Publié le 3 Juillet 2007
Représentation du 01 juillet 2007
Histoire de l'Opéra, vie culturelle parisienne et ailleurs, et évènements astronomiques. Comptes rendus de spectacles de l'Opéra National de Paris, de théâtres parisiens (Châtelet, Champs Élysées, Odéon ...), des opéras en province (Rouen, Strasbourg, Lyon ...) et à l'étranger (Belgique, Hollande, Allemagne, Espagne, Angleterre...).
Publié le 3 Juillet 2007
Représentation du 01 juillet 2007
Publié le 3 Juillet 2007
Concert du dimanche 01 juillet 2007 à l'Opéra Garnier 20H30
Ce troisième récital du cycle "La passion du chant selon Pierre-Laurent Aimard" est une perle miraculeuse.
En premier lieu, l'apparition de Christine Schäfer provoque un choc de contrastes avec l'image de sa Traviata dépressive qu'elle interprétait la veille dans la même salle.
Coiffure blonde et plaquée, robe rouge et blanche qui s'étale sur ses pas, la chanteuse laisse craindre une légère fatique dans les mélodies de Haydn.
Echauffement sans plus, car lorsque les ondes evanescentes du Glass-Harmonica de Mozart envahissent tout l'espace, l'atmosphère du palais Garnier vire au magique puis glisse vers la mystérieuse apparition de Georges Crumb : Aimard tire les sonorités directement des cordes du piano amplifié et crée une tension sublimée par la souplesse du chant de Christine Schäfer.
Le miracle de cette soirée est de fondre alors univers anglophone et germanophone et de nous conduire vers les lieder de Hugo Wolf, chantés sans partition, et achevés sur une interprétation à la fois dramatique et pudique.
La présence de l'Harmonica de verre aura même permit d'inclure le "Lion" extrait de Tierkreis. Irréel!
Publié le 26 Juin 2007
La Traviata (Verdi)
Représentations du 24 juin et 12 juillet 2007 à l'Opéra Garnier
Qu'elle est pourtant attachante lorsque l'inversion de luminosité focalise sur elle un faisceau lumineux l'isolant telle une chanteuse de cabaret exprimant ses mélodies rêveuses!
C'est une vision forte et décalée, résultat de l'estime et de la confiance qui lient ces artistes dans la durée.
Publié le 25 Juin 2007
L’annonce à votre entourage proche que vous partez en Libye pour observer une éclipse engendre regards amusés et ironiques, parfois interloqués et tout de même quelques fois approbatifs.
Un matin, en sortant fraîchement de la tente pour profiter de 5 généreux degrés, le sol apparaît constellé de petites billes au relief allongé par les premiers rayons du jours. Comment expliquer ces formations ?
Encore plus spectaculaire, l’approche du volcan de Wan-an-Namus s’achève par la traversée d’une couche de basalte noire que la rougeur des rayons du soir enjolive de couleur pourpre.
En réduisant le temps de pose, il est possible de découvrir la chromosphère, fine couche atmosphérique rouge qui témoigne de la présence d’hydrogène, premier élément à dissiper cette obscure énergie.
Le lendemain soir, sur la route du retour, le croissant Sélène de 1 jour vient sertir la lumière cendrée.
Le scénario est décidément trop bien écrit.
Publié le 22 Juin 2007
Une fameuse mésaventure
La rareté du passage de Vénus devant le soleil se mesure aux harmoniques de son cycle : 121ans ½-8 ans-105ans ½-8ans-121ans ½.
Autrement dit la probabilité d’observer le phénomène dans la vie se situe entre 0 et 2 maximum selon la date de naissance.
C’est pourquoi l’astronome français Gentil de La Galaisière se lance sur les mers en 1760 pour rejoindre les Indes.
La passion avive l’optimisme au point de lui faire négliger les circonstances géopolitiques de l’époque : la France à ce moment là est en guerre avec la Grande Bretagne, son projet d’armement naval avec l’Espagne ayant sensiblement levé quelques inquiétudes.
Publié le 20 Juin 2007
Ce blog est une petite étoile de plus de la nébuleuse virtuelle. Tous les comptes-rendus (terme plus exact que critiques) sont la traduction d’émotions que les évènements du monde lyrique, mais aussi du ciel, du théâtre ou du cinéma, pour n’en citer que quelques uns, auront fait naître. Le contexte historique m’intéresse beaucoup et est une autre dominante du site.