Pilobolus Dance Theater au Teatro Regio di Parma

Publié le 26 Mai 2009

Pilobolus Dance Theater
Représentation du 21 mai 2009
Théâtre Royal de Parme

Tsu Ku Tsu    musique Leonard Eto
Pseudopodia     musique Moses Pendleton, Jonathan Wolken
Gnomen     musique Paul Sullivan
Day Two    musique Brian Eno, David Byrne and the Talking Head

Danseurs principaux : Josie M.Coyoc, Mark Fucik, Christopher Grant, Renée Jaworski, Roberto Olvera, Derek Stratton.

Avant de présenter succinctement le Pilobolus Dance Theater, quelques mots sur l’Opéra de Parme viennent immédiatement.

Une grande loge centrale ennoblie de rideaux de velours, une vingtaine de rangées au sol et cinq strates de loges intimes rendent possible l’accueil de plus d’un millier de spectateurs, ce qui situe la salle à un niveau comparable à la Fenice de Venise

Pilobolus Dance Theater au Teatro Regio di Parma

Et comme dans tout théâtre italien, la vie grouille dans un incessant brouhaha, bien sages sommes nous en France.

Un moindre précipité, et des dizaines d’écrans s’illuminent, le contact avec l’extérieur est spontanément rétabli.

Mais rien ne permet d’expliquer l’écrasante majorité féminine, à 20 contre 1, inenvisageable à Paris, même pour de la danse…

Théâtre Royal de Parme

Théâtre Royal de Parme

Ceci dit, les Parmesans découvrent le Pilobolus Dance Theater, compagnie américaine créée en 1971.
Structurée autour de six danseurs principaux, deux femmes et quatre hommes, la complexité de la sculpture musculaire de chacun des artistes s’offre à nous, chorégraphie construite sur des mouvements lents, la recherche d’équilibre, l’harmonie d’ensemble.

C’est une vision à la fois athlétique et érotique, toujours captivante.

Le plus beau passage, Gnomen, dans le climat saisissant de la musique stellaire de Paul Sullivan, est une émouvante démonstration de délicatesse et de confiance en l’autre, l’un des danseurs laissant les trois autres le porter pour prendre des postures stables dans les positions les plus instables.

Rien n’est tabou dans la manière de s’emparer du corps de l’autre, d'entrelacer bras et jambes, et Day Two est une célébration des formes les plus inimaginables. Une humanité vraie et essentielle.

Rédigé par David

Publié dans #Saison 2008-2009, #Ballet, #Parme, #Pilobolus

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