sans noirceur excessive.

Gaëlle Arquez (Giulio Cesare) et Lisette Oropesa (Cleopatra)

Gaëlle Arquez (Giulio Cesare) et Lisette Oropesa (Cleopatra)

Son hôte, l’odieux Tolomeo, est incarné par un contre-ténor passionné par l’univers haendélien, Iestyn Davies, qui joue de son assurance avec style, les couleurs du timbre se rapprochant d’ailleurs de celui de Rémy Bres en Nireno.

Iestyn Davies (Tolomeo)

Iestyn Davies (Tolomeo)

Enfin, Luca Pisaroni est un interprète d’Achilla d’une pleine autorité et Adrien Mathonat fait résonner en Curio un ébène dense et aristocratique.

Un grand plaisir mélodique soigné, qui s’apprécie pour les caractères inspirants et contrastés qui traversent cette histoire, dont la trame mêle de façon proche humour et douleur dans un cadre artistique très évocateur.

Wiebke Lehmkuhl, Lisette Oropesa, Harry Bicket, Gaëlle Arquez et Emily d'Angelo

Wiebke Lehmkuhl, Lisette Oropesa, Harry Bicket, Gaëlle Arquez et Emily d'Angelo

Egalement, le compte-rendu de la création en Janvier 2011:

Giulio Cesare (Dessay - Zazzo msc Pelly) au Palais Garnier

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Publié le 17 Janvier 2024

Derya Türkan et Erdal Erzincan – Musique alévi et bektashi
Concert du 13 janvier 2024
Théâtre de la Ville – Les Abbesses

Kamânche Derya Türkan
Bağlama Erdal Erzincan 

Minorité religieuse musulmane qui connut une forte répression sous l’empire Ottoman dès le XVIe siècle, l’alévisme bektashisme est une spiritualité qui touche 16 millions de Turcs d’Anatolie et qui se veut libre dans l’interprétation du Coran. La femme est l’égale de l’homme, et l’alcool n’est pas interdit.

Derya Türkan (Kamânche) et Erdal Erzincan (Bağlama)

Derya Türkan (Kamânche) et Erdal Erzincan (Bağlama)

Le principal opposant de Recep Tayyip Erdogan à l’élection présidentielle de 2023 était Kemal Kiliçdaroglu qui se revendiquait de ce courant. Il obtint 48% des voix.

Le retour de Derya Türkan et Erdal Erzincan au théâtre des Abbesses, deux ans après leur premier duo donné en première mondiale en ce lieu, est l’occasion de découvrir les mélodies inspirantes issues du confins de l’Anatolie.

Derya Türkan (Kamânche)

Derya Türkan (Kamânche)

Le Kamânche de Derya Türkan, sobre et constitué de trois cordes, est un instrument dont les origines profondes sont perses. 

Joué avec un archet – anciennement, cette vièle s’appréhendait manuellement avec une technique staccato -, il en sort une sonorité virtuose très fine, majestueusement étirée et imprégnée d’authenticité, qui évoque des horizons lointains, comme des chants tournés vers les cieux qui touchent l’âme très haut.

Erdal Erzincan (Bağlama)

Erdal Erzincan (Bağlama)

Erdal Erzincan y mêle le son délicat et intime du Bağlama, un luth présent de la Grèce jusqu’en Iran en passant par le Caucase et la Turquie. Le musicien s’est intéressé très jeune à cet instrument, et il en joue parfois tout en interprétant de poétiques mélodies au chant vibré qui traduisent une joie, ou bien une peine, on ne sait, profondément nostalgique.

La salle est pleine, le public extrêmement attentif, et l’envoûtement chaleureux se vit en totale communion avec l’esprit d’une région éloignée et située à la jonction de l’Europe et des traditions orientales.

Derya Türkan (Kamânche) et Erdal Erzincan (Bağlama)

Derya Türkan (Kamânche) et Erdal Erzincan (Bağlama)

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Publié le 13 Janvier 2024

Iphigénie en Tauride (Henry Desmarest / André Campra – Théâtre Royal de l'Académie royale de musique, le 06 mai 1704)
Version de concert du 09 janvier 2024
Théâtre des Champs-Élysées

Iphigénie Véronique Gens
Pylade Reinoud Van Mechelen
Oreste Thomas Dolié
Thoas David Witczak
Electre Olivia Doray
Diane Floriane Hasler
L’Ordonnateur / L’Océan Tomislav Lavoie
Un habitant de Délos / Triton / Le Grand Sacrificateur Antonin Rondepierre
Isménide, Première habitante de Délos / Première nymphe / Première prêtresse Jehanne Amzal
Deuxième habitante de Délos / Deuxième nymphe / Deuxième prêtresse Marine Lafdal-Franc

Direction musicale Hervé Niquet
Orchestre et Chœur Le Concert Spirituel            
              Reinoud Van Mechelen (Pylade)
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles


Depuis 2022, Hervé Niquet et Le Concert Spirituel sont engagés dans l’enregistrement pour le label Alpha Classics d’une tétralogie baroque incluant ‘Ariane et Bacchus’ (Marin Marais – 1696), ‘Médée’ (Marc-Antoine Charpentier – 1693), ‘Iphigénie en Tauride’ (Henry Desmarest et André Campra - 1704) et ‘Persée’ (Jean-Baptiste Lully – 1682).

Jehanne Amzal (Isménide) et Véronique Gens (Iphigénie)

Jehanne Amzal (Isménide) et Véronique Gens (Iphigénie)

Si ‘Persée’ célèbre le règne de l’opéra courtisan sous Lully, ‘Ariane et Bacchus’ et ‘Médée’ sont représentatifs de l’après Lully qui ne trouvera pas son public, alors que ‘Iphigénie en Tauride’ d’Henry Desmarest, complété par Campra – pour le prologue et une grande partie du dernier acte principalement -, fera partie de la douzaine de titres les plus joués à l’Académie royale de musique au début du XVIIIe siècle avant l’avènement de Rameau. Cette tragédie inspirée d’Euripide sera même montée jusqu’en 1762 avec quelques ajouts composés par Pierre-Montan Berton.

Depuis, une résurrection partielle eut lieu le 10 octobre 1999 au Théâtre Montansier de Versailles, mais dans une version réduite enregistrée par France Musique.

Hervé Niquet et Le Concert Spirituel

Hervé Niquet et Le Concert Spirituel

L’histoire reprend le mythe d’Iphigénie abandonnée par Agamemnon et sauvée par Diane, tout en faisant intervenir Electre qui a suivi Oreste après le meurtre de Clytemnestre.

Thoas l’a faite prisonnière et veut la faire sienne en échange de la vie de son frère et de son ami, Pylade, arrivés en Tauride pour enlever l’image de Diane et laver Oreste de son acte vengeur envers sa mère. Diane apparaît une première fois pour tenter d’apaiser les tourments de ce dernier.

Malgré sa fureur, Thoas libère les Grecs, mais Oreste et Pylade accusent à tord Electre d’avoir céder au Roi.

Olivia Doray (Electre) et Reinoud Van Mechelen (Pylade)

Olivia Doray (Electre) et Reinoud Van Mechelen (Pylade)

Ce dernier, sous la menace de l’Oracle puis du Dieu Océan, qui désapprouve sa tendance à la compassion, retrouve finalement une ligne politique dure envers les Grecs. Iphigénie se désespère d’avoir à sacrifier les étrangers. 

Oreste se présente à elle et lui raconte le sort advenu à Agamemnon et Clytemnestre au Palais de Mycènes. Sur le parvis du Temple de Diane, ils se reconnaissent avec surprise en tant que frère et sœur, mais lorsque Thoas ordonne aux Scythes de détruire les Grecs armés par Iphigénie, Diane réapparaît pour foudroyer le Roi et les sauver. 

La malédiction des Atrides est ainsi levée sur Oreste et Iphigénie, et Electre peut enfin aimer Pylade.

Reinoud Van Mechelen (Pylade) et Thomas Dolié (Oreste)

Reinoud Van Mechelen (Pylade) et Thomas Dolié (Oreste)

La première impression qui frappe à la redécouverte de cet ouvrage oublié est la plasticité marine de l’orchestre, composé de plus de 50 musiciens et 25 choristes, une sorte de mer noire mélancolique dominée par les cordes qui imprègnent l’auditeur d’un son riche et continûment fourni. Et il est vrai que sur l’île de Tauride, les vents, les océans et leurs Dieux sont omniprésents. Le charme poétique des mélodies s’y entremêle et les mots préservent la dignité sentimentale de tous les personnages, un héritage du modèle lullyste.

La musique n’est pas véritablement théâtrale, mais elle permet d’entendre de charmants alliages tels le duo entre Electre et Pylade ‘Le ciel est sensible à nos larmes’, et aussi une impressionnante correspondance entre le voile orchestral noir et le chant d’Iphigénie, au début du quatrième acte, ‘C’est trop vous faire violence’.

L’œuvre s’apprécie comme un beau tableau vivant dépeint avec une personnalité austère qui s’infiltre subrepticement dans l’âme, et Hervé Niquet en restitue avec Le Concert Spirituel une homogénéité de couleur et une unité dans le mouvement qui valorise la qualité immersive des ambiances sonores. La luminosité du chœur s’y incorpore naturellement.

Floriane Hasler (Diane)

Floriane Hasler (Diane)

C’est avec beaucoup de plaisir que l’on retrouve Véronique Gens dans le rôle de l’Iphigénie de Desmarest, bien moins dramatique que celle de Gluck, dont la soyeuse noirceur est d’un très bel effet surtout dans la seconde partie, en suggérant un sentiment tragique resserré et contenu, alors qu’Olivia Doray offre à Electre une fraîcheur attendrissante qui surprend quand on sait quel personnage en a fait Strauss.

Fidèle à ses portraits très tourmentés, Thomas Dolié incarne un Oreste écorché et théâtral qui cherche à exprimer le ressenti viscéral du frère d’Iphigénie, alors que Reinoud Van Mechelen induit de son chant clair et doux un charme qui s’accorde harmonieusement à celui d’ Olivia Doray.

Antonin Rondepierre (Triton)

Antonin Rondepierre (Triton)

Et c’est avec une splendide éloquence vocale que Floriane Hasler impose d’emblée une Diane très forte avec une grande capacité de droiture qui saisit le spectateur par sa perfection classique. L’impression est grave et humaine, sans la moindre arrogance.

Quand on connaît le terrible Thoas de Gluck, celui de Desmarest est bien moins impressionnant et David Witczak n’arrive pas à lui donner ce surplus d’ampleur qui devrait mieux imposer ce personnage vindicatif.

Olivia Doray (Electre) et Véronique Gens (Iphigénie)

Olivia Doray (Electre) et Véronique Gens (Iphigénie)

Parmi les rôles secondaires, Antonin Rondepierre, en Triton, se démarque sensiblement par la fine intelligibilité et subtilité de son chant très léger, et Tomislav Lavoie (L’Océan), Jehanne Amzal et Marine Lafdal-Franc, en prêtresses, complètent cet ensemble avec conviction.

Connaissant ce qu’écrivirent bien plus tard Wagner ou Debussy, on a une écoute un peu particulière à cet ouvrage marqué par un continuo lancinant singulièrement prononcé.

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Publié le 3 Janvier 2024

L’année 2024 sera marquée par deux éclipses de Soleil, l’une totale, le 08 avril 2024, qui traversera le Mexique, les États-Unis et le Canada et sera fortement médiatisée car elle touchera des dizaines de millions de personnes, et la seconde, le 02 octobre 2024, qui sera cette fois annulaire et se produira sur la pointe sud du Chili et de l’Argentine après être passée sur l’Île de Pâques.

Il n’y aura cependant pas d’éclipse totale de Lune visible depuis la Terre, et seule une éclipse partielle de Lune à 8% sera visible depuis Paris le 18 septembre 2024 matin.

Pour observer les planètes et les photographier, Mercure connaîtra ses plus belle matinées le 08 janvier, le 07 septembre et le 20 décembre 2024, ainsi que la soirée du 25 mars, Saturne embellira les nuits d’août et septembre, et Jupiter celles de novembre. Quant à Vénus, elle ne redeviendra intéressante à suivre qu’à partir du 20 décembre 2024 soir, et il faudra attendre la nuit de Noël et l'hiver 2024/2025 pour profiter de la planète Mars.

Vénus et Mars (en bas à droite en arrière plan du chapiteau de la colonne de Juillet de la Place Bastille) photographiées le 02 mars 2023

Vénus et Mars (en bas à droite en arrière plan du chapiteau de la colonne de Juillet de la Place Bastille) photographiées le 02 mars 2023

Par ailleurs, la comète Tsuchinshan-ATLAS (C/2023 A3), découverte fin février 2023 depuis l’Afrique du Sud, pourrait être fort spectaculaire à voir à l’œil nu à partir du 12 octobre 2024 jusqu’à la fin du mois, si elle survit à son passage au plus près du Soleil le 27 septembre.

Enfin, l’occultation de Saturne par la Lune le 21 août 2024 sera un immanquable.

Le carnet de notes ci-après marque les périodes favorables d'observation des planètes (les dates de début et fin correspondent aux moments où leur diamètre apparent atteint 95% de leur maximum annuel) et les conditions sont données pour Paris en heure locale.

Conjonction Lune-Vénus-Antarès-Mercure du 08 janvier 2024 à 7h30, horizon Sud-Est

Conjonction Lune-Vénus-Antarès-Mercure du 08 janvier 2024 à 7h30, horizon Sud-Est

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
01 janvier 21h15 Uranus dans le ciel du soir 180° 58° Ø 3,7’’
07 janvier 8h00 Mercure dans le ciel du matin 135° 7,5° Ø 7,4’’
08 janvier 7h30 Conjonction Lune-Vénus-Antarès-Mercure 135° Zone de 20°x7°
18 janvier 19h00 Conjonction Lune-Jupiter 175° 55° Ecart de 2°
Conjonction Lune-Jupiter photographiée en surplomb du Génie de la Liberté, Place de la Bastille, le jeudi 18 janvier 2024 à 18h55.

Conjonction Lune-Jupiter photographiée en surplomb du Génie de la Liberté, Place de la Bastille, le jeudi 18 janvier 2024 à 18h55.

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
07 février 19h10 Uranus dans le ciel du soir 190° 58° Ø 3,6’’
27 février 20h15 Début période lumière zodiacale 270°   Absence de Lune
11 mars 20h30 Fin période lumière zodiacale

270°

  Absence de Lune
13 mars 20h00 Conjonction Lune-Jupiter 260° 30° Ecart de 5°
25 mars 19h50 Mercure dans le ciel du soir 275° 10,5° Ø 7,7’’
Mercure dans le ciel du soir le 25 mars 2024 à 19h50, horizon Ouest

Mercure dans le ciel du soir le 25 mars 2024 à 19h50, horizon Ouest

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
08 avril 20h15 Eclipse totale de Soleil du Mexique au Québec 150° 70° Durée 4mn30
10 avril 21h20 Conjonction Lune-Jupiter 280° 17° Ecart de 3,5°
01 juin 04h20 Conjonction Lune-Neptune 105° 10° Ecart de 1°
29 juin 03h57 Alignement Jupiter-Mars-Lune-Saturne et passage de l'ISS 75° 10° Zone de 75°
Trajectoire de l'éclipse totale de Soleil du 08 avril 2024 (© http://xjubier.free.fr/)

Trajectoire de l'éclipse totale de Soleil du 08 avril 2024 (© http://xjubier.free.fr/)

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
12 juillet 03h50 Saturne en fin de nuit     145° 30° Ø 18,2’’
15 juillet 04h00 Conjonction Uranus-Mars 80° 15° Ecart de 0,8°
12 août 00h00 Maximum de l’Essaim des Perséides     Dans toutes les directions
15 août 05h00 Conjonction Mars-Jupiter 90° 32° Ecart de 0,5°
21 août 05h25 Occultation de Saturne par la Lune 220° 27° Durée 1h
23 août 04h30 Uranus dans le ciel du matin 115° 45° Ø 3,6’’
Début de l'occultation de Saturne par la Lune, le 21 août 2024 à 05h25

Début de l'occultation de Saturne par la Lune, le 21 août 2024 à 05h25

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
03 septembre 05h30 Début période lumière zodiacale 90°   Absence de Lune
07 septembre 06h30 Mercure dans le ciel du matin 80° 7,5° Ø 6,8’’
08 septembre 01h50 Saturne en milieu de nuit 180° 33° Ø 19,2’’
16 septembre 05h15 Fin période lumière zodiacale 90°   Absence de Lune
18 septembre 04h13 Début de l’éclipse partielle de Lune 223° 28° Maximum de 8%
18 septembre 05h15 Fin de l’éclipse partielle de Lune 238° 21°  
22 septembre 01h40 Neptune en milieu de nuit 180° 39° Ø 2,36’’
Trajectoire de l'éclipse annulaire de Soleil du 02 octobre 2024 (© http://xjubier.free.fr/)

Trajectoire de l'éclipse annulaire de Soleil du 02 octobre 2024 (© http://xjubier.free.fr/)

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
02 octobre 21h05 Eclipse annulaire de Soleil à L’île de Pâques 67° Durée 6mn
12 octobre 20h10 Comète Tsuchinshan-Atlas 260° Magnitude 0,85
14 octobre 20h10 Comète Tsuchinshan-Atlas 255° 10° Magnitude 1,15
14 octobre 20h10 Conjonction Saturne-Lune 130° 20° Ecart de 1°
16 octobre 20h10 Comète Tsuchinshan-Atlas 255° 16° Magnitude 1,55
18 octobre 20h10 Comète Tsuchinshan-Atlas 250° 20° Magnitude 2
29 octobre 03h40 Jupiter en fin de nuit 180° 63° Ø 45,8’’
Trajectoire de la comète Tsuchinshan-Atlas du 13 au 21 octobre 2024 à 20h10, horizon Ouest

Trajectoire de la comète Tsuchinshan-Atlas du 13 au 21 octobre 2024 à 20h10, horizon Ouest

Jour Heure Evènements Azimut Hauteur Commentaires
02 novembre 19h00 Comète Tsuchinshan-Atlas 235° 31° Magnitude 4,9
05 novembre 20h50 Saturne en début de nuit 180° 32° Ø 18,2’’
17 novembre 00h40 Uranus en milieu de nuit 180° 60° Ø 3,8’’
04 décembre 17h50 Conjonction Lune-Vénus 210° 10° Ecart de 5°
07 décembre 00h45 Jupiter en milieu de nuit 180° 63° Ø 48,2’’
20 décembre 08h00 Mercure dans le ciel du matin 135° Ø 7,4’’
20 décembre 18h15 Vénus dans le ciel du soir 210° 17° Ø 20’’
25 décembre 03h00 Mars dans le ciel du matin 180° 64° Ø 13,9’’
Conjonction Lune-Vénus le 04 décembre 2024 à 18h00, horizon Sud-Ouest

Conjonction Lune-Vénus le 04 décembre 2024 à 18h00, horizon Sud-Ouest

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Rédigé par David

Publié dans #Astres

Publié le 1 Janvier 2024

Casse-Noisette (Piotr Ilitch Tchaïkovski – Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, le 18 décembre 1892)
Représentation du 31 décembre 2023
Opéra Bastille

Clara Sae Eun Park
Drosselmeyer / Le Prince Germain Louvet
Luisa Bianca Scudamore
Fritz Antoine Kirscher
La Mère Anémone Arnaud
Le Père Sébastien Bertaud
La Grand-Mère Ninon Raux
Le Grand-Père Cyril Chokroun

Direction musicale Andrea Quinn
Chorégraphie Rudolf Noureev (19 décembre 1985), d’après Marius Petipa et Lev Ivanov

Avec les Étoiles, les Premières danseuses, les Premiers danseurs, le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris et la participation des élèves de l’École de danse.
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœurs d’enfants de l’Opéra national de Paris.

Le 1er septembre 1983, alors âgé de 45 ans, Rudolf Noureev devient directeur de la plus ancienne compagnie de danse au monde, celle de l’Opéra de Paris fondée par Louis XIV en mars 1661. Une première proposition lui avait bien été faite en 1973, mais il souhaitait à cette époque poursuivre sa carrière de danseur international.

Sae Eun Park (Clara) et Germain Louvet (Le Prince)

Sae Eun Park (Clara) et Germain Louvet (Le Prince)

Au moment de sa nomination, l’institution ne connaît de lui, en tant que chorégraphe, que le 3e acte de ‘La Bayadère (Les Ombres)' et ‘Don Quichotte’, tous deux inspirés de Marius Petipa.

Viendront au Palais Garnier ‘Raymonda’ (novembre 1983), ‘La Tempête’ (mars 1984) sur une musique de Tchaïkovski, ‘Bach suite’ (avril 1984) en collaboration avec Francine Lancelot, ‘Roméo et Juliette’ (octobre 1984) sur une musique de Prokofiev, ‘Le Lac des Cygnes’ (décembre 1984), et ‘Washington Square’ (juin 1985) en association avec Jean-Claude Carrière.

Casse-Noisette (Eun Park Louvet Quinn Noureev) Opéra de Paris

L’opposition de culture entre son niveau d’exigence et sa dureté, d’une part, et le rythme encadré des artistes de la maison, d’autre part, sera source de fortes tensions, mais une adaptation réciproque entre son caractère et la mentalité administrative du système va se faire jour au début de la saison 1985-1986.

Cette confrontation au réel se retrouve ainsi en filigrane dans la nouvelle version de ‘Casse-Noisette’ qu’il présente en décembre 1985 à la veille de Noël, version retravaillée de ses précédentes productions créées successivement à Stockholm (1967), Londres (1968), Milan (1969), Buenos Aires (1971) et Berlin (1979).

Sae Eun Park (Clara), Antoine Kirscher (Fritz) et les enfants (Ecole de danse)

Sae Eun Park (Clara), Antoine Kirscher (Fritz) et les enfants (Ecole de danse)

Dans ce conte adapté par Alexandre Dumas de l’œuvre de E.T.A Hoffmann, Clara subit le soir de Noël les comportements et réflexions oppressants des adultes et enfants de son entourage qui l’empêchent de profiter naturellement de la joie qu’apporte Drosselmeyer avec ses cadeaux.

Et la nuit, la jeune fille en fait des cauchemars sous forme de rats, de chauve-souris et de danses, jusqu’à ce que son chevalier, l'incarnation de celui qui rend les choses possibles en écartant le monde bourgeois et son besoin de contrôle sur les autres, intervienne pour la rendre à ses rêves, une aspiration que vit en lui-même Noureev à travers l'élaboration de son art.

Un miroir, relativement adouci, est donc tendu à la société.

Sae Eun Park (Clara)

Sae Eun Park (Clara)

Pour cette 144e représentation jouée dans cette chorégraphie, nous retrouvons Germain louvet en Drosselmeyer et en Prince, un rôle qu’il avait dansé lors de la dernière reprise en décembre 2014, et Sae Eun Park qui se voit interpréter à Paris, avec une technique française, le premier ballet qu’elle vit sur scène grâce à son grand-père, où elle fait vivre avec beaucoup de vérité la lassitude d’un monde cloisonné, et l’idéal d’un autre monde plus beau et plus vaste.

La danseuse étoile coréenne est en effet de bout un bout un modèle de légèreté, une Clara intelligente par son sens de l’observation, par sa précision de geste, par l’extension des bras et des jambes mus avec une douceur caressante fortement attendrissante.

Germain Louvet (Le Prince) et Sae Eun Park (Clara)

Germain Louvet (Le Prince) et Sae Eun Park (Clara)

Elle trouve en Germain Louvet un partenaire fiable et très stable, en belle harmonie avec la ligne de mouvement de sa partenaire, dans un rôle où il fait preuve d’une certaine abnégation pour laisser Sae Eun Park exprimer en profondeur la grâce et le désir de bonheur de Clara.

Germain Louvet (Le Prince) et Sae Eun Park (Clara)

Germain Louvet (Le Prince) et Sae Eun Park (Clara)

En première partie, et avant que les solistes ne passent au premier plan, les grands ensembles menés par les élèves de l’École de danse, dans les rôles des enfants comme ceux des soldats et des rats, sont réjouissants par leur vitalité, et l’arrivée des chevaux-jupons conserve, malgré les ans, une magie souriante irrésistible

Florimond Lorieux et Camille Bon (Danse arabe)

Florimond Lorieux et Camille Bon (Danse arabe)

Au second acte, les danses arabes (excellents Camille Bon et Florimond Lorieux!), espagnoles et russes ont un pouvoir sensuel et des traits de vivacité toujours aussi prégnants, même si leur nature folklorique date beaucoup aujourd’hui, et les trois acrobates, Micah Levine (nouvel entrant dans le Corps de ballet), Samuel Akins (artiste invité) et Ryosuke Miwa (issu du CNDMSP), sont tous trois reliés par une bonne cohésion à travers leur chorégraphie impulsive et enjouée.

Les grands ensembles complexes et formels, ‘Les flocons’ et ‘La valse des fleurs’, sont eux aussi réussis avec ce pouvoir d’illustrer la magie de la musique qui est un grand moment de détente de l’esprit pour l’auditeur.

Les flocons

Les flocons

Mais le plus saisissant réside probablement dans la direction d’Andrea Quinn, cheffe britannique indépendante, ancienne directrice musicale du Royal Ballet de Londres et du New-York City Ballet, qui, avec beaucoup d’inspiration, insuffle de l’élan aussi bien aux danseurs qu’aux musiciens en déployant un formidable relief orchestral riche en contrastes et couleurs, tirant des traits d’une vivacité bien marquée et une souplesse de mouvement fastueuse, tout en faisant vivre une intensité en fosse d’une splendide sensualité.

Germain Louvet (Le Prince) et Sae Eun Park (Clara)

Germain Louvet (Le Prince) et Sae Eun Park (Clara)

Avec un grand sens de la vibration à fleur de peau elle ne lâche rien en tension scénique et musicale, mais elle sait aussi poser une solide assise dans les grands ensembles pour maintenir l’homogénéité collective, et une telle réussite que l’on ne rencontre pas toujours à l’occasion des ballets classiques, donne énormément envie de la réentendre à l’occasion d’une éventuelle reprise du diptyque 'Iolanta / Casse-Noisette' imaginé par Dmitri Tcherniakov pour le Palais Garnier en 2016.

Car revoir la conception de Noureev permet aussi de mesurer à quel point le travail de Tcherniakov avec cinq chorégraphes contemporains rend beaucoup plus de force au monde ‘petit-bourgeois’ de Clara, ainsi qu’au romantisme de sa relation au Prince, et cela avec beaucoup plus d’humour.

Andrea Quinn

Andrea Quinn

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Publié le 1 Janvier 2024

TV-Web Janvier 2024 Lyrique et Musique

Chaînes publiques

Lundi 01 janvier 2024 sur France 2 à 11h15
Concert du Nouvel An 2024 à Vienne (1ère partie)

Lundi 01 janvier 2024 sur France 2 à 12h15
Concert du Nouvel An 2024 à Vienne (2d partie)

Lundi 01 janvier 2024 sur France 2 à 13h50
Escapades viennoises

Lundi 01 janvier 2024 sur France 2 à 14h50
Gautier Capuçon : "Un été en France"

Lundi 01 janvier 2024 sur Arte à 18h40
Concert du Nouvel An 2024 à la Fenice de Venise

Lundi 01 janvier 2024 sur France 4 à 21h10
Concert du Nouvel An 2024 à Vienne

Lundi 01 janvier 2024 sur France 4 à 23h15
Gautier Capuçon : "Un été en France"

Mardi 02 janvier 2024 sur France 4 à 21h10
Pierre et le Loup (Prokofiev) - Court métrage d'animation de Gordon Béziat

Mardi 02 janvier 2024 sur France 4 à 21h40
Piccolo, Saxo et Compagnie - Court métrage d'animation de Gordon Béziat

Mardi 02 janvier 2024 sur France 4 à 22h25
Les quatre saisons d'Antoine - Court métrage d'animation de Gordon Béziat

Mercredi 03 janvier 2024 sur Arte à 23h45
Coppelia (Jeff Tudor) - Film musical d'après le ballet de Léo Delibes (1870)

Vendredi 05 janvier 2024 sur France 5 à 21h00
Casse-Noisette (Tchaikovski) - Chor. Rudolf Noureev - Opéra national de Paris

Samedi 06 janvier 2024 sur Arte à 15h10
La "folie" de Louis II - Neuschwanstein, le château enchanté

Samedi 06 janvier 2024 sur Arte à 19h05
Golda Schultz au Festival de Salzbourg 2023

Dimanche 07 janvier 2024 sur France 3 à 00h15
Fortunio (Messager) - Opéra Comique - dm Langrée - ms Podalydès

Dimanche 07 janvier 2024 sur Arte à 18h25
Kristine Opolais à Kaunas - Gala lyrique en Lituanie

Dimanche 07 janvier 2024 sur Arte à 23h50
Loïe Fuller - Danser la lumière

Lundi 08 janvier 2024 sur Arte à 01h15
Voyage d'hiver - Cycle de lieder de Franz Schubert interprété par Samuel Hasselhorn

Dimanche 14 janvier 2024 sur France 3 à 00h20
Mon premier Lac des Cygnes - chor. Karl Paquette

Dimanche 14 janvier 2024 sur France 5 à 14h35
La Périchole (Offenbach) - Théâtre des Champs-Elysées - dm Minkowski - ms Pelly

Dimanche 14 janvier 2024 sur Arte à 18h40
Bruce Liu interprète Rachmaninov - Concerto pour piano n° 2

Lundi 15 janvier 2024 sur Arte à 00h05
Nous sommes à l'antenne ! 100 ans d'orchestres radiophoniques en Europe

Lundi 15 janvier 2024 sur Arte à 01h00
Santtu-Matias Rouvali dirige Sibelius et Tchaïkovski

Mardi 16 janvier 2024 sur France 4 à 21h00
Tsuzamen à la Philharmonie de Paris

Mardi 16 janvier 2024 sur France 4 à 22h18
Orchestre de l'Opéra de Paris et Gustavo Dudamel : Concert inaugural

Mardi 16 janvier 2024 sur France 4 à 23h43
Festival de Sablé-sur-Sarthe - Les larmes de la Vierge par Les Talens Lyriques

Samedi 20 janvier 2024 sur France 5 à 14h55
Les trésors du Paris haussmannien

Dimanche 21 janvier 2024 sur France 3 à 00h15
Soirée Maurice Béjart - Opéra national de Paris

Dimanche 21 janvier 2024 sur Arte à 18h45
Abbado dirige la "Résurrection" de Mahler (Documentaire)

Dimanche 21 janvier 2024 sur Arte à 23h35
Call Me Dancer - De Mumbai à New York (réalisation Leslie Shampaine)

Lundi 22 janvier 2024 sur Arte à 01h05
John Neumeier - Dona Nobis Pacem (Donne-nous la paix)


Lundi 22 janvier 2024 sur Arte à 18h05
Invitation au voyage : Chostakovitch à Saint-Petersbourg

Mardi 23 janvier 2024 sur Arte à 01h55
John Neumeier : Ghost Light - Avec le Ballet de Hambourg

Vendredi 26 janvier 2024 sur Arte à 02h45
Un opéra pour un Empire

Dimanche 28 janvier 2024 sur Arte à 05h05
Cecilia Bartoli and Friends

Dimanche 28 janvier 2024 sur France 5 à 14h35
Jean-François Zygel : Mon Schubert à moi

Dimanche 28 janvier 2024 sur Arte à 18h25
Claudio Abbado dirige le "Requiem" de Mozart

Dimanche 28 janvier 2024 sur Arte à 23h50
Hamlet (Thomas) - Opéra national de Paris - dm Dumoussaud - ms Warlikowski

Mardi 30 janvier 2024 sur France 4 à 21h00
Rudolf Noureev, l'attraction céleste

Mardi 30 janvier 2024 sur France 4 à 22h55
Concert privé chez Daniel Barenboim

TV-Web Janvier 2024 Lyrique et Musique

Mezzo et Mezzo HD

Mercredi 03 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
'I Capuleti e i Montecchi' de Bellini à l'Opernhaus Zürich

Vendredi 05 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
Mozart : Idomeneo - Opéra Royal de Wallonie-Liège

Vendredi 05 janvier 2024 sur Mezzo à 22h50
Offenbach : La Belle Hélène - Opéra de Lausanne

Samedi 06 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
A Midsummer Night’s Dream de Britten à l'Opéra de Lille

Dimanche 07 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
'L'Orfeo' de Monteverdi à l'Opéra Comique de Paris

Mardi 09 janvier 2024 sur Mezzo à 23h30
Lully : Atys - Opéra de Versailles

Mercredi 10 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
Verdi : Rigoletto - Opernhaus Zürich

Vendredi 12 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
William Christie dirige 'Titon et l'Aurore' de Mondonville à l'Opéra Comique

Vendredi 12 janvier 2024 sur Mezzo à 23h05
Dukas : Ariane et Barbe-Bleue - Opéra National de Lyon

Samedi 13 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
'Eugène Onéguine' de Tchaïkovski à la Monnaie de Bruxelles

Dimanche 14 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
Mozart : Idomeneo - Opéra Royal de Wallonie-Liège

Mardi 16 janvier 2024 sur Mezzo à 23h10
Grétry: La Caravane du Caire - Opéra Royal, Versailles

Mercredi 17 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
Verdi : Aida - Gran Teatre del Liceu

Vendredi 19 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
Mozart : Les Noces de Figaro - Staatsoper Berlin

Vendredi 19 janvier 2024 sur Mezzo à 23h30
Verdi: La Traviata - Aida Garifullina - Opéra de Monte-Carlo

Samedi 20 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
'La Femme sans ombre' de Strauss à Baden-Baden

Dimanche 21 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
William Christie dirige 'Titon et l'Aurore' de Mondonville à l'Opéra Comique

Mardi 23 janvier 2024 sur Mezzo à 23h50
'I Capuleti e i Montecchi' de Bellini à l'Opernhaus Zürich

Mercredi 24 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
'Arabella' de Strauss au Teatro Real de Madrid

Vendredi 26 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
'L'Orfeo' de Monteverdi à l'Opéra Comique de Paris

Vendredi 26 janvier 2024 sur Mezzo à 23h50
A Midsummer Night’s Dream de Britten à l'Opéra de Lille

Samedi 27 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
Jonas Kaufmann chante 'Werther' de Massenet à l'Opéra de Paris

Dimanche 28 janvier 2024 sur Mezzo HD à 21h00
'Adriana Lecouvreur' de Cilea à l'Opéra Royal de Wallonie Liège

Mercredi 31 janvier 2024 sur Mezzo à 20h30
Die Tote Stadt de Korngold au Staatsoper de Munich

TV-Web Janvier 2024 Lyrique et Musique

Web : Opéras en accès libre (cliquez sur les titres pour les liens directs avec les vidéos)

Sur Operavision, Culturebox, Arte Concert etc...

                            Illimité

Placido Domingo, l'homme aux mille vies

La Traviata (Chorégies d'Orange 2016) avec Domingo, Jaho, Meli

Le Barbier de Séville (Chorégies d'Orange 2018) avec Peretyatko, Sempey, Hotea

Roberto Alagna - Ma vie est un opéra

Le Royaume des Deux-Siciles (Roberto Alagna)

Patrick Dupond, un danseur chez les étoiles

Michaël Denard, le « prince » de l'Opéra de Paris

Le Lac des Cygnes, l'Ambitieux projet de Tchaïkovski

Maria Callas - Il était une voix

Body and Soul (Opéra national de Paris)

Dans les coulisses de Casse-Noisette

Anna Karenine (Mariinsky)

Accès Live avec Rim'K à l'Opéra Bastille pour « Le Lac des Cygnes »

Accès live à l'Opéra Garnier dans les coulisses de « La Cenerentola »Le Requiem de Verdi (Chorégies d'Orange)

 

                           Janvier 2024

'Amazon' par Lea Desandre, Thomas Dunford et l'Ensemble Jupiter  jusqu'au 01 janvier 2024

Mon premier Lac des Cygnes (Karl Paquette - Mogador)  jusqu'au 02 janvier 2024

Soirée Maurice Béjart (Opéra national de Paris)  jusqu'au 05 janvier 2024

Les Noces de Figaro (Festival d'Aix-en-Provence 2021)  jusqu'au 07 janvier 2024

La Bohème (Film Franco Zeffirelli)  jusqu'au 07 janvier 2024

La Bohème (Film Franco Zeffirelli - le documentaire)  jusqu'au 08 janvier 2024

Pierre et le Loup  jusqu'au 09 janvier 2024

"Zarathoustra" & "Les Planètes" - Musée des Techniques de Spire jusqu'au 10 janvier 2024

Tosca (Arènes de Vérone 2023) jusqu'au 12 janvier 2024

Didon et Enée (Grand Theatre del Liceu) jusqu'au 14 janvier 2024

'Pina' jusqu'au 14 janvier 2024

Le lac des cygnes par Rudolf Noureev (Opera de Vienne - 1964) jusqu'au 14 janvier 2024

Le lac des cygnes par Rudolf Noureev - Le documentaire jusqu'au 15 janvier 2024

Idomeneo (Festival d'Aix-en-Provence 2022) jusqu'au 15 janvier 2024

Fortunio (Opéra Comique) jusqu'au 16 janvier 2024

Christian Spuck : Bovary (Staatsoper Berlin) jusqu'au 17 janvier 2024

Edda Moser - Reine de la nuit jusqu'au 19 janvier 2024

De Keersmaeker - Dialogue avec Bach (Documentaire) jusqu'au 19 janvier 2024

Hunyadi Laszlo (Hungarian State Opera) jusqu'au 21 janvier 2024

À l’ombre des grands châteaux - Neuschwanstein jusqu'au 21 janvier 2024

Mon premier Lac des Cygnes (Karl Paquette - Mogador)  jusqu'au 21 janvier 2024

Carmen (Opéra Comique) jusqu'au 22 janvier 2024

Lakmé (Opéra Comique) jusqu'au 23 janvier 2024

Christmas in Vienna 2023 jusqu'au 23 janvier 2024

Les artistes de l'académie de l'Opéra national de Paris (dm Dudamel) jusqu'au 23 janvier 2024

Rufus Wainwright - "Unfollow the Rules" à Los Angeles jusqu'au 25 janvier 2024

Emmanuelle Haïm dirige Haendel avec les Berliner Philharmoniker jusqu'au 26 janvier 2024

Peter Grimes (Polish National Opera & Ballet) jusqu'au 28 janvier 2024

                           Février 2024

Giulio Cesare (Opéra national des Pays-Bas) jusqu'au 01 février 2024

Golda Schultz (Festival de Salzburg) jusqu'au 04 février 2024

Il Signor Bruschino (Rossini In Wildbad) jusqu'au 11 février 2024

Rossini Watch Party (World Opera Day) jusqu'au 11 février 2024

Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris) jusqu'au 13 février 2024

Orchestre symphonique des jeunes d’Ukraine (Young Euro Classic 2023) jusqu'au 17 février 2024

Il Viaggio a Reims (Rossini Opera Festival) jusqu'au 18 février 2024

Le Carnaval des animaux jusqu'au 18 février 2024

Hamlet (Opéra national de Paris) jusqu'au 26 février 2024

Requiem de Mozart - Claudio Abbado (Festival de Lucerne) jusqu'au 26 février 2024

Callas versus Tebaldi jusqu'au 29 février 2024

                          Mars 2024

Callas chante des airs d'opéras - Opéra de Paris 1958 jusqu'au 01 mars 2024

Maria Callas chante 'Tosca' - Le documentaire jusqu'au 01 mars 2024

Jean-Sébastien Bach : Oratorio de Noël (Elbphilharmonie) jusqu'au 06 mars 2024

La Périchole (Théâtre des Champs-Elysées) jusqu'au 07 mars 2024

Les Noces de Figaro (Opera Ballet Vlaanderen) jusqu'au 08 mars 2024

Carl Philipp Emanuel Bach : Magnificat (Cathédrale St Pierre de Brême) jusqu'au 08 mars 2024

Cassandra (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 14 mars 2024

Mirga Grazinyte-Tyla (Radio France) jusqu'au 15 mars 2024

Fauteuils d'Orchestre - Pati (Théâtre des Champs-Elysées) jusqu'au 16 mars 2024

Un Lac des Cygnes (Semperoper Dresde) jusqu'au 16 mars 2024

Notre Dame de Paris (Opéra national de Paris) jusqu'au 21 mars 2024

Un chant de Noël (ballet de Opéra national de Finlande) jusqu'au 21 mars 2024

La "folie" de Louis II - Neuschwanstein, le château enchanté jusqu'au 21 mars 2024

Falstaff (Opéra de Lille) jusqu'au 22 mars 2024

Musique en fête (Chorégies d'Orange) jusqu'au 26 mars 2024

La Pucelle d'Orléans (Deutsche Opera am Rhein) jusqu'au 29 mars 2024

Fauteuils d'Orchestre - Radulovic (Théâtre des Champs-Elysées) jusqu'au 29 mars 2024

Hamlet (Opéra national de Paris) jusqu'au 30 mars 2024

La Chauve-Souris (Bayerische Staatsoper) jusqu'au 30 mars 2024

Asmik Grigorian (Philharmonie de Paris) jusqu'au 31 mars 2024

L'année dernière à Marienbad (Film d'Alain Resnais) jusqu'au 31 mars 2024

Hammer (Alexander Ekman) jusqu'au 31 mars 2024

Piaf : le concert idéal jusqu'au 31 mars 2024

                       Avril 2024

Carmen (Opéra Comique) jusqu'au 02 avril 2024

Kristine Opolais à Kaunas (Gala Lyrique en Lituanie) jusqu'au 04 avril 2024

Messe en si mineur (Chapelle Royale de Versailles) jusqu'au 08 avril 2024

Le Jacobin (National Theatre Brno) jusqu'au 08 avril 2024

Gala Verdi (Teatro Regio Parma) jusqu'au 10 avril 2024

Le Concert de Paris 2023 jusqu'au 13 avril 2024

Requiem de Verdi - Claudio Abbado (Berlin) jusqu'au 18 avril 2024

Le Chant de la Terre - Claudio Abbado (Berlin) jusqu'au 18 avril 2024

Récital Pene Pati (Dvorak Rudolfinum de Prague) jusqu'au 19 avril 2024

Dona Nobis Pacem - Neumeier (Ballet de Hambourg) jusqu'au 19 avril 2024

Ghost Light - Neumeier (Ballet de Hambourg) jusqu'au 20 avril 2024

Magic Mozart ... Concert spectaculaire! jusqu'au 21 avril 2024

Il Barbiere di Siviglia (Garsington Opera) jusqu'au 24 avril 2024

Salomé (Opéra de Hambourg) jusqu'au 26 avril 2024

La Bohème (Théâtre des Champs-Elysées) jusqu'au 28 avril 2024

                          Mai 2024

Carmen (Chorégies d'Orange 2023) jusqu'au 03 mai 2024

Zoraidandi Granata (Wexford Opera Festival) jusqu'au 03 mai 2024

Carmen (Chorégies d'Orange) jusqu'au 08 mai 2024

Le cinéma d'Howard Shore - Le Seigneur des anneaux jusqu'au 13 mai 2024

L'Agneau de Dieu (Lithuanian National Opera & Ballet) jusqu'au 18 mai 2024

Ligeti, compositeur de l’extraterrestre jusqu'au 19 mai 2024

L'Ours (Klaipeda State Music Theater) jusqu'au 19 mai 2024

Otello (Poznan Opera) jusqu'au 25 mai 2024

Bastarda - Le Couronnement (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 28 mai 2024

Bastarda - La tournée royale (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 28 mai 2024

Bastarda - Mary, Reine d'Ecosse (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 28 mai 2024

Bastarda - Tuer une Reine (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 28 mai 2024

Bastarda - Miroirs brisés (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 28 mai 2024

Bastarda - La Reine de la Farce (La Monnaie de Bruxelles) jusqu'au 28 mai 2024

Maria Callas chante 'Tosca' jusqu'au 29 mai 2024

La Source (Opéra national de Paris) jusqu'au 29 mai 2024

                          Juin 2024

Dans les coulisses de Roméo et Juliette (Opéra national de Paris) jusqu'au 02 juin 2024

Maria de Buenos Aires (Grand Théâtre de Genève) jusqu'au 03 juin 2024

Masque of Might (Opera North) jusqu'au 03 juin 2024

Don Carlo (Scala de Milan 2023) jusqu'au 05 juin 2024

Vissi d'Arte : Gala Maria Callas jusqu'au 06 juin 2024

Haendel : Flavio, re de' Longobardi (Bayreuth Baroque 2023) jusqu'au 07 juin 2024

Lili Elbe (Theater St Gallen) jusqu'au 08 juin 2024

Il Turco in Italia (Teatro Real de Madrid) jusqu'au 09 juin 2024

Suor Angelica - L'Enfant et les sortilèges (New National Theatre Tokyo) jusqu'au 15 juin 2024

Casse-Noisette (Opéra national de Paris) jusqu'au 19 juin 2024

Giselle (Opéra national de Bordeaux) jusqu'au 19 juin 2024

Fauteuils d'Orchestre - Maria Callas (Palais Garnier) jusqu'au 19 juin 2024

La Vie parisienne (Théâtre des Champs-Elysées) jusqu'au 25 juin 2024

Il Giustino (Drottningholm Court Theater) jusqu'au 26 juin 2024

Don Carlo (Scala de Milan 2023) jusqu'au 27 juin 2024

Concert du nouvel an de l'Orchestre national de France (Radio France) jusqu'au 28 juin 2024

Concert du nouvel an du Philharmonique de Vienne (1ère partie) jusqu'au 29 juin 2024

Concert du nouvel an du Philharmonique de Vienne (2d partie) jusqu'au 29 juin 2024

Concert du nouvel an à Venise jusqu'au 29 juin 2024

Innocence (Festival d'Aix-en-Provence 2021) jusqu'au 30 juin 2024

                           Juillet 2024

Innocence (Festival d'Aix-en-Provence 2021) jusqu'au 01 juillet 2024

La Chauve-Souris (Croatian national Theatre in Zagreb) jusqu'au 09 juillet 2024

L'incoronazione di Poppea  (Gran Theatre del Liceu de Barcelone) jusqu'au 11 juillet 2024

Andrea Chénier (Teatro Comunale di Bologna) jusqu'au 12 juillet 2024

Wozzeck (Festival d'Aix-en-Provence 2023) jusqu'au 12 juillet 2024

L'opéra de quat'sous (Festival d'Aix-en-Provence 2023) jusqu'au 12 juillet 2024

Picture a day like this (Festival d'Aix-en-Provence 2023) jusqu'au 13 juillet 2024

Gala d'opéra - Classic Open Air Hannover jusqu'au 14 juillet 2024

Valuska (Hungarian State Opera) jusqu'au 19 juillet 2024

                          Août 2024

Nereydas (Festival de Grenade 2023) jusqu'au 02 août 2024

Orchestre des Champs-Elysées (Festival de Grenade 2023) jusqu'au 02 août 2024

Hyuk Lee (Palais Royal) jusqu'au 27 août 2024

                           Septembre 2024

Christiane Eda-Pierre, en scène jusqu'au 05 septembre 2024

Dalibor (Théâtre national de Prague) jusqu'au 10 septembre 2024

Valer Sabadus (Bayreuth Baroque 2023) jusqu'au 14 septembre 2024

Bruno de Sa (Festival d'Ambronay 2023) jusqu'au 24 septembre 2024

Il était une fois Casse-Noisette (Karl Paquette - Châtelet) jusqu'au 25 septembre 2024

Télémaque et Calypso (Festival d'Ambronay 2023) jusqu'au 29 septembre 2024

                          Octobre 2024

Pietari Inkinen dirige Caplet, Ravel et Rimski-Korsakov - Avec Fatma Saïd jusqu'au 4 octobre 2024

Requiem de Mozart (Festival d'Ambronay) jusqu'au 06 octobre 2024

Viva Napoli! (Festival d'Ambronay) jusqu'au 07 octobre 2024

Les Chemins de Bach / Un Voyage à Lübeck (Chapelle royale de Versailles) jusqu'au 10 octobre 2024

Britten - War Requiem (Château de Prague) jusqu'au 16 octobre 2024

                          Novembre 2024

On Danse Chez Vous : Mehdi Kerkouche (Chaillot) jusqu'au 08 novembre 2024

Marco Tutino : La ciociara (Wexford Festival Opera 2023) jusqu'au 18 novembre 2024

                          Décembre 2024

Grand concert symphonique Saint-Saëns (Auditorium de Radio France) jusqu'au 14 décembre 2024

Ballet National de España (Festival de Grenade 2023) jusqu'au 18 décembre 2024

Concert de Noël (Philharmonique de Radio France) jusqu'au 21 décembre 2024

 

                           Février 2025

Voix des Outre-mer (Amphithéâtre de l'Opéra Bastille) jusqu'au 20 février 2025

                           Mars 2025

Fidelio courte animation jusqu'au 01 mars 2025

Maria Callas au cinéma jusqu'au 03 mars 2025

Vivaldi et Mozart au musée du Louvre jusqu'au 24 mars 2025

 

                           Juin 2025

Jour de fête chez Offenbach (Radio France) jusqu'au 22 juin 2025

 

                         Septembre 2025

Angelin Preljocaj : La visite (Picasso Danse) jusqu'au 19 septembre 2025

 

                         Novembre 2025

Le Ring sans paroles (Philharmonique de Strasbourg) jusqu'au 05 septembre 2025

 

                           Février 2026

Voix des Outre-Mer 2023 (Amphithéâtre Bastille) jusqu'au 22 février 2026

                           Mars 2026

Concert en soutien au peuple ukrainien (Maison de Radio France) jusqu'au 04 mars 2026

 

                           Juillet 2026

Kiev, un opéra en guerre (1/4) - Danser pour résister jusqu'au 11 juillet 2026

 

                           Septembre2026

Kiev, un opéra en guerre (2/4) - Exister ou disparaître jusqu'au 12 septembre 2026

 

                         Novembre 2026

Les trois ballets de Stravinsky (Théâtre des Champs-Elysées) jusqu'au 25 novembre 2026

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique