Publié le 30 Septembre 2018

Les Huguenots (Giacomo Meyerbeer)
Répétition générale du 21 septembre et représentation du 28 septembre 2018
Opéra Bastille

Marguerite de Valois Lisette Oropesa
Raoul de Nangis Yosep Kang
Valentine Ermonela Jaho
Urbain Karine Deshayes
Marcel Nicolas Testé
Le Comte de Saint-Bris Paul Gay
La dame d’honneur Julie Robard Gendre
Une bohémienne Julie Robard Gendre
Cossé, un étudiant catholique François Rougier
Le Comte de Nevers Florian Sempey
Tavannes, premier moine Cyrille Dubois
Méru, deuxième moine Michal Partyka
Thoré, Maurevert Patrick Bolleire
Retz, troisième moine Tomislav Lavoie
Coryphée, une jeune fille catholique, une bohémienne Élodie Hache
Bois-Rosé, valet Philippe Do
Un archer du guet Olivier Ayault
Quatre seigneurs John Bernard, Cyrille Lovighi, Bernard Arrieta, Fabio Bellenghi

Direction musicale Michele Mariotti                              Karine Deshayes (Urbain)
Mise en scène Andreas Kriegenburg (2018)

Entré le 29 février 1836 au répertoire de l’Académie Royale de Musique, et joué pour la dernière fois le 28 novembre 1936 après 1118 représentations, Les Huguenots est le plus grand succès de l’Opéra Paris en nombre de représentations après Faust de Charles Gounod.

Lisette Oropesa (Marguerite de Valois)

Lisette Oropesa (Marguerite de Valois)

Mais à l’instar de Robert le diable, La Juive, Guillaume Tell ou Le Prophète, ce chef d’œuvre du  grand opéra français, un genre apparu dans les années 1830 à la salle Le Peletier, avec ses 4 à 5 actes, son ballet élaboré, l’absence de dialogues parlés, et une aspiration à la noblesse dans le traitement de l’histoire, a subitement disparu du répertoire au cours de l’entre-deux-guerres, le romantisme italien (Verdi) et le romantisme allemand (Wagner) s’étant imposés aux quatre coins du monde.

Pourtant, la longévité exceptionnelle des Huguenots est certes liée au rituel bourgeois de la société parisienne issue de la Restauration, mais elle révèle également à quel point sa musique fut une référence pour nombre de compositeurs tels Wagner ou Offenbach.

Couverture de la partition d'un musicien de l'orchestre de l'Opéra de Paris

Couverture de la partition d'un musicien de l'orchestre de l'Opéra de Paris

Car à défaut de reposer sur une architecture dramaturgique tendue de bout en bout, la richesse mélodique et la poésie qui émergent de chaque acte distillent un charme attachant, dont on peut comprendre qu’il représente à lui seul un univers affectif inflexible accentué par l’endurance qu’il requière de la part des interprètes.

La fresque historique et religieuse n’est alors plus qu’un fond de toile diffus prétexte aux conflits entre clans et aux intrigues amoureuses, et c’est la réalité des tensions entre religions de notre monde contemporain qui donne encore l’occasion de redécouvrir ces grands monuments du répertoire.

Chœur et Cyrille Dubois (Tavannes) au Château de Chaumont-sur-Loire du Comte de Nevers

Chœur et Cyrille Dubois (Tavannes) au Château de Chaumont-sur-Loire du Comte de Nevers

La dernière production mémorable des Huguenots date de 2011, lorsqu' Olivier Py et Marc Minkowski prirent à bras le corps de représenter sur scène à La Monnaie de Bruxelles le premier grand opéra français de leur carrière. Ce fut une réussite absolue tant sur le plan musical que théâtral, aidée par des chanteurs-acteurs de tout premier ordre, Mireille Delunsch en tête.

Pour ce retour après 82 ans d’absence, l’Opéra de Paris choisit de monter une version proche de celle de la création parisienne, donc sans le second air d’Urbain « Non, non, non, vous n’avez jamais, je gage » qui fut écrit pour Marietta Alboni lors de la création londonienne de 1848.

Yosep Kang (Raoul de Nangis)

Yosep Kang (Raoul de Nangis)

Les coupures sont cependant nombreuses et présentes à tous les actes, mais on sait que Meyerbeer recommandait lui-même les passages qui pouvaient être supprimés.

Les plus importantes touchent une partie de la chanson Huguenote de Marcel et du morceau d'ensemble « L’aventure est singulière » de la fin de l'acte I, le chœur des étudiants, des promeneurs et des soldats, la danse bohémienne,  la moitié du monologue de Marcel et le cortège et ballet de l’acte III, le ballet initial et une partie du le trio Marcel, Raoul, Valentine de l’acte V.

Nicolas testé (Marcel)

Nicolas testé (Marcel)

En revanche, l’air «Ô beau pays de la Touraine » de Marguerite qui introduit l’acte II est chanté sans coupure, bien que Meyerbeer recommandait d’en faire, par une Lisette Oropesa irrésistiblement lumineuse et rayonnante de joie, qui s’abandonne à des ornements de colorature enchanteurs, une ivresse de voix riante et flamboyante qui lui vaut un accueil dithyrambique de la part du public.

L’acte des jardins de Chenonceau est d’ailleurs le plus réussi de la part d’Andreas Kriegenburg, car son procédé de stylisation anonyme et tout de blanc, qui plante quelques troncs d’arbres effilés au milieu d’un décor subtilement éclairé afin de réfléchir les jeux d’eau, laisse l’espace entier pour la reine.

Ailleurs, une structure sur trois étages permet de faire jouer le chœur en frontal avec la salle, et par un mécanisme de dégagement latéral révèle d’autres pièces des palais où l’intrigue se noue.

Lisette Oropesa (Marguerite de Valois), Karine Deshayes (Urbain) et Ermonela Jaho (Valentine)

Lisette Oropesa (Marguerite de Valois), Karine Deshayes (Urbain) et Ermonela Jaho (Valentine)

Mais dans l’ensemble, en occultant toute référence architecturale à une époque connue, et en s’en tenant à un jeu conventionnel, il prive de force la progression dramatique qui se réssout aux deux derniers actes. Le prétexte du massacre de la Saint-Barthélemy comme événement faisant écho aux fanatismes religieux d'aujourd’hui est ainsi peu mis en exergue.

En revanche, tous les chanteurs sont parfaitement mis en valeur, ce qui leur permet de se concentrer sur leurs airs sans avoir à éprouver un engagement scénique complexe et assumer une mise en scène Kitsch. Les costumes sont agréables à regarder, le noir pour les protestants, des dégradés de rose, rouge et mauve pour les catholiques, un rouge sang pour la garde royale, le spectacle se veut neutre et voué à l’écoute de l’écriture musicale de Meyerbeer.

Yosep Kang (Raoul de Nangis)

Yosep Kang (Raoul de Nangis)

Lisette Oropesa fait donc sensation de bout en bout, mais les qualités de ses partenaires n’en pâtissent pas pour autant.

Arrivé seulement dix jours avant la première en remplacement de Bryan Hymel, le ténor coréen Yosep Kang reprend courageusement le rôle de Raoul qu’il a déjà éprouvé au Deutsch Oper de Berlin en 2016 sous la direction de Michele Mariotti.

Chevaleresque et classique d’allure, il chante dans un français soigné la naïveté touchante du gentilhomme protestant avec un timbre généreux et une puissance à la mesure de la salle, une endurance qui fait ressentir des fragilités dans certains aigus dont il minimise l’éclat afin de préserver le soyeux, mais qui ne peut importer que pour une fraction du public fanatique qui résume volontiers des pages de chant à quelles notes poussées à l’extrême.

Soutenir un chanteur comme lui afin qu’il renforce sa confiance au fil des représentations est une chose importante pour l’opéra de Paris, car on ne peut qu’être admiratif devant un artiste venu du bout du monde pour rendre hommage à la langue française et au personnage d’une œuvre où quasiment aucun chanteur national ne se confronte sur scène.

Ermonela Jaho (Valentine)

Ermonela Jaho (Valentine)

Ermonela Jaho, en Valentine, joue comme à son habitude la carte du mélodrame tourmenté avec une finesse qui n’est pas que physique. Les graves s’estompent parfois dans un flou nébuleux, mais elle a une façon stupéfiante de donner à ses aigus une pénétrance surhumaine. On retrouve d’ailleurs une même différenciation vocale dans la caractérisation de Saint-Bris par Paul Gay, car ce baryton charismatique a une étonnante capacité à subitement clarifier et magnifier le haut de sa tessiture qui crée un sentiment d’urgence saisissant.

Florian Sempey (Le Comte de Nevers) et François Rougier (Cossé)

Florian Sempey (Le Comte de Nevers) et François Rougier (Cossé)

Plus jeune, fier et vaillant, Florian Sempey dépeint un Comte de Nevers enjoué et doué d’un beau chant homogène qui fuse avec cœur et autorité. Qu’il soit celui qui refuse d’être mêlé au massacre n’étonne guerre, mais l’on se fait moins à l’idée de voir Cyrille Dubois dans le camp diabolique, lui si gentil, tant il met une vitalité souriante à incarner les bassesses de Tavannes.

Et même si elle ne chante que le premier air d’Urbain, Karine Deshayes fait une apparition retentissante lors de la fête donnée au Château de Chaumont-sur-Loire au premier acte, car c’est avec elle que le drame semble s’allumer. Fulgurance d’aigus de feu, son page est une tornade, et non un enfant aux coloratures précieuses, un véritable rôle de meneuse qu’elle joue dans toute sa fougue.

Florian Sempey (Le Comte de Nevers) et Ermonela Jaho (Valentine)

Florian Sempey (Le Comte de Nevers) et Ermonela Jaho (Valentine)

Enfin, Nicolas Testé tient la noblesse un peu sombre de Marcel avec constance, un chant beau et chaleureux qui doit pourtant composer avec les coupures assez importantes réalisées sur sa partition.

Si les chœurs subissent eux-aussi plusieurs coupures, leur cohésion est sans faille, ce qui se vérifie dans tous les ensembles achevant chaque acte avec force et exaltation.

Ermonela Jaho, Michele Mariotti, José Luis Basso, Yosep Kang et Lisette Oropesa

Ermonela Jaho, Michele Mariotti, José Luis Basso, Yosep Kang et Lisette Oropesa

Michele Mariotti a à cœur de restituer l’énergie de Meyerbeer sans toutefois entraîner rythmiquement l’orchestre dans un jeu exagérément spontané et débridé. On ressent chez lui le même amour que Philippe Jordan pour le lustre des couleurs et le délié des motifs mélodiques dans une approche esthétique et sensuelle qui soutient tous les chanteurs dans leur recherche de perfection artistique. Les Huguenots sont ainsi interprétés avec la même considération belcantiste des opéras de Bellini.

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Publié le 12 Septembre 2018

Tristan und Isolde (Richard Wagner)
Répétition générale du 07 septembre et représentations du 11 et 16 septembre 2018
Opéra Bastille

Tristan Andreas Schager
Le Roi Marke René Pape
Isolde Martina Serafin
Kurwenal Matthias Goerne
Brangäne Ekaterina Gubanova
Ein Hirt / Ein Junger Seemann Nicky Spence
Melot Neal Cooper
Ein Steuemann Tomasz Kumiega

Direction musicale Philippe Jordan
Mise en scène Peter Sellars (2005)
Création vidéo Bill Viola                                           
Martina Serafin (Isolde)
En Collaboration avec la Los Angeles Philharmonic Association et le Lincoln Center for the Performing Art
 
C’est à une représentation historique que Gerard Mortier convia le public de la répétition générale du 09 avril 2005, lorsqu’il intervint sur la scène Bastille juste avant que ne débute le premier acte de Tristan und Isolde.

Pour la première fois, un opéra en version scénique allait être joué devant un immense écran en haute définition de 11 mètres de large et 6 mètres de hauteur, sur lequel serait projetée une œuvre vidéographique de Bill Viola dénommée The Tristan Project.

Martina Serafin (Isolde) et Andreas Schager (Tristan)

Martina Serafin (Isolde) et Andreas Schager (Tristan)

Cette commande de l’Opéra de Paris, une coréalisation avec la Los Angeles Philharmonic Association et le Lincoln Center for the Performing Arts de New-York, venait d’être représentée en décembre 2004 au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles en version de concert.

Mais à Paris, c’est à Peter Sellars que revint le privilège de mettre en scène ce spectacle inédit, qui allait obliger chaque chanteur à lutter avec le dispositif vidéographique pour ne pas perdre l’attention du public.

Vidéo Bill Viola fin Acte I - The Fall into Paradise

Vidéo Bill Viola fin Acte I - The Fall into Paradise

Mortier programma trois séries, sous les directions respectives d’Esa-Pekka Salonen, Valery Gergiev et Semyon Bychkov, mais alors que les droits sur les images semblaient s’arrêter en 2008, ils furent de toute évidence prolongés, puisque cette version marquante de Tristan und Isolde fut reprise en 2014 à Madrid et à l’opéra Bastille, avec Violeta Urmana et Robert Dean Smith dans les rôles principaux.

Ekaterina Gubanova (Brangäne) et Martina Serafin (Isolde)

Ekaterina Gubanova (Brangäne) et Martina Serafin (Isolde)

Après tant d’interprétations mémorables depuis 14 ans, l’ultime reprise entraîne à nouveau le spectateur dans un univers où deux corps anonymes se diluent progressivement parmi des cieux ombrageux, un feu incendiaire, une mer déchainée et abyssale, et se désincarnent petit à petit jusqu’à l’émouvante scène finale de l’élévation du corps de Tristan qui aboutit à la transfiguration onirique et majestueuse d’Isolde.

Martina Serafin (Isolde) et Andreas Schager (Tristan) - Vidéo Bill Viola Acte II - Lamp Lighting

Martina Serafin (Isolde) et Andreas Schager (Tristan) - Vidéo Bill Viola Acte II - Lamp Lighting

Cette trajectoire émotionnelle et idéalisée, qui n’évite pas les clichés fusionnels adolescents et réserve également des portraits beaux à pleurer, peut se percevoir comme celle d’un retour de l’âme humaine à la plénitude de la nature originelle. Mais à la différence des images religieuses d’ascensions qui conduisent vers une lumière éclatante, il ne reste plus ici qu’un noir silence, ce noir qui dissimule tout ce qui se trouve au-delà de l’avant-scène.

Martina Serafin (Isolde) - en arrière plan, Andreas Schager (Tristan)

Martina Serafin (Isolde) - en arrière plan, Andreas Schager (Tristan)

Loin d’en être à son premier rôle wagnérien, Martina Serafin prend pleinement possession pour la première fois du rôle d’Isolde dont elle a la stature de roc. Tessiture exempte de rondeur sensuelle, elle compense cela en se faisant l’objet d’une fascinante œuvre picturale. Théâtralement virulente et passionnante à suivre, elle affiche un tempérament d’acier et une présence renforcés par son chant guerrier et l’arme blanche de ses aigus sensiblement poitrinés.

Ekaterina Gubanova (Brangäne)

Ekaterina Gubanova (Brangäne)

Le contraste est donc fort avec la Brangäne d’Ekaterina Gubanova, elle aussi fortement esthétisée par les attitudes et les lumières ambrées de la mise en scène de Peter Sellars, dont le timbre est d’une noirceur pénétrante et polissée comme un bois précieux. Et l’impression surnaturelle de ses deux appels à la Lune vibramment profilés depuis une des galeries latérales de la salle est toujours aussi sereine et méditative.

Andreas Schager (Tristan)

Andreas Schager (Tristan)

La clarté est cependant ce qui définit le mieux musicalement la luminosité d’ensemble de cette interprétation, car Andreas Schager brandit un panache démonstratif irrésistible. Il dépeint un être qui sombre non pas dans les tourments extrêmes mais plutôt un homme qui verse dans la folie extatique, comme pour résister au désespoir. Il y a de la magnificence dans cette manière d’assoir une vaillance qui respire la jeunesse, et l’on est également sensible aux belles couleurs plus sombres qui s’épanouissent lorsqu’il verse dans la déclamation.

Martina Serafin (Isolde)

Martina Serafin (Isolde)

René Pape ne peut donc, entouré par ces caractères forts, se limiter à incarner un Roi Marke monolithique, bien au contraire, il joue ainsi sur un ensemble de nuances et de couleurs où mélancolie et sentimentalisme se mélangent à la faveur des sarments orchestraux sublimement envoutants.
Et l’on retrouve chez Matthias Goerne le moelleux fortement noirci de son timbre introverti, bien qu’il dénue Kurwenal de tout jeu crédible.

Andreas Schager (Tristan) - Salut final

Andreas Schager (Tristan) - Salut final

Les rôles secondaires ont chacun leur force marquante, le marin terrestre et ferme de Nicky Spence, le bref passage du timonier interprété avec sérieux et prévenance par Tomasz Kumiega, et surtout le Melot incroyablement humain de Neal Cooper qui rend un portrait touchant et ambigu de l’assassin de Tristan, une réussite expressive et théâtrale qui démontre l’intelligence de cœur de ce chanteur saisissant.

Philippe Jordan, Martina Serafin, Andreas Schager, Ekaterina Gubanova, Matthias Goerne - Répétition générale

Philippe Jordan, Martina Serafin, Andreas Schager, Ekaterina Gubanova, Matthias Goerne - Répétition générale

Dans la fosse d’orchestre, Philippe Jordan prend à bras le corps une formation instrumentale rodée à une musique dont les ondoyances ne perdent jamais de leur tension afin de maintenir un discours dramatique qui va crescendo, versant dans l’intensité théâtrale et redonnant de l’élan à une épopée qui avance sans hésitation vers l’inévitable.

Cuivres et cordes forment une texture dense et souple à la fois, qui prévient tout pathétisme exagérément morbide. On aurait presque envie de dire qu’il y a de l’optimisme dans cette volonté de fuir en toute confiance, et les musiciens font véritablement une entrée en force et en forme dans la saison qui célèbrera les 350 ans de l’Académie Royale de Musique.

Philippe Jordan et Ekaterina Gubanova - Première représentation

Philippe Jordan et Ekaterina Gubanova - Première représentation

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Publié le 2 Septembre 2018

TV-Web Septembre 2018 - Lyrique et Musique

Chaînes publiques

Dimanche 02 septembre 2018 sur Arte à 18h30
Seiji Ozawa dirige la "Symphonie n° 7" de Beethoven

Dimanche 02 septembre 2018 sur Arte à 23h55
Seiji Ozawa - Retour au Japon

Lundi 03 septembre 2018 sur France 3 à 00h25
Festival de Pâques de Deauville 2018

Lundi 03 septembre 2018 sur Arte à 00h55
Theodora (Haendel) au Théâtre des Champs-Elysées

Lundi 03 septembre 2018 sur France 3 à 01h25
La Belle au bois dormant (Tchaïkovski)

Mardi 04 septembre 2018 sur France 5 à 03h40
Qui a volé le Boléro de Ravel?

Vendredi 07 septembre 2018 sur France 2 à 00h30
Catone in Utica (Vinci)

Samedi 08 septembre 2018 sur France 5 à 22h35
Madame Butterfly (Puccini) - Opéra de Lille

Dimanche 09 septembre 2018 sur Arte à 18h30              
Concert de la place du Dôme de Milan - Denis Matsuev et Riccardo Chailly

Dimanche 09 septembre 2018 sur Arte à 23h55
La musique en temps de guerre et de révolution (1/3) - La Grande Guerre

Lundi 10 septembre 2018 sur France 2 à 00h40
Pas de Dieux et Soir de fête - Ballet de Nice

Lundi 10 septembre 2018 sur Arte à 00h50
La musique en temps de guerre et de révolution (2/3) - La musique proscrite

Lundi 10 septembre 2018 sur France 3 à 00h55
La Belle au bois dormant (Tchaïkovski) - Ballet du Deutsche Oper

Vendredi 14 septembre 2018 sur France 2 à 00h25
Tosca (Puccini) - Opéra de Paris (2014) - ms Audi - dm Oren

Alvarez, Serafin, Tézier

Samedi 15 septembre 2018 sur France 5 à 22h35
La Traviata (Verdi) - Opéra en plein air

Dimanche 16 septembre 2018 sur France 3 à 00h30
Pas sur la bouche (Yvain) - Odéon de Marseille

Dimanche 16 septembre 2018 sur France 3 à 02h20
La Belle au bois dormant (Tchaïkovski) - Ballet du Deutsche Oper

Dimanche 16 septembre 2018 sur Arte à 18h30
Murray Perahia joue Beethoven

Dimanche 16 septembre 2018 sur Arte à 23h35
La musique en temps de guerre et de révolution (3/3) -Le pouvoir et la musique

Lundi 17 septembre 2018 sur Arte à 00h30
Gulbenkian Música - Festival de piano à Lisbonne

Mercredi 19 septembre sur Arte à 05h00
Turangalîla-Symphonie (Olivier Messiaen)

Vendredi 21 septembre sur France 3 à 00h05
Hip Hop symphonique

Dimanche 23 septembre 2018 sur Arte à 18h30
Piotr Anderszewski et son piano

Dimanche 23 septembre 2018 sur Arte à 23h25
Prélude à Debussy

Lundi 24 septembre 2018 sur Arte à 00h15
Pelléas et Mélisande (Debussy) - Aix en Provence - ms Mitchell - dm Salonen

Degout, Hannigan 

Dimanche 30 septembre 2018 sur France 3 à 00h15
L'Enlèvement au sérail (Mozart) - ms Mouawad - dm Montanari

Dubois, Archibald, Laurenz, Wydorska, Steffens

 

Mezzo et Mezzo HD

Samedi 01 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Valery Gergiev dirige La Dame de pique de Tchaïkovski

Dimanche 02 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Carmen de Bizet à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège

Mercredi 05 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
L'Etoile de Chabrier à Amsterdam

Vendredi 07 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Manon Lescaut de Puccini à la Monnaie de Bruxelles

Samedi 08 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Esa-Pekka Salonen dirige Le Château de Barbe-Bleue et La Voix humaine à l'Opéra de Paris

Dimanche 09 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Noces de Figaro de Mozart à l'Opéra de Wallonie-Liège

Mercredi 12 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Le Roi Carotte de Jacques Offenbach à l'Opéra de Lyon

Vendredi 14 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Agrippina de Haendel au Theater an der Wien

Samedi 15 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
René Jacobs dirige King Arthur de Purcell au Staatsoper Berlin

Samedi 15 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Manon Lescaut de Puccini à la Monnaie de Bruxelles

Mercredi 19 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
The Tempest de Thomas Adès au Metropolitan Opera

Vendredi 21 septembre 2018 sur Mezzo HD à 22h00
Carmen de Bizet à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège

Samedi 22 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Daniel Barenboim dirige Parsifal de Richard Wagner au Staatsoper de Berlin

Dimanche 23 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Agrippina de Haendel au Theater an der Wien

Jeudi 27 septembre 2018 sur Mezzo et Mezzo HD à 20h00
La Flûte enchantée de Mozart à la Monnaie de Bruxelles (Direct)

Vendredi 28 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Les Noces de Figaro de Mozart à l'Opéra de Wallonie-Liège

Samedi 29 septembre 2018 sur Mezzo à 20h30
Le Roi Arthus de Chausson à l'Opéra de Paris

Dimanche 30 septembre 2018 sur Mezzo HD à 21h00
Roméo et Juliette de Gounod au Liceu de Barcelone

Web : Opéras en accès libre (cliquez sur les titres pour les liens directs avec les vidéos)

Sur Operavision, Culturebox, ConcertArte etc...

 

Placido Domingo dirige Don GIovanni (Opéra des Etats de Prague) jusqu'au 03 septembre 2018

La Flûte Enchantée (Festival de Salzbourg) jusqu'au 03 septembre 2018

Roméo et Juliette et Le Château de Barbe-Bleue (Helsinski) jusqu'au 13 septembre 2018

Cavalleria Rusticana & Pagliacci (La Monnaie) jusqu'au 13 septembre 2018

Aida (Royal Swedish Opera) jusqu'au 16 septembre 2018

Blaubart (Komische Oper) jusqu'au 16 septembre 2018

La Légende du roi Dragon (Opéra de Lille) jusqu'au 18 septembre 2018

Tristan und Isolde (Staatsoper de Berlin) jusqu'au 18 septembre 2018

Macbeth (Staatsoper Berlin) jusqu'au 18 septembre 2018

Parsifal (Opera Ballet Vlaanderen) jusqu'au 20 septembre 2018

Cendrillon d'Alma Deutscher jusqu'au 21 septembre 2018

Le Radeau de la Méduse (Opéra d'Amsterdam) jusqu'au 25 septembre 2018

La Favorite (Maggio Musicale Fiorentino) jusqu'au 25 septembre 2018

Thamos, Roi d'Egypte (Seine Musicale) jusqu'au 25 septembre 2018

Les Contes d'Hoffmann (Opéra d'Amsterdam) jusqu'au 27 septembre 2018

Philippe Jordan dirige les symphonies n°2 & 4 de Tchaïkovski - jusqu'au 28 septembre 2018

Manon Lescaut (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 29 septembre 2018

Don Giovanni (Festival d'Aix en Provence) jusqu'au 29 septembre 2018

 

Lucia di Lammermoor (Opéra de Lausanne) jusqu'au 05 octobre 2018

Lucia di Lammermoor (Teatro Real de Madrid) jusqu'au 06 octobre 2018

Il Corsaro (Palau de las Reina Sofia) jusqu'au 07 octobre 2018

La Traviata (Den Norske Opera & Ballet) jusqu'au 13 octobre 2018

Il Terremoto (Festival Misteria Paschalia) jusqu'au 18 octobre 2018

John Williams across the stars (Los Angeles Philharmonic Orchestra) jusqu'au 19 octobre 2018

Fra Diavolo (Théâtre de l'Opéra de Rome) jusqu'au 20 octobre 2018

Kein Licht (Opéra Comique) jusqu'au 20 octobre 2018

Don Giovanni (Teatro La Fenice) jusqu'au 21 octobre 2018

De La Maison des Morts (Bayerische Staatsoper) jusqu'au 23 octobre 2018

I Puritani (Opéra de Stuttgart) jusqu'au 23 octobre 2018

Lohengrin (Théâtre Royal de la Monnaie) jusqu'au 25 octobre 2018

La Donna del Lago (Opéra de Lausanne) jusqu'au 26 octobre 2018

The Beggar's Opera (Bouffes du Nord) jusqu'au 28 octobre 2018

Norma (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 29 octobre 2018

 

Semele (Komische Oper Berlin) jusqu'au 11 novembre 2018

Trouble in Tahiti (Opera North) jusqu'au 24 novembre 2018

Nabucco (Opéra de Lille) jusqu'au 26 novembre 2018

 

Friar Cira and Friar Spira" de Dejan Despić au Armel Opera Festival jusqu'au 01 décembre 2018

Salomé (Opéra d'Amsterdam) jusqu'au 06 décembre 2018

Boris Godounov (Opéra National de Paris) jusqu'au 07 décembre 2018

Norma (Teatro de la Fenice) jusqu'au 07 décembre 2018 (Opéra vision)

La Nonne sanglante (Opéra Comique) jusqu'au 18 décembre 2018

Don Pasquale (Opéra National de Paris) jusqu'au 19 décembre 2018

Madame Butterfly (Festival de Glyndebourne) jusqu'au 21 décembre 2018

Rinaldo (Théâtre Le Bateau Feu à Dunkerque) jusqu'au 25 décembre 2018

Le Devin du village (Opéra de Versailles) jusqu'au 29 décembre 2018

Le Prophète (Capitole de Toulouse) jusqu'au 29 décembre 2018

La Passion selon Saint-Jean (Philharmonie) jusqu'au 31 décembre 2018

Orphée et Eurydice (Armel Opera Festival) jusqu'au 31 décembre 2018

 

Friar Cira et Friar Spira (Armel Opera Festival) jusqu'au 01 janvier 2019

 The Giant Baby (Armel Opera Festival) jusqu'au 02 janvier 2019

Lady Sasharina (Armel Opera Festival) jusqu'au 03 janvier 2019

Calamity / Billy (Armel Opera Festival) jusqu'au 04 janvier 2019

Orfeo et Majnun (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 07 janvier 2019

Didon et Enée (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 08 janvier 2019

Seven Stones (Armel Opera Festival) jusqu'au 09 janvier 2019

Don Giovanni (Opéra de Lyon) jusqu'au 10 janvier 2019

L'Ange de Feu (Festival d'Aix en Provence) jusqu'au 14 janvier 2019

Le Concert de Paris du 14 juillet 2018 jusqu'au 17 janvier 2019

Nabucco (Arènes de Vérone) jusqu'au 18 janvier 2019

Le Concert des Etoiles - Hommage à Verdi jusqu'au 19 janvier 2019

Le Barbier de Séville (Chorégies d'Orange) jusqu'au 01 février 2019

Carmen (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 03 février 2019

Vanessa (Festival de Glyndebourne) jusqu'au 14 février 2019

Butterfly (Opéra de Limoges) jusqu'au 11 mars 2019

Le Couronnement du Roi à Versailles (Chapelle du Château de Versailles) jusqu'au 12 mars 2019

Les Noces de Figaro (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 11 avril 2019

Orlando Furioso (Teatro de la Fenice) jusqu'au 12 avril 2019

Musique for a while (Opéra de Linz) jusqu'au 19 avril 2019

Norma (Teatro de la Fenice) jusqu'au 19 mai 2019 (Culturebox)

Macbeth (Opéra Royal de Wallonie) jusqu'au 14 juin 2019

Musique en fête aux Chorégies d'Orange jusqu'au 21 juin 2019

Debussy / Saint-Saëns / Franck (Festival de Grenade) jusqu'au 25 juin 2019

Karine Deshayes et l'ONF interprètent Ravel et Debussy jusqu'au 26 mars 2020

The Rake'sProgress (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 10 juillet 2020

Ariane à Naxos (Festival d'Aix-en-Provence) jusqu'au 10 juillet 2020

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique