Publié le 17 Janvier 2012

Salle d'attente (mise en scène Krystian Lupa)

Inspiré de Catégorie 3.1 de Lars Norén
Représentation du 14 janvier 2012
Théâtre National de la Colline

Avec Anthony Boullonnois, Audrey Cavelius, Claire Deutsch, Thibaut Evrard, Pierre-François Garel, Adeline Guillot, David Houri, Aurore Jecker, Charlotte Krenz, Lucas Partensky, Guillaume Ravoire, Lola Riccaboni, Mélodie Richard, Alexandre Ruby, Matthieu Sampeur                                                                                                                                                                                                                                      Matthieu Sampeur
 Avec Salle d’attente, Krystian Lupa cherche à attirer le spectateur dans une zone où il n’irait pas de lui-même, et lui faire ressentir une empathie avec des personnages paumés, tous tombés en marge d’une société dont le réflexe de peur et d’exclusion n’a fait que précipiter leur chute.

Tout se passe dans un sous-sol éclairé artificiellement, quelques colonnes soutiennent des murs tagués de toutes les couleurs, de tous les propos les plus crus, avec une surcharge telle qu’au fil du temps le premier degré s’efface devant l’effet d’un tableau qui contient sa propre esthétique fascinante.
 

On découvre au fur et à mesure les quinze hommes et femmes qui se retrouvent là, marqués par leurs expériences traumatiques, la culture de l’un ou l’optimisme de l’autre ne les aura pourtant pas sauvés. Deux écrans situés au dessus de la scène projettent, aux moments clés, des monologues de chacun dans un passé où ils appartenaient encore à la société.

Et chacun exprime avec son corps, à sa manière, le choc du mal être, le regard qui refuse de voir le malheur, les contorsions d’un corps difficile à soutenir, la perte de dignité qui atteint son paroxysme à travers le tournage d’un film pornographique vécu comme une ultime solution pour trouver un peu de bonheur, mais en vain.
L’exhibitionnisme des chairs, dans ce contexte misérabiliste, est d’un pathétique qui fait tomber les réflexes pudiques très rapidement.
            Charlotte Krenz

Les nombreuses scènes de prises de drogue, et les inévitables mutilations qu’elles engendrent, sont les plus dures à soutenir, surtout que ce sont des jeunes qui s’y livrent.

Dans cet univers, les relations entre les individus pulvérisent également toutes les conventions habituelles du monde social, sans détour.

Parfois, le public est lui aussi directement interpelé quand les acteurs s’adressent à lui depuis le devant de la scène, avec une certaine sincérité humoristique lorsque Thibaut Evrad fait un clin d’œil à sa nature (supposée) intellectuelle, et même avec l’inévitable provocation du corps nu exposé très naturellement par Alexandre Ruby, ce qui ne fait qu’enclencher certains rires nerveux.
Le temps s’écoule, les propos et les gestes se répètent, il n’y a aucune action continue, seulement une atmosphère de vie sans espoir dans laquelle chacun se laisse immerger.

Mélodie Richard

Mélodie Richard

Et Mélodie Richard, le regard hors du temps et plein d’une immuable candeur humaine, aura laissé le souvenir des moments simples les plus poétiques de cette soirée théâtrale hors du commun.
Malgré la dureté du sujet la salle était pleine, et cela compte de voir qu’il y a un public pour un théâtre si éloigné des convenances bourgeoises.

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Publié le 16 Janvier 2012

Festival Présences au Théâtre du Châtelet
Concert du 13 janvier 2012
Peter Grimes (Benjamin Britten)
Quatre Interludes Marins
1.Dawn (Aube)

2.Sunday Morning (Dimanche matin)
3. Moonlight (Clair de Lune) 4. Storm (Tempête)
Passacaille

Le Bal (Oscar Strasnoy) Création française
d’après le livret d’Irène Némirovsky
Opéra en un acte créé à Hambourg en 2010
Rosine Miriam Gordon-Stewart Alfred Fabrice Dalis
Antoinette Trine Wilsberg Lund Miss Betty Ann-Beth Solvang
Mlle Isabelle Chantal Perraud Georges Hugo Oliveira

Illustrations projetées Hermenegildo Sabat

Orchestre National de France                                         Anu Tali

Direction Anu Tali
Violon solo Luc Héry

 

L'univers lyrique s'intéresse de plus en plus aux poétesses et romancières russes de l'époque stalinienne.
Ainsi, l'Opéra de Paris rendit hommage à Anna Akhmatova la saison dernière en lui dédiant la création d'un opéra consacré à sa vie, et maintenant, Irène Némirovsky devient l'inspiratrice du nouvel opéra d'Oscar Strasnoy, Le bal.

Bien que la mise en espace fige les protagonistes dans leur espace propre, et que des images dessinées en couleurs riantes illustrent les principales scènes, les artistes s'exclament, se trémoussent et ondulent, pour certaines, leurs fines robes, jouent du regard et donne vie à un ensemble dont on a cependant un peu de peine à suivre la narration.

Cette énergie positive vient en première impression sur une musique hypnotique, légèrement teintée d'accords étirés et ironiques, et constellée de motifs ponctuels entre les paroles des chanteurs.

Ann-Beth Solvang et Anu Tali

Ann-Beth Solvang et Anu Tali

Et en regard d'un orchestre déployé sur toute la scène jusque dans les moindres recoins les moins bien éclairés, la ravissante Anu Tali conduit les musiciens d'une gestique souple et géométrique, et sa blonde chevelure en ondoyante queue de cheval et la rondeur de ses joues lui donnent des allures de mannequin mécanique dont émane pourtant une intériorité assurée.

Dès les Interludes marins, il en résulte une musique d'où émerge une lumière boréale aux lignes parfaites et propices aux rêves évasifs.
Après avoir soutenue une telle phalange, la jeune chef estonienne en salue généreusement l'ensemble, puis jette ses sourires ravis vers les hauteurs de la salle tout en gardant une posture légèrement en retrait, une image de modestie toujours très belle à voir.

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Publié le 10 Janvier 2012

Manon (Massenet)
Répétition générale du 07 janvier 2012
Opéra Bastille

Manon Natalie Dessay
Des Grieux Giuseppe Filianoti
Lescaut Franck Ferrari
Le Comte Des Grieux Paul Gay
Guillot Luca Lombardo
De Brétigny André Heyboer
Poussette Olivia Doray
Jarvotte Carol Garcia
Rosette Alisa Kolosova

Direction musicale Evelino Pido
Mise en scène Coline Serreau

 

 

Natalie Dessay (Manon) et Franck Ferrari (Lescaut)

 

La nouvelle production de Manon arrive à l’Opéra National de Paris après une succession de créations navrantes, et elle apparaît comme un pied de nez de plus à la face de théâtres nationaux et européens qui se débattent avec de bien moindres moyens financiers pour monter des œuvres, parfois rares, de façon intelligente.

Bien que le féminisme de Coline Serreau se soit exprimé avec pertinence et humour dans  Le Barbier de Séville, transposé dans un monde oriental quelque part vers l’Afghanistan, elle prend prétexte de Manon pour railler la vision conformiste de la femme dans l’imaginaire de DesGrieux (le rêve américain), transformer ce dernier en un prêtre séducteur à Saint Sulpice, faire du monde de Lescaut un univers Punk pour lequel la femme est un moyen arriviste, et de De Brétigny un amateur de techniques de domination sadomasochiste dérivées de traditions japonaises.

Natalie Dessay (Manon) et Giuseppe Filianoti (DesGrieux)

Natalie Dessay (Manon) et Giuseppe Filianoti (DesGrieux)

Le problème est que cette approche évite de dresser un portrait psychologique de l‘héroïne, d‘en montrer l‘idéal caché derrière une apparente légèreté.
On peut d’ailleurs remarquer qu’Andrei Serban, metteur en scène roumain, avait abordé le sujet de l’oppression et de la domination masculine dans  Lucia di Lammermoor, mais, dans ce cas là, le livret le permettait, Lucia étant une pure victime, ce que Manon n‘est absolument pas.
 

Une fois passé un premier acte très bien mené, quand les personnages se présentent par les nombreuses entrées, par et sous le grand escalier, on en arrive à un spectacle surchargé et lourd, à sourire de certaines idées comme de ces femmes en patins à roulettes qui déambulent entre les imposants piliers de l’église, avant que ne nous envahisse une grande impression de n’importe quoi.
Et ce sont les spectatrices, le regard perdu ne sachant plus comment réagir, qui trouvent cela, elles mêmes, complètement ridicule.
Il paraîtrait qu’il s’agisse d’offrir des images qui suivent le sens et les couleurs de la musique, qu‘il s‘agisse de nous la rendre plus sensible. Pourtant, que de rires pendant le rêve de DesGrieux.

     Natalie Dessay (Manon)

Sur le plan musical, avec les réserves que l’on doit envers l’exécution d’une dernière répétition, Evelino Pido arrive à sublimer les passages les plus fins de l’ouvrage, mais pas à créer la tension que la violence des élans romantiques requière.

Dans ce rôle où elle n’est plus que bousculée par les évènements, Natalie Dessay reste toute fine et fragile jusqu’au bout, ni Manon sensuelle et voluptueuse, ni Manon émue et épleurée, mais libre de livrer ses effets coloratures étourdissants.
 

Et Giuseppe Filianoti, le cœur qui clame par la voix une triste et vaillante espérance, rend attachant DesGrieux lorsque qu’il n’est pas trop sollicité dans les forte aigus pour que la sensualité de son timbre médium-grave exprime, de manière touchante, la profondeur de ses souffrances.
Excellent acteur, Franck Ferrari compose surtout un personnage à forte valeur théâtrale, et Paul Gay se contente de tenir sa stature autoritaire, un peu déconcertée, face à un fils déboussolé.

Et l’on en vient à regretter la sobre lecture de Gilbert Deflo, écartée et pourtant plus récente que les productions de Salomé, Cosi fan tutte, Tosca, Rigoletto toujours reprises, et à se demander qui comptabilise ces dépenses inutiles.

                                                                                                         Natalie Dessay (Manon)

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Publié le 4 Janvier 2012

Amadis de Gaule (Jean-Chrétien Bach)
Représentation du 02 janvier 2012
Opéra Comique

Amadis Philippe Do
Oriane Hélène Guilmette
Arcabonne Allyson McHardy
Arcalaüs Franco Pomponi
Urgande, 1ère Coryphée Julie Fuchs
La Discorde Alix Le Saux
La Haine Peter Martincic

Direction musicale Jérémie Rhorer
Le Cercle de l’Harmonie
Mise en scène Marcel Bozonnet
 

                                                                                                                          Hélène Guilmette (Oriane)

En 1770, une nouvelle salle suffisamment large pour accueillir 2000 places est construite au Palais Royal afin d’accueillir l’Académie royale de Musique. Quatre ans plus tard, Christoph Willibald Gluck arrive à Paris, et, sous la protection de Marie Antoinette, l’enthousiasme pour Iphigénie en Aulide se transforme en délire total pour Orphée et Eurydice.
En 1779, alors que le succès de d’Iphigénie en Tauride ôte d’avance toute chance à celle de Piccinni pour s’imposer, Johann Christian Bach crée Amadis de Gaule le 14 décembre. Ce sera un échec.

Sans doute le contexte favorable à Gluck ne pouvait que desservir le dernier fils de Jean-Sébastien Bach, mais on peut aussi y voir d’autres causes comme la faiblesse du livret, un étalement de souffrances masochistes à la longue pesant -« Cette mortelle offense ne sort point de mon cœur », « Par pitié percez-moi le cœur », « Viens déchirer mon triste cœur » etc.-, qui engendre colère et haine chez les protagonistes. Très vite, on se détourne de la vacuité du propos.

Allyson McHardy (Arcabonne) et Philippe Do (Amadis)

Allyson McHardy (Arcabonne) et Philippe Do (Amadis)

La musique, elle, est un bouillonnement énergique prenant, un continuum de phrases musicales qui soulignent le pouvoir émotionnel et dramatique du chant - mais l’art de Gluck est certainement bien plus coloré et pathétique -, les cuivres dessinent des contrastes sombres et brillants en clair-obscur, et des danses clôturent chaque acte, signe de l’emprise encore forte des conventions sur le compositeur.

Heureusement, Marcel Bozonnet réussit à rendre ces danses pas trop barbantes dans les deux derniers actes, grâce à l’intervention humoristique de deux talentueux danseurs.

Sans surprise, Jérémie Rhorer et Le Cercle de l’Harmonie s’emparent à bras le corps de cette musique où l’entrain côtoie des moments contemplatifs. Le son paraît un peu brut, dans certains passages, puis, les cordes et les bois fuient selon des lignes plus fines et nuancées.

Amadis de Gaule (J.C.Bach - dir. J.Rhorer) Opéra Comique

Et la distribution donne un relief marquant aux personnages, à commencer par Philippe Do.
Ce chanteur possède des qualités vocales consistantes et un classicisme poétique,  une belle clarté de timbre, et surtout une diction impeccable qui se détache très nettement. Ses sentiments s’expriment aussi avec beaucoup de naturel.
En Oriane, Hélène Guilmette offre une interprétation théâtrale et très humaine, pleine de fragiles frémissements, qui rappelle l’expressivité de Mireille Delunsch, alors qu’Allyson McHardy ne trouve pas toute la crédibilité nécessaire à une Arcabonne unilatéralement brûlée par ses fureurs, bien qu’elle caractérise par de noires et amples vibrations saisissantes ses excès de rage.

Solide et franc Arcalaüs, Franco Pomponi défend au mieux un rôle bien trop caricatural, et Julie Fuchs permet d’entendre un moment de virtuosité impressionnant, mais gratuit, qui distrait un instant de cette intrique malheureuse.

Philippe Do, Jérémie Rhorer et Hélène Guilmette

Philippe Do, Jérémie Rhorer et Hélène Guilmette

En fait, cet ensemble musical permet de vivre, sur le moment, la plénitude d’un envahissement sonore qui, visuellement, repose également sur des décors éclairés avec subtilité, des éléments d’architecture classique qui se fondent dans la structure baroque de la salle, et qui font oublier la bizarrerie et le mauvais goût de certains costumes.

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Publié le 1 Janvier 2012

Dimanche 01 janvier 2012 sur Arte à 12H25
Concert du Nouvel An à la Fenice
Le traditionnel concert du Nouvel An au Théâtre de la Fenice, à Venise, sous la direction de Diego Matheuz.

Dimanche 01 janvier 2012 sur Arte à 13H30
Jordi Savall et les voix de la viole
Concert de viole de gambe avec Jordi Savall et sa formation. Un voyage musical qui nous transporte du XVIe au XXe siècle.

Dimanche 01 janvier 2012 sur Arte à 18H40
Concert du Nouvel An à la Fenice
Le traditionnel concert du Nouvel An au Théâtre de la Fenice, à Venise, sous la direction de Diego Matheuz. 

 

Lundi 2 janvier 2012 sur TF1 à 02H10
Sant'Alessio (Stefano Landi)
Avec Philippe Jaroussky, Max Emanuel Cencic, Alain Buet, Xavier Sabata, Damien Guillon
Mise en scène Benjamin Lazar, direction William Christie, Les Arts Florissants
Enregistré au Théâtre des Champs Elysées en 2007
 

 

Samedi 7 janvier 2012 sur Arte à 20H45
Dimanche 8 janvier 2012 sur Arte à 14H05
Frédéric II - Roi de Prusse
Il fut à la fois un ami des arts, un grand stratège et un despote éclairé. Une évocation de la vie de Frédéric II, dont on fête en janvier le 300e anniversaire de la naissance

Samedi 7 janvier 2012 sur France 3 à 23H40
Luisa Miller (Verdi)
Enregistré à l'Opéra Bastille en 2008
Avec Ana Maria Martinez, Ramon Vargas
Direction Massimo Zanetti, mise en scène Gilbert Deflo

Dimanche 8 janvier 2012 sur Arte à 15H35
Frédéric le Grand
Le roi de Prusse et la musique

Dimanche 8 janvier 2012 sur Arte à 19H00
David Garrett interprète Fritz Kreisler
Un concert exceptionnel de la superstar allemande du violon.

Lundi 09 janvier 2012 sur Arte à 00H30
Folle journée 2009
Michel Corboz dirige la messe en si de Jean-Sébastien Bach

Jeudi 12 janvier 2012 sur Arte à 01H00
Liza Minelli at Avo Session
Liza Minelli interprète des titres de son dernier album, Confessions, et quelques tubes incontournables. 

 

Jeudi 12 janvier 2012 sur France 3 à 02H30
Aurélie Dupont danse (Documentaire).

 

Jeudi 12 janvier 2012 sur Arte à 06H00
Classic archive : Ivry Gitlis
Le Concerto pour violon de Tchaïkovski (1965),
La capricieuse d'Elgar (1962),
La Capriccio-valse de Wieniawski (1968) 

 

Dimanche 15 janvier 2012 sur France 3 à 00H15

Une journée avec Laurent Naouri

 

Dimanche 15 janvier 2012 sur France 3 à 01H00
La Vie parisienne (Offenbach)
Choeurs et Orchestre de l'Opéra National de Lyon

 

Dimanche 15 janvier 2012 sur Arte à 16H00
La symphonie fantastique de Berlioz
Genèse de l'un des grands manifestes du romantisme, avec les extraits d'un concert dirigé par Gustavo Dudamel.

Dimanche 15 janvier 2012 sur Arte à 18H10
L'orchestre Philharmonique d'Israël : Concert du 75e anniversaire
La Symphonie n° 8 de Ludwig van Beethoven,
Poème pour violon et orchestre op. 25 d'Ernest Chausson (avec Vadim Repin au violon),
Introduction et Rondo Capriccioso op. 28 de Camille Saint-Saëns (avec Julian Rachlin au violon),
Le Concerto pour piano n° 1 de Frédéric Chopin (avec Evgueny Kissin au piano).

 

Lundi 16 janvier 2012 sur Arte à 00H50

Berlioz : Symphonie fantastique
Un concert enregistré à la Cité des congrès de Nantes. 

 

Mardi 17 janvier 2012 sur France 2 à 00H15
La Petite Renarde Rusée (Janacek)
Enregistré à l'Opéra National de Paris.
Avec E.Tsallagova, J.Raisilanen, M.Lagrange, dir. A.Davis, msc A.Engel.


Mercredi 18 janvier 2012 sur Arte à 06H00
Classic archive : Ivry Gitlis
Le Concerto pour violon de Tchaïkovski (1965),
La capricieuse d'Elgar (1962),
La Capriccio-valse de Wieniawski (1968)

Jeudi 19 janvier 2012 sur Arte à 01H00
Les Contes d'Hoffmann (Offenbach)
Avec Dean Power, Diana Damrau, Kevin Conners, Luther Christoph Stephinger, Rolando Villazón, Tim Kuypers, Ulrich Reß, Angela Brower (Nicklausse/La Muse), John Relyea (Lindorf/Coppélius/Dapertutto/ Docteur Miracle), Okka von der Damerau (mère)
Chef d'orchestre: Constantinos Carydis
Metteur en scène: Richard Jones
Enregistré à Munich (Rediffusion)

Dimanche 22 janvier 2012 sur Arte à 16H20
Découvrir une oeuvre : Carmina Burana de Carl Orff
La genèse et l'histoire d'une oeuvre qui remplit les stades du monde entier.

Dimanche 22 janvier 2012 sur Arte à 19H00
Emmanuel Pahud : Hommage à Frédéric le Grand
Un concert enregistré au Théâtre royal du Nouveau Palais de Sans-Souci.

Lundi 23 janvier 2012 sur Arte à 00H30
Le Trio Wanderer interprète Liszt et Chopin

Lundi 23 janvier 2012 sur Arte à 01H35
Hommage à Marius Petipa
Un gracieux hommage au chorégraphe enregistré dans le théâtre Mariinsky.

 

Mardi 24 janvier 2012 sur France 2 à 00H30

Giselle (Adolphe Adam)
Ballet enregistré à l'Opéra National de Paris

 

Dimanche 29 janvier 2012 sur France 3 à 00H15

Requiem de Faure
Orchestre de Paris, Direction P.Järvi

 

Dimanche 29 janvier 2012 sur Arte à 15H30

 Beethoven : La lettre à Elise 

 

Dimanche 29 janvier 2012 sur Arte à 19H00
Lang Lang joue Franz Liszt

 

Lundi 30 janvier 2012 sur Arte à 00H50

Michel Corboz dirige le Requiem de Mozart

 

Lundi 30 janvier 2012 sur Arte à 22H55
Le rossignol et autres fables (Stravinski)
Enregistré à Aix en Provence en 2012

Avec Olga Peretyatko, Elena Semenova, Marijan Mijanovic


Mardi 31 janvier 2012 sur France 2 à 00H35
Moussorgsky on the rock(s).

Muraro (piano), Démago et le Philharmonique de Radio France, direction Chung.

 

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique

Publié le 25 Décembre 2011

La Flûte enchantée (Wolfgang Amadeus Mozart)
 Représentation du 22 décembre 2011

Théâtre des Champs Elysées

Tamino Topi Lehtipuu
Pamina Sandrine Piau
Papageno Markus Werba
Papagena Emmanuelle De Negri
La Reine de la Nuit Jeanette Vecchione
Première Dame Claire Debono
Deuxième Dame Juliette Mars
Troisième Dame Elodie Méchain
Sarastro Ain Anger
Monostatos Steven Cole
Prêtres/Hommes d'armes Renaud Delaigue
                          Alexander Swan
L'Orateur Robert Gleadow
Premier génie Roland de la Fresnaye
Deuxième génie Gabriel Lobao
Troisième génie Antoine Erguy

Direction musicale Jean Christophe Spinosi
Ensemble Matheus
Mise en scène    William Kentridge
Production du Théâtre de la Monnaie (2005)    Topi Lehtipuu (Tamino)


Il y a un peu plus d'un an, la Galerie nationale du Jeu de Paume dédia ses espaces à la première rétrospective en France de l'œuvre de William Kentridge. On pouvait y voir des dessins, des gravures, et surtout un théâtre en miniature qui permettait de faire des essais de projections vidéographiques. Le public pouvait ainsi assister à un montage de La Flûte enchantée pendant une dizaine de minutes, si je me souviens bien.

 Décor final du temple de la Reine de la Nuit

Décor final du temple de la Reine de la Nuit

A la fois plasticien et metteur en scène, cet artiste sud-africain est fasciné par l’iconographie égyptienne - un ouvrage lui est d’ailleurs consacré « William Kentridge - Carnets d’Egypte » édité chez DILECTA -, sensibilité qui croise avec évidence un des thèmes de La Flûte enchantée. On retrouve donc des images de temples et de Pyramides, et l’Oeil de la providence qui lui permet de rapprocher l’iconographie de la franc-maçonnerie, thème présent dans l’opéra de Mozart, d’un autre thème qui, lui, est introduit comme un message politique qui s’immisce dans la scénographie : les intentions destructrices de la colonisation cachées derrière les apparences humanistes de l’esprit des Lumières.
 

Ce spectacle mêle, avec comme support les animations noir et blanc tracées au fusain et chères à Kentridge, les harmonies des astres du système solaire, des cieux étoilés, des paysages exotiques merveilleux, tels que notre subconscient les imagine dans La Flûte, avec des costumes et des vidéographies qui évoquent l’époque coloniale de la fin du XIXème siècle.

On est ainsi balancé entre rêve et prise de conscience, si bien que l’on ne sait plus dans quel état d’esprit en ressortir précisément, même si l’enchantement musical l’emporte au final.

Jean Christophe Spinosi fait partie de ces rénovateurs qui osent faire vivre la musique avec liberté, et son  Cosi fan Tutte, dans les lieux mêmes du Théâtre des Champs Elysées,  avait relativement partagé la critique.                                                                               Sandrine Piau (Pamina)

L’ensemble Matheus paraît pourtant moins vif et dense qu’à son habitude, bien que le chef d’orchestre mette de l’attention au soutien des chanteurs comme on ne l’a pas toujours vu faire.

L’interprétation est également parcourue de motifs très saillants - les longs accords qui accompagnent le premier air de la Reine de la nuit-, de furtives mélodies développées qui mettent en valeur les couleurs de tel ou tel instrument, un chatoiement d’ensemble qui participe à un climat feutré, poétique, et un peu renfermé.
On entend enfin plein de petites variations musicales qui surprennent, avec plaisir, l’oreille.

Jeanette Vecchione (La Reine de la Nuit)

Jeanette Vecchione (La Reine de la Nuit)

Cette orientation musicale a pour atout d’être bien adaptée à une distribution dont la finesse du chant l’emporte sur l’ampleur vocale.
Ainsi, l’allure romantique de Topi Lehtipuu s’allie à un timbre compact et légèrement accentué, Markus Werba livre avec aisance un Papageno optimiste, très agréable, au mordant contenu, et Ain Anger investit un Sarastro simple et solide.
 

Bien qu’elle n’ait que deux airs à chanter, la Reine de la Nuit est un personnage toujours très attendu. Au premier abord, la très modeste largeur vocale de Jeanette Vecchione en réduit la personnalité, mais elle réalise une telle prouesse technique en nous faisant entendre des ornementations inédites, qu’elle prend l'allure d'une représentation en miniature de cet être surnaturel, comme dans un monde pour enfants.

Mozartienne idéale et touchante, Sandrine Piau est tout simplement le cœur poétique de la soirée, la seule et entière lumière lorsqu’elle chantera « Ach, ich fühl’s » dans la pénombre de l’avant scène.

 Steven Cole (Monostatos)

 

Parmi les seconds rôles, on remarque le Monostatos drôle, superbement joué et chanté avec une rare clarté par Steven Cole, ainsi que la belle présence de la Première Dame de Claire Debono,
Par ailleurs, Robert Gleadow impose un noble Orateur, à la fois suave et profond.

La Flûte enchantée (JC.Spinosi-W.Kentridge) Champs Elysées

Quant aux trois jeunes garçons, Roland de la Fresnaye, Gabriel Lobao, Antoine Erguy, ils jouent brillamment la carte de l’aisance scénique, et se sortent honorablement, avec fraîcheur,  de leur partie chantée.

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Publié le 22 Décembre 2011

Norma (Vincenzo Bellini)
Version de concert du 20 décembre 2011
Salle Pleyel

Norma Edita Gruberova
Adalgisa Sophie Koch
Pollione Massimo Giordano
Oroveso Wojtek Smilek
Clotilde Maite Maruri Garcia
Flavio Paul Cremazi

Direction Andriy Yurkevytch
Orchestre de Nice                                                                           Sophie Koch et Edita Gruberova

On sait qu’il existe des fanatiques du suraigu qui courent à travers l’Europe pour entendre Edita Gruberova. Beaucoup se sont donc précipités à la salle Pleyel pour en profiter, ou même découvrir pour la première fois la nature de ce phénomène vocal.   

Cela se fait nécessairement au dépend de l’esprit de l’ouvrage, car la confrontation scénique de cette artiste - à la veille de célébrer ses 65 ans - prend une dimension de défi au temps qui dépasse tout autre enjeu.

Ce que l’on a entendu, ce soir, est un rayonnement magnifiquement lumineux d’aigus profilés comme des pointes d’acier nettes, exempt de tout signe de faiblesse humaine, et dissipé dans tout l’espace en jouant sur l’énergie libérée par de soudaines torsions du corps.

Les variations d’intensité sont les plus spectaculaires lorsque les sons deviennent effilés jusqu’à l’inaudible, avant que les fluctuations ne raniment un filet de voix dont le souffle était resté ininterrompu.

 

 

Edita Gruberova (Norma)

 

Tout est chanté dans cette tessiture élevée, alors que la profondeur pathétique de Norma se réalise surtout dans un médium qui permet normalement de varier les expressions dramatiques. Il en résulte donc un portrait principalement fier de la prêtresse, que l’orgueil tient à distance des signes intérieurs de troubles et de douleurs. La soprano use ainsi fréquemment d’un artifice théâtral efficace qui consiste à provoquer des effets sauvages et laids dans les graves pour marquer son affectation.
 

Erigée en femme noble et investie d’un immuable recueillement, on retrouve le timbre d’airain avec lequel Sophie Koch a rendu sa Vénus inoubliable en octobre dernier, Adalgisa y gagne surtout l’interprétation d’une grande personnalité.
Mais la souplesse du chant bellinien et la poésie de l’italien posent des difficultés à l’art du chant allemand de la mezzo-soprano, ce qui limite, là aussi, les qualités poignantes de ses airs.

Un peu trop penché sur sa partition, Massimo Giordano ne réhausse pas son manque de charisme scénique. Cependant, son style sincère et chantant a de quoi toucher, quitte à faire de Pollione un sombre rêveur. En Oroveso, Wojtek Smilek se contente d’apporter une présence sonore appréciable.

 

                                                                                                         Sophie Koch (Adalgisa)

Si l’on peut reconnaitre à la direction de Andriy Yurkevytch une énergie et un liant qui tiennent la distance sur des tempi rapides, le manque de modération des cuivres et percussions devient très vite fatigant, alors que la théâtralité ne perdrait rien à reposer sur la fougue des cordes et des bois principalement.
D’ailleurs, les grands moments largo sont très chaleureusement menés, on retrouve même les prémices et la profondeur du romantisme wagnérien, mais la finesse de l’écriture musicale, qui exige moins d’épaisseur et plus de légèreté de la part des violons, n’est que peu traduite.

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Publié le 6 Décembre 2011

Semele (Georg Friedrich Haendel)
Version de concert du 04 décembre 2011
Salle Pleyel

Semele Cecilia Bartoli
Jupiter Charles Workman
Juno Hilary Summers
Athamas Christophe Dumaux
Ino Liliana Nikiteanu
Iris Jaël Azzaretti
Cadmus/Somnus Brundley Sherratt

Direction : Diego Fasolis
English Voices
Orchestra La Scintilla an der Oper Zürich

                                                                                                            Charles Workman (Jupiter)

Même s'il s'agit d'un opéra en version de concert, la présence de Cécilia Bartoli apporte un éclat et une note festive à cette matinée de décembre.

L’écriture haendelienne est pleine d'artifices, chacun le sait, mais l'on a beau être soi même relativement insensible à toutes ces trilles et numéros spectaculaires, il faut reconnaître que l'art de la mezzo-soprano italienne est de savoir transformer le temps en un moment de grâce, qui nait quand la constance des cadences, la progression des variations d'émission, et l'inaltérabilité des couleurs, soufflées par un immuable sourire, nous fait dépasser la simple admiration technique. Qui peut faire mieux aujourd’hui?

Cecilia Bartoli (Semele)

Cecilia Bartoli (Semele)

Cependant, c’est l’humaine profondeur de Charles Workman qui permet de retrouver une cohérence parfaite entre la simplicité du geste et la souplesse de l’expression vocale, une vérité simple et un timbre qui doit son charme à la clarté de sa slave mélancolie.
Ce chanteur magnifique aborde un répertoire étendu, Haendel, Mozart, Strauss, Prokofiev …, tout en gardant une humilité que pourraient envier bien des ténors trop imbus d’eux-mêmes.

Sans oublier le naturel libre d’Hilary Summers et la joie totalement extériorisée de Jaël Azzaretti, l’interprétation musicale bénéficie de la légèreté fluide qui unit chœur et orchestre.

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Publié le 5 Décembre 2011

Des Femmes (Sophocle)
Représentation du 03 décembre 2011 au Théâtre des Amandiers de Nanterre
Trilogie : Les Trachiniennes, Antigone, Electre (durée 6h30)
 

Olivier Constant Les Trachiniennes > Lichas / Antigone > Le garde / Électre > Pilade
Samuël Côté Les Trachiniennes Hyllos / Antigone > Hémon / Électre> Oreste
Sylvie Drapeau Les Trachiniennes > Déjanire, Héraclès / Électre > Clytemnestre
Charlotte Farcet Antigone > Antigone / Électre > Chrysothémis
Raoul Fernandez Les Trachiniennes > Lichas / Antigone > Le garde / Électre > Pilade
Patrick Le Mauff Antigone > Créon / Électre > Égiste
Sara Llorca Antigone > Ismène / Électre > Electre
Marie-Eve Perron Les Trachiniennes > Coryphée / Électre > Coryphée
Véronique Nordey Antigone > Tirésias / Électre > Le précepteur

Igor Quezada Les Trachiniennes, Antigone, Électre

Le Choeur - chan                                                             Charlotte Farcet (Antigone)
Mise en scène Wajdi Mouawad

La saison précédente, Olivier Py avait monté la Trilogie d’Eschyle dans l’un des salons intimes du Théâtre de l’Odéon. Je n’en ai pas restitué de compte-rendu faute de temps, mais aussi par intimidation face à la proximité des trois acteurs et leurs regards très directs qui vous prennent à parti dans un jeu émotionnel outré.

C’est un peu le contraire que l’on ressent à cette première Trilogie de Sophocle mis en scène par Wajdi Mouawad, point de départ d’une aventure qui aboutira, dans un an ou deux, par la représentation en une seule journée des sept pièces qui ont survécu jusqu’à aujourd’hui.

A travers le dérèglement que vivent trois femmes, Déjanire, trahie par Héraclès, Antigone, victime des idées politiques tyranniques de Créon, et Electre, privée de son père par Egisthe et Clytemnestre, Sophocle révèle qui est réellement le monstre, à chaque fois un homme.

Marie-Eve Perron (Coryphée) et Sylvie Drapeau (Déjanire)

Marie-Eve Perron (Coryphée) et Sylvie Drapeau (Déjanire)

La continuité entre les trois pièces est entretenue par un espace scénique unique architecturé autour de la pièce centrale entourée d’un rail, en second plan un cube qui servira de tombeau comme de tribune, un désordre d’objets, une atmosphère de fin du monde humide qui rappelle les bas-fonds de Los Angeles dans Blade Runner.

Chaque pièce comprend des images belles ou fortes, la grâce lascive de Déjanire purifiée par Coryphée, le délire d’Antigone dans une violence musicale saisissante, les tensions d’Electre et d’Oreste qui se libèrent dans un bain sensuel et plein de joie, mais aussi des images peu convaincantes comme le retour Grand-guignol d’Héraclès, le Happy-end des fiançailles heureuses d'Antigone et d’Hémon, et la fin ridicule de Clytemnestre et de son amant emballés dans un sac plastique.

En fait le metteur en scène prend ses distances avec la tragédie, et c’est sans doute cette façon de conclure chacune des pièces qui est la plus déroutante.

Le style de jeu et de déclamation en reste également à une forme d’académisme banalisé qui n’approche que partiellement la complexité du vivant. Ceci dit,  Charlotte Farcet noue une affinité forte avec la souffrance d’Antigone, sans doute le moment de vérité le plus poignant de la trilogie.
Le style évanescent de Sylvie Drapeau est lui aussi révélateur de la nature poétique de Déjanire, bien qu’elle ne réussit plus à convaincre lorsque le doute et l’effroi prennent prise sur elle, et que pointe le drame.
Le personnage d’Electre a lui aussi de quoi surprendre, car Sara Llorca rend une image d’enfant rebelle réussie, avec un soin de la diction incisive frappant, mais l’on est loin de la rage incessamment ruminée de l’Elektra de Strauss.

Sara Llorca (Electre)

Sara Llorca (Electre)

Pour ces trois femmes, Wajdi Mouawad exprime leur douleur et la perte de leur dignité dans leur rapport avec la terre, la boue, dont elles souillent leur corps dans un élan autodestructeur.

Il y a des valeurs sûres, Véronique Nordey et  Raoul Fernandez, et Samuël Côté montre une capacité d’extériorisation qui gagnera en profondeur avec le temps, sans aucun doute.

La transposition des chœurs en un ensemble musical moderne, dont une batterie aux éclats métalliques est le cœur pulsant, apparait, malgré quelques excès sonores, comme une manière de jouer avec les émotions adolescentes, mais cela ne se substitue pas à l’engagement humain qui aurait du s’imposer avec beaucoup plus de force.

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Publié le 1 Décembre 2011

Dimanche 04 décembre 2011 sur France 3 à 00H35
La Walkyrie (Wagner)
Enregistré le 05 juillet 2007 au festival d'Aix en Provence.
Direction Simon Rattle, Mise en scène Stéphane Braunschweig
Avec Robert Gambill, Mihkail Petrenko, Sir Willard White, Eva Maria Westbroek

Dimanche 04 décembre 2011 sur Arte à 09H45
Beethoven. Concertos n°3,4 et 5 par Rudolf Buchbinder, piano (2007)

Dimanche 04 décembre 2011 sur Arte à 19H15
Bryn Terfel, baryton. Portrait: Bad Boys (2009)

Lundi 05 décembre 2011 sur Arte à 22H00
Quand la scène brûle Portrait de l’ensemble moderne

Mercredi 07 décembre 2011 sur Arte à 20H15   
Don Giovanni (Mozart)
Opéra en direct de la Scala, Milan
Daniel Barenboim, direction. Robert Carsen, mise en scène
Avec : Peter Mattei, Kwangchul Youn, Anna Netrebko, Giuseppe Filianoti, Barbara Frittoli, Bryn Terfel, Anna Prohaska, Štefan Kocán, l'Orchestre de la Scala de Milan 

 

Dimanche 11 décembre 2011 sur France 3 à 00H25
Macbeth (Verdi)

Enregistré à l'Opéra Bastille en 2009
Mise en scène Dmitri Tcherniakov, direction Teodor Currentzis, avec Violeta Urmana, Dimitris Tiliakos, Ferruccio Furlanetto, Stefano Secco.

 

Dimanche 11 décembre 2011 sur Arte à 09H45
Lionel Bringuier dirige le BBC Symphony Orchestra Buchbinder, piano (2007)
  

 

Dimanche 11 décembre 2011 sur Arte à 19H15
Brahms: concerto pour violon par Nicola Znaider (2009) 

 

Lundi 12 décembre 2011 sur Arte à 00H35
Turandot (Puccini)

Enregistré à Valence en 2008.
Avec Maria Guleghina, direction Zubin Mehta

 

Mardi 13 décembre 2011 sur France 2 à 00H35
Symphonie n°8 "des Mille" de Mahler

Avec Erin Wall, Marina Mescheriakova, direction Christoph Eschenbach

 

Mardi 13 décembre 2011 sur Arte à 22H00
Ballet. La petite sirène. John Neumeier (2011)

Dimanche 18 décembre 2011 sur Arte à 09H55
Claudio Abbado et le Lucerne Festival Orchestra joue Mozart et Bruckner

 

Dimanche 18 décembre 2011 sur Arte à 19H15
Gala d’ouverture du Philharmonique de Los Angeles Enregistré le 27 septembre 2011

 

Lundi 19 décembre sur Arte à 00H30
Eugène Onéguine (Tchaikovski)

Enregistré à l’Opéra Garnier le 10 septembre 2008
Mise en scène Dmitri Tcherniakov
Solistes, Orchestre et chœurs du Théâtre du Bolchoï. Direction Alexander Vedernikov.

 

Lundi 19 décembre 2011 sur Arte à 23H20
Casse Noisette (Tchaïkovski) Emperoper Dresde (Novembre 2011)
Aaron S. Watkin, chorégraphie
Direction musicale: Vello Pähn
Rôles: Yumiko Takeshima : la fée dragée, Jirí Bubenícek : le mari de la fée dragée, Jón Vallejo: casse noisette/prince, Anna Merkulova: Marie

Jeudi 22 décembre 2011 sur Arte à 16H35 

Die Sogenannten Bremer Stadtmusikanten

Une analyse des 'Musiciens de Brême', le conte des frères Grimm, publié en 1819. 

 

Samedi 24 décembre 2011 sur Arte à 11H30
Rudolf Buchbinder joue le Concerto pour piano N°3 de Beethoven

 

Samedi 24 décembre 2011 sur Arte à 20H15

La Belle au bois dormant (Tchaikovski). Théâtre du Bolchoï (2011)
Le célèbre ballet de Marius Petipa participe à la saison de réouverture du mythique Bolchoï, dans une chorégraphie de Yuri Grigorovich.
 

 

Dimanche 25 décembre 2011 sur France 2 à 02H00
Le Messie (Haendel)

Direction Harmut Haenchen, mise en scène Oleg Kulik

 

Dimanche 25 décembre 2011 sur Arte à 11H30
Rudolf Buchbinder joue le Concerto pour piano N°4 de Beethoven

 

Dimanche 25 décembre 2011 sur Arte à 19H15
 Sandrine Piau et Detlef Roth chantent Mozart

Enregistré à la Salle Pleyel le 17 septembre 2011

 

Dimanche 25 décembre 2011 sur Arte à 20H40
 Amadeus (Film de Milos Forman)

 

Lundi 26 décembre 2011 sur Arte à 11H20
Rudolf Buchbinder joue le Concerto pour piano N°5 de Beethoven

 

 

Mardi 27 décembre 2011 sur France 2 à 00H45

La Fille de Madame Margot (Lecocq)

Orchestre Sinfonietta de Lausanne 

Mise en scène d'Anémone. Avec Bénédicte Tauran, Emiliano Gonzalez Toro, Jean Sébastien Bou.

 

Jeudi 29 décembre 2011 sur Arte à 22H20
Les Contes d'Hoffmann (Offenbach)

Avec Dean Power, Diana Damrau, Kevin Conners, Luther Christoph Stephinger, Rolando Villazón, Tim Kuypers, Ulrich Reß, Angela Brower, John Relyea, Okka von der Damerau
Chef d'orchestre : Constantinos Carydis
. Metteur en scène: Richard Jones 

 

Samedi 31 décembre 2011 sur Arte à 15H20

La Saint-Sylvestre au Japon

 

Samedi 31 décembre 2011 sur Arte à 16H25

L'Orchestre philharmonique d'Israël

 

Samedi 31 décembre 2011 sur Arte à 17H45

L'Hymne à la joie

 

Samedi 31 décembre 2011 sur Arte à 18H15

La Saint-Sylvestre à Dresde

 

Samedi 31 décembre 2011 sur Arte à 18H30

Hommage à Marius Petipa

 

Samedi 31 décembre 2011 sur Arte à 20H05

La Chauve-Souris (Johann Strauss)

Mise en scène Otto Schenk. Direction Franz Welser-Möst.

En direct, avec Kurt Streit, Michaela Kaune

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Rédigé par David

Publié dans #TV Lyrique